Tribune d'Information sur le Rwanda

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Offensive contre les FDLR: OCHA avertit

Offensive contre les FDLR: OCHA avertit

10 janvier 2015

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, OCHA, affirme dans un document qu�une attaque contre les Forces d�mocratiques pour la lib�ration du Rwanda, les FDLR affecterait des centaines de milliers de personnes dans l�est de la RDC.

L’avertissement intervient apr�s l�approbation par le Conseil de s�curit� des Nations Unies de l’offensive contre les FDLR, dont certains membres �taient impliqu�s dans le g�nocide de 1994 au Rwanda, et qui ont refus� de d�sarmer � la date limite fix�e au 02 janvier 2015

OCHA a d�clar� que le d�bordement r�sultant de cette offensive va rapidement submerger les faibles capacit�s de la RDC, for�ant les donateurs internationaux � intervenir.

Une semaine apr�s l’expiration de l’ultimatum lanc� aux rebelles hutus rwandais des FDLR pour le d�sarmement volontaire, aucune attaque n’a encore �t� lanc�e contre cette milice qui s�vit � l’Est du Congo depuis vingt ans.

Selon Lambert Mende Omalanga, le porte-parole du gouvernement congolais, la date d’un �ventuel assaut pour d�sarmer ces rebelles n’est pas encore d�finie

Rappelons qu�environ un million de personnes ont �t� d�plac�es pendant la derni�re grande offensive contre les FDLR en 2009.

via Offensive contre les FDLR: OCHA avertit – BBC Afrique.

 

ndlr: OCHA = United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.

January 12, 2015   No Comments

RDC : l�ONU presse Kabila d�agir contre les rebelles des FDLR

09 jan, 2015

Par AFP

Le pr�sident de la R�publique d�mocratique du Congo, Joseph Kabila|Reuters

Le Conseil de s�curit� des Nations unies a demand� jeudi au pr�sident congolais Joseph Kabila d�agir rapidement pour neutraliser les rebelles hutus rwandais actifs dans l�est de la R�publique d�mocratique du Congo (RDC).

Malgr� les menaces brandies par Kinshasa et l�ONU, le d�clenchement d�une offensive destin�e � mettre hors d��tat de nuire les Forces d�mocratiques de lib�ration du Rwanda (FDLR) tarde en effet � venir.

Dans une d�claration unanime, les 15 membres du Conseil demandent au pr�sident Kabila ��d�approuver rapidement et d�appliquer pleinement la directive conjointe�� qui permettrait � la Monusco (Mission de l�ONU en RDC) et � l�arm�e congolaise de mener ensemble une offensive contre les FDLR.

La Conseil ��r�affirme la n�cessit� de mettre en oeuvre les plans dress�s par la Monusco et les forces arm�es congolaises (FARDC) (�) pour neutraliser les FDLR en lan�ant imm�diatement des op�rations militaires��.

��Neutraliser rapidement les FDLR est une priorit� pour ramener la stabilit� et prot�ger les civils en RDC�� et dans la r�gion des Grands Lacs, soulignent les 15 pays.

Comme le secr�taire g�n�ral Ban Ki-moon l�avait fait la veille dans un conversation t�l�phonique avec M. Kabila, le Conseil rappelle qu�un ultimatum donnait jusqu�au 2 janvier aux rebelles des FDLR pour d�poser les armes. Mais le nombre des combattants FDLR qui se sont rendus, environ 300, ��est insuffisant pour que le groupe cesse de repr�senter une menace��, estime le Conseil.

Il pr�cise que malgr� l�expiration de l�ultimatum, les membres des FDLR pourront toujours se rendre et participer au programme de d�sarmement des groupes rebelles ��� tout moment et sans conditions pr�alables��.

A la suite de l�expiration de l�ultimatum, le gouvernement congolais avait estim� une offensive anti-FDLR ��in�vitable�� mais n�a pas pris selon l�ONU toutes les dispositions n�cessaires pour d�clencher les op�rations.

La d�cision d�attaquer les FDLR, dont plusieurs dirigeants sont accus�s d�avoir particip� au g�nocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda (800.000 morts selon l�ONU), revient � Kinshasa, la Monusco devant intervenir en soutien � l�arm�e congolaise.

Le Conseil brandit � nouveau la menace de ��sanctions cibl�es contre tout individu ou entit� soutenant les FDLR��.

Selon l�ONU, les FDLR comptent quelque 1.500 combattants, dont 400 seulement sont aguerris. Ils sont souvent accompagn�s de leur famille et sont dispers�s sur un tr�s vaste territoire au nord-Kivu, sud-Kivu et dans le nord du Katanga. Malgr� leur faible nombre le Rwanda les consid�re toujours comme une menace contre sa s�curit�.

AFP

via RDC : l�ONU presse Kabila d�agir contre les rebelles des FDLR | OEIL D'AFRIQUE.

January 12, 2015   No Comments

RDC: l�ONU valide une op�ration militaire contre les FDLR

Publi� le 09-01-2015

RDC: l�ONU valide une op�ration militaire contre les FDLR

Par RFI

Le Conseil de s�curit� de l’ONU le lundi 22 d�cembre 2014 � New York.

Kena Betancur/Getty Images/AFP

R�publique centrafricaine

Le Conseil de s�curit� des Nations unies a approuv� jeudi le projet de la R�publique d�mocratique du Congo (RDC) et de la Monusco concernant les FDLR. La force de maintien de la paix de l’ONU et l�arm�e congolaise veulent lancer une offensive pour neutraliser les rebelles hutus rwandais des Forces d�mocratiques de lib�ration du Rwanda dans les territoires de l’est de la RDC.

Avec notre correspondante � New York, Marie Bourreau

De l�aveu m�me d�un officiel onusien, l�objectif de d�sarmer les rebelles des FDLR �tait difficile � atteindre. Sur 1�500 combattants, seuls 300 d�entre eux auraient rendu les armes. Un constat d��chec pour le Conseil de s�curit� � travers la voix de son pr�sident, le Chilien Cristian Barros Melet�: ��Non seulement les FDLR n’ont pas �t� d�mobilis�es et n’ont pas rendu leurs armes, mais elles ont continu� � recruter des combattants. Le Conseil de s�curit� a donc pris connaissance de la d�claration du 2 janvier du gouvernement congolais dans laquelle elle stipule que les op�rations militaires contre la FDLR sont aujourd�hui in�vitables.��

Les op�rations militaires auraient m�me d�j� commenc� avec le d�ploiement d�h�licopt�res, et des bombardements strat�giques, pour pr�parer l�attaque contre les FDLR. Des op�rations qui seront men�es conjointement avec l�arm�e congolaise. La Monusco devrait par ailleurs faire intervenir sa brigade d�intervention forte de 3�000�hommes et charg�e de la traque des rebelles.

La t�che ne sera pas facile. Les combattants des FDLR vivant au milieu de leur famille, ils sont difficiles � distinguer de la population civile. Un responsable onusien ne cachait pas que ces op�rations militaires pourraient durer des mois pour assurer la s�curit� des populations prises en tenaille par les rebelles.

via RDC: l�ONU valide une op�ration militaire contre les FDLR – Afrique – RFI.

January 12, 2015   No Comments

Annulation du sommet de Luanda sur la RDC: r�actions contrast�es

par RFI

Le ministre des Affaires �trang�res de l�Angola avait annonc� sur RFI un sommet de la CIRGL et de la SADC pour la mi-janvier, sommet confirm� par le pr�sident sud-africain, il y a tout juste une semaine. Finalement, cette rencontre, qui devait confirmer l�option militaire contre la r�bellion hutu rwandaise des FDLR sur laquelle insiste le Conseil de s�curit� a �t� annul�e par Luanda qui dit laisser la main � l�ONU.

La premi�re r�action � cette annulation est venue du Rwanda. Sur son compte twitter la chef de la diplomatie rwandaise a salu� la d�cision de l’Angola.��Le pr�sident Dos Santos se soucie vraiment et comprend la valeur de la stabilit�r�gionale �, s�est en effet r�jouie sur Twitter d�s vendredi, Louise Mushikiwabo. La ministre rwandaise des Affaires �trang�res qui, la veille, dans les colonnes du New Times� avait estim� que le sommet de Luanda �tait une ��perte de temps et d�argent�� et qu�il fallait agir contre les FDLR.

Le Rwanda et l�Angola se sont rapproch�s ces derniers mois. Un rapprochement couronn� par la visite en Angola en d�cembre du pr�sident rwandais Paul Kagam�. Une rencontre qualifi�e d� ��historique�� par le chef de la diplomatie angolaise.

Le gouvernement congolais avait-il �t� averti, comme Kigali de l�annulation du sommet ? Toujours est-il que ce m�me vendredi, il avait �t� �voqu� lors d�une conf�rence de presse par Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.Hier soir � Kigali, face � quelques journalistes, le patron de la Monusco, Martin Kobler, n��voquait pas l�annulation du sommet, le qualifiant simplement d�incertain.

M. Kobler a toutefois martel� que la Monusco �tait pr�te et que les op�rations militaires contre les FDLR pourraient commencer d�s le feu vert de Kinshasa.M�contentement sud-africainDu c�t� de Pretoria, on ne cache pas son m�contentement et l�on demande des explications � Luanda. L�Afrique du Sud est membre de la SADC accus�e – comme la RDC – par Kigali de tout faire pour �viter les op�rations contre les FDLR.

Outre l�Afrique du Sud, la Tanzanie qui est membre de la SADC et fournit des troupes � la brigade de l�ONU en RDC, est accus�e par Kigali de parti pris envers la r�bellion hutu rwandaise. Samedi, dans les colonnes du journal The East African Bernard Membe, le ministre Tanzanien des Affaires �trang�res a estim� que son pays n��tait pas pr�t � s�engager dans des op�rations militaires imm�diates contre les rebelles si les populations civiles rwandaises parmi les FDLR n��taient pas clairement identifi�es et prot�g�es.

via Annulation du sommet de Luanda sur la RDC: r�actions contrast�es – Afrique – RFI.

January 12, 2015   No Comments

Caucus de l’Opposition Rwandaise n�cessaire plus que jamais

Communiqu� de l�association AS International

L�African SurViVivors International (As International) est pr�occup�e par le manque de bonne volont� et de progr�s dans la r�alisation des objectifs et crit�res en vue d�une mise sur pied d�un caucus des partis politiques de l�opposition rwandaise.

Le silence des partis politiques en ce qui concerne les FDLR continue d�alimenter la tension et les soup�ons, ce qui n�avantage en rien les r�fugi�s et les Rwandais de l�ethnie Hutu � l�int�rieur du pays surtout dans les r�gions frontali�res avec la R�publique D�mocratique du Congo.

Il y a amplement de travail � faire, y compris remplir les besoins fondamentaux de rendre justice � toutes les victimes et � tous les survivants des g�nocides rwandais et congolais.

Dans ce contexte, la soci�t� civile a non seulement l�obligation mais aussi le loisir d�exercer une influence directe sur la teneur des projets des partis politiques de l�opposition rwandaise. Elle a aussi la possibilit� de condamner l�action ou l�inaction de la communaut� internationale sur les probl�mes actuelles relatifs au dialogue inter-Rwandais, � la justice, au retour de la paix au Rwanda, et enfin � la bonne gouvernance au Rwanda bas�e cette fois-ci sur le contrat entre les diff�rents ethnies qui compose la soci�t� rwandaise et au multipartisme pour le renforcement de l��tat de droit.

As International demande � la soci�t� civile de tenter d�inciter les partis politiques � adopter des positions et des orientations politiques d�finies s�inscrivant dans la ligne de pens�e de lib�ration du peuple rwandais. Mises � part les conversations informelles entre partis politiques, le lieu privil�gi� de ces exercices de persuasion entre ces partis politiques est incontestablement le caucus de la soci�t� civile. R�unis � huis clos, les repr�sentants des diff�rents partis politiques de l�opposition et de la soci�t� civile devront avoir le loisir d�essayer d�influencer la position des partis concern�s sur des questions donn�es dans un sens qui leur convient, et partant, qui convient au peuple Rwandais. Enfin, les repr�sentants des diff�rents partis politiques devraient incessamment s�unir pour faire front commun ou former un genre de caucus dans le but de mieux faire conna�tre les pr�occupations communes sur les probl�mes urgents du peuple rwandais, tant � l�int�rieur qu�� l�ext�rieur du Rwanda.

La principale source de tension politique entre les diff�rents partis politiques de l�opposition reste le manque de respect des uns pour les autres, le manque de perspicacit� et d�anticipation, et enfin et ce n�est pas tout, le manque de vision et de leadership. Le caucus entre ces diff�rents partis politiques de l�opposition est n�cessaire quant � la distribution des responsabilit�s pour la coordination des diff�rentes activit�s et la mise-en en �uvre de leur strat�gie commune. Notons en passant que les d�clarations et demandes de responsables de des Etats Unis repr�sentent une menace � l�int�grit� territoriale et � la souverainet� du peuple rwandais.

AS International exhorte les diff�rents partis politiques � prendre la mesure des attentes du peuple rwandais, en particulier en mati�re de protection du peuple rwandais tant de l�int�rieur que de l�ext�rieur et surtout d��uvrer pour la s�curisation des r�fugi�s en R�publique D�mocratique du Congo (RDC).

AS International condamne l�id�ologie g�nocidaire, la gouvernance dictatoriale et les actions du FPR et de Kagame en particulier, lesquels, font obstacle � la mise en en place d�un dialogue effectif inter-Rwandais.

Les partis politiques de l�opposition au r�gime fasciste actuellement au pouvoir au Rwanda devraient ENSEMBLE condamner les discours inflammatoires des repr�sentants des Etats Unis d�Am�rique sur leur soutien inconditionnel du r�gime du FPR connus pour �tre dirig� par des criminels et des g�nocidaires dont Paul Kagame en soulignant que cela constitue une violation de la souverainet� des peuples et une incitation au g�nocide du peuple rwandais essentiellement les Rwandais de l�ethnie Hutu.

La communaut� internationale, dont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l�Union Europ�enne, L�union Africaine, la SADEC en particulier, ont le devoir de s�assurer que justice soit rendue � tout le peuple rwandais sans discrimination ethnique et que les auteurs de crimes graves en droit international soient poursuivis, jug�s et punis. Plut�t que d�attiser la haine et le g�nocide contre les Hutus, il convient d��uvrer � un dialogue constructif entre les Rwandais en faveur de la justice et de la paix dans leur pays.

Quant au d�sarmement des FDLR, AS International s��tonne que les crimes actuels et d�hier, la radicalisation du r�gime sanguinaire et g�nocidaire au pouvoir � Kigali aient �t� pass�s sous silence dans les d�clarations des deux repr�sentants et des EU pour les Grands Lacs Africains et des Nations Unies pour la Monusco, avant de louer le travail efficace accompli par les FDLR dans leur protection des survivants du g�nocide au Congo comme en t�moigne le Mapping report � ce sujet.

Sur ce sujet, AS International met en garde les USA une fois encore contre les d�clarations inflammatoires et g�nocidaires contre la majorit� du peuple rwandais connue pour �tre les membres de l�ethnie Hutu. Ces d�clarations inflammatoires sont faites par ceux qui ont d�une fa�on ou d�une autre particip� au g�nocide rwandais en particulier de la part de certains individus qui sont dans le gouvernement d�Obama mais qui ont servi � Bill Clinton connu pour avoir facilit� et fait ex�cuter le g�nocide rwandais, ces d�clarations, actions et omissions ont pour effet de ralentir la mise en �uvre de toutes les dispositions des accords de paix dont le peuple rwandais a besoin plus que jamais.

L�Association African SurVivors International reste tr�s pr�occup�e par les multiples assassinats et disparitions qui ont repris d�intensit� contre les Hutus dans la r�gion du nord-ouest du Rwanda, le blocage de la situation politique actuelle sur le refus de tout dialogue entre les Rwandais par Kagame, sa famille et son parti politique le FPR, responsable des crimes de guerre, crimes contre l�humanit� et de g�nocide contre les Hutus, les Tutsis et les Twa et donc contre le g�nocide du peuple rwandais. Il n�appartient pas au r�gime de Kigali de choisir ses partenaires au dialogue, il s�agit du dialogue oblig� et soutenu par la communaut� internationale, un dialogue inter-Rwandais hautement inclusif.

Aussi est-il important de souligner, dans ce contexte fragile d�ins�curit� du peuple rwandais, la pr�sence dissuasive de grande taille des militaires des pays membres de la SADEC au Rwanda pour assurer la s�curit� des Rwandais � l�int�rieur du pays mais aussi et surtout de la protection des r�fugi�s de retour dans le pays de leurs anc�tres.

As International affirme et r�affirme que l�avenir du Rwanda comme �tat de droit, stable et multiethnique s�inscrit dans une perspective du respect des droits humains et civils des peuples qui jouissent du droit international et de la d�claration universel des droits de l�homme.

AS International invite enfin les partis politiques � s�engager SANS TARDER dans un dialogue constructif afin de r�soudre les probl�mes urgents auxquels font face le peuple rwandais et en particulier les r�fugi�s rwandais encore sur le sol de la RDC, sortir de l�impasse politique existante pour la formation d�une plateforme commune pour mieux renforcer la s�curit� des r�fugi�s rwandais dans le monde et plus particuli�rement la s�curit� des r�fugi�s rwandais en RDC.
Fait � Bruxelles, le 5 janvier 2015

Jean Christophe Nizeyimana
Chairman
African Survivors International

January 5, 2015   No Comments

Guerre Declar�e contre les FDLR par le Gouvernement Congolais – YouTube

C�est le ministre de la justice Alexis Tambwe Mwamba qui a lu ce message a la t�l�vision nationale hier vendredi 2 janvier 2015 annon�ant que, malgr� les appels lanc�s aux Fdlr depuis 7 mois rien que 26 pour cent d�effectif de ces combattants hutus rwandais a d�sarm�.

En cons�quence le gouvernement Congolais informe l�opinion nationale et internationale qu�en dat� du 2 janvier 2015 l�option militaire contre les Fdlr qui n�ont pas d�sarm� est in�vitable.
Toutes les dispositions militaires op�rationnelles ont d�j� et seront prises a-t-il conclut.

Guerre Declar�e contre les FDLR par le Gouvernement Congolais – YouTube.

January 3, 2015   No Comments

Nouvelle R�bellion au sein du FDU-Inkingi – Dr Nkiko Nsengimana d�fie le Congr�s de son parti

L’ex-Coordinateur des FDU-Inkingi affirme que le Comit� de Coordination continue ses activit�s.

Nkiko Nsengimana

Nous continuerons d�assurer les activit�s du parti jusqu�� la d�signation concert�e d�un comit� ex�cutif unifi� dont feront aussi parti les membres de la branche dirig�e par Monsieur Eug�ne Ndahayo

En date du 10 septembre dernier, les repr�sentants des deux branches du FDU-Inkingi, MM Eug�ne Ndahayo et Nkiko Nsengimana, ont annonc� au public leur d�cision d�entrer dans le processus d�int�gration et d�unification en une seule et m�me force politique telle qu�elle �tait il y a de cela 3 ans et demi. La signature et l�engagement pour l�unification du parti ont �t� salu�s par beaucoup de militants, de sympathisants ainsi que par l�opinion publique rwandaise en g�n�ral.

Par ailleurs, les communiqu�s faisant �tat de nommination d�un comit� ex�cutif d�Alost ne doivent pas distraire les membres du parti ainsi que nos partenaires. La r�union convoqu�e les 13-14 septembre � Alost/Belgique par des membres de la commission �lectorale incomp�tente s�est tenue en violation de nos r�glements et contre l�avis du pr�sident de celle-ci et contre l�avis du pr�sident du congr�s des FDU � l��tranger.

Cette r�union est ill�gale et ses conclusions sont nulles et non avenues. En particulier, le comit� directeur pl�thorique sous la houlette de M. Joseph Bukeye, membre du comit� de coordination actuel, en charge de la mobilisation, est illicite. La r�union d�Alost est en effet, en violation flagrante de l�article 2.1.2. du R�glement d�ordre int�rieur, lequel stipule que le congr�s est convoqu� par son pr�sident, � d�faut par les 2/3 des membres du comit� ou des 2/3 des membres du congr�s. Ce qui n�a pas �t� le cas.

Cette nouvelle dissidence au sein des FDU Inkingi, d�ob�dience RDR (Rassemblement r�publicain pour la d�mocratie au Rwanda) cr�erait inopportun�ment une troisi�me branche politique de notre parti, et consisterait en un recul historique qui nous ram�nerait pratiquement � la situation de d�part de 2005 lors des pourparlers pour la cr�ation des FDU par les organisations politiques, � savoir : les Forces de r�sistance pour la d�mocratie (FRD), l�Alliance d�mocratique rwandaise (ADR) et le RDR.

Au moment o� il faut plus que jamais rassembler les forces pour mettre fin � un r�gime totalitaire au Rwanda, nous n�accepterons pas l�irruption d�un courant politique qui chercherait � construire et � regarder l�avenir � travers le r�troviseur d�formant de l�apologie d�un r�gime r�volu de la deuxi�me r�publique et de l�encensement de l�exclusion bas�e sur des crit�res ethniques et r�gionalistes.

C�est la raison pour laquelle nous lan�ons un appel vigoureux � tous les membres des FDU Inkingi, � tous les sympathisants, � tous les amis de la d�mocratie de d�noncer cette dissidence au moment o� nous nous engageons plut�t dans la voie de l�int�gration du parti.

Fait � Lausanne, le 14 septembre 2014

Nkiko Nsengimana

Coordinateur.

Email : [email protected]

September 17, 2014   No Comments

Paul Kagame � l�occasio du 20�me Comm�moration du G�nocide contre les Tutsi

?Discours du Pr�sident Paul Kagame
20�me Comm�moration du G�nocide contre les Tutsi
Stade Amahoro | 7 avril 2014
� Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d�Etat et de Gouvernement,
� Excellences Monsieur le Secr�taire G�n�ral des Nations-Unies,
� Excellence Madame la Pr�sidente de la Commission de l�Union Africaine,
� Excellences Messsieurs les Anciens Chefs d�Etat et de Gouvernement,
� Mesdames et Messieurs les Repr�sentants Officiels en provenance du monde entier,
� Honorables invit�s,?
� Chers compatriotes,
Il n�y a pas de mots assez forts pour exprimer ma gratitude envers tous nos amis venus du monde entier pour s�associer � nous en un jour aussi important que celui-ci. Par la m�me occasion, j�aimerais aussi remercier tous ceux qui se sont tenus � nos c�t�s tout au long de l�incroyable voyage sur le chemin de la reconstruction du Rwanda.
Nous sommes ici rassembl�s, pour rappeler � notre souvenir la m�moire de ceux qui ont perdu la vie pendant le g�nocide et pour r�conforter ceux qui y ont surv�cu.
Tout en rendant hommage aux victimes toujours vivantes ou tr�pass�es, nous saluons �galement l�in�branlable r�silience de l��me rwandaise, gr�ce � laquelle notre pays a pu survivre et rena�tre.
A nos parents, � nos enfants, � nos fr�res et soeurs qui ont surv�cu, aux Rwandais qui ont r�sist� � l�incitation au g�nocide ainsi qu�� ceux qui expriment leurs remords, je dis que c�est vous qui portez le fardeau de notre histoire.
Nous avons recherch� la justice et la r�conciliation du mieux que nous pouvions, mais cela ne ram�ne gu�re ce que nous avons perdu.
Au cours de ces vingt derni�res ann�es et � plusieurs reprises, les Rwandais ont pay� de leur personne. Devant l�assembl�e de vos communaut�s, vous vous �tes lev�s pour t�moigner et vous avez �cout� d�autres faire de m�me. Vous avez assum� vos responsabilit�s et vous avez offert le pardon.
Votre sacrifice est un pur don � la nation. Il est la semence d�o� le nouveau Rwanda va grandir. Merci pour avoir permis � votre humanit� et � votre patriotisme de pr�valoir sur votre douleur et votre deuil.
Merci de tout coeur.
Faire la lumi�re sur notre histoire est un devoir de m�moire auquel nous ne pouvons nous soustraire. Derri�re l�expression �Plus jamais �a�, il y a une histoire dont la v�rit� doit �tre dite int�gralement, aussi d�rangeante soit-elle.
Ceux qui ont planifi� et mis en ex�cution le g�nocide �taient des Rwandais, mais son histoire et ses causes originelles vont bien au-del� de ce pays. C�est pour cette raison que les Rwandais continuent de rechercher l�explication la plus exhaustive possible sur ce qui s�est pass�.
Nous le faisons avec l�humilit� d�une nation qui s�est pratiquement d�truite elle-m�me. Nous sommes n�anmoins d�termin�s � recouvrer notre dignit� en tant que peuple.
Vingt ans est un d�lai trop court ou trop long suivant la position d�o� l�on se tient mais pour autant, rien ne justifie moralement les assimilations factices. Le temps qui passe ne devrait pas jeter le voile sur les faits, att�nuer les responsabilit�s, ni transformer les victimes en m�chants.
Aucun cadeau ne saurait persuader un peuple de changer son histoire. Aucun pays, m�me s�il arrivait � s�en convaincre lui-m�me, n�est assez puissant pour changer les faits. Apr�s tout, �les faits sont t�tus� comme on dit.
En cons�quence, lorsque nous �voquons le r�le et la responsabilit� des acteurs et institutions ext�rieures, c�est juste en raison du fait que la pr�vention du g�nocide exige de nous tous d��tre au clair avec l�histoire, et non pour nous d�fausser de notre responsabilit� sur les autres.
Tous les g�nocides commencent par une id�ologie, un syst�me de pens�e qui dit: �les personnes appartenant � tel groupe sont moins que des �tres humains, ils m�ritent d��tre extermin�s�.
L�h�ritage le plus d�vastateur de la domination europ�enne sur le Rwanda fut la transformation des distinctions sociales en �races�. Nous fumes class�s et diss�qu�s au point que la moindre diff�rence �tait magnifi�e, grossie et exag�r�e suivant un mod�le invent� et import� d�ailleurs.
L�intention pour ce faire n��tait ni scientifique ni b�nin, mais id�ologique: il s�agissait de l�gitimer la pr�tention coloniale de �civiliser� des populations �inf�rieures�, ce que nous ne sommes pas.
Cette id�logie �tait d�j� admise en Europe au 19�me si�cle, elle fut exp�riment�e et appliqu�e gr�ce � l�influence des missionnaires fran�ais qui s��tablirent ici. Deux mille ans d�histoire du Rwanda furent r�duites � l��tat de caricature fond�e sur des extraits de la Bible ou sur des mythes racont�s aux explorateurs.
Les th�ories coloniales sur la soci�t� rwandaise impos�rent l�id�e que l�hostilit� entre des choses nomm�es �Hutu�, �Tutsi�, et �Twa� �tait permanente et n�cessaire.
?
C�est ainsi que fut lanc� ce qui deviendra le g�nocide des Tutsi tel que nous l�avons vu et v�cu il y a 20 ans.
Avec la participation pleine et enti�re des autorit�s belges et des institutions catholiques, cette histoire invent�e fut consacr�e en fondement unique de l�organisation politique, comme si toute autre mani�re d�administrer et de d�velopper le pays �tait inconcevable.
Tout cela a fini par g�n�rer la situation d�un pays au bord d�un �tat d�implosion g�nocidaire perp�tuel.
Cela dit, les Africains ne se r�signent plus � rester des otages passifs d�un monde qui n�attend pas grand chose d�eux. Nous �coutons et nous respectons les points de vue des autres. Mais en fin de compte, nous allons devoir prendre la responsabilit� d�assumer nous-m�mes nos affaires.
Au Rwanda, nous nous fondons sur les valeurs humaines universelles, qui incluent notre culture et nos traditions, pour trouver des solutions modernes aux probl�mes qui sont les n�tres.
La gestion de la diversit� propre � notre soci�t� ne devrait pas donner l�impression que nous d�nions la qualit� unique de chaque Rwandais. Et si nous arrivions � nous forger une nouvelle identit� nationale plus inclusive, en quoi cela serait-il une mauvaise chose?
Nous n�avons pas attendu de subir un g�nocide pour devenir un peuple meilleur. Cela n�aurait simplement pas ?d�? arriver. Aucun autre pays, en Afrique ni ailleurs, ne devrait devenir �un autre Rwanda� ni m�me devoir mentionner ou non cette expression. Pourtant, si les choix d�un peuple ne sont pas guid�s � la lumi�re de son histoire, le danger sera toujours l�.
C�est pour cela que je dis aux Rwandais, ne nous laissons pas distraire. Notre approche est aussi radicale et sans pr�c�dent que la situation qui fut la n�tre.
Insister sur la volont� de trouver nos voies propres peut avoir un prix. N�anmoins, nous nous en tiendrons � notre ligne de conduite.
A nos amis de l��tranger, je sais que dans vos pays, vous accordez une grande importance � l�unit� nationale quand elle y r�gne. L� o� elle manque, vous travaillez pour la construire, exactement comme nous le faisons nous-m�mes.
Nous vous demandons d�aborder le Rwanda et l�Afrique avec un esprit ouvert, d�accepter que nos efforts sont men�s de bonne foi pour le bien de nous tous.
Nous aimerions vous faire savoir que nous appr�cions votre assistance, d�autant plus que nous pensons pr�cis�ment que vous n��tes en rien redevables � notre �gard.
Le Rwanda �tait cens� devenir un Etat failli.
Avec le regard d�aujourd�hui, il n�est pas difficile d�imaginer comment nous aurions pu finir.
Nous aurions pu devenir un protectorat permanent des Nations-Unies, sans grand espoir de retrouver un jour notre statut de nation.
Nous aurions pu laisser notre pays physiquement divis� en groupes affect�s � telle ou telle zone et r�put�s inconciliables.
Nous aurions pu rester la proie d�une guerre civile interminable, avec un flux ininterrompu de r�fugi�s, nos enfants malades et sans instruction.
Mais nous n�avons pas fini comme �a. Ce sont les choix d�cid�s par le peuple du Rwanda qui nous ont �vit� ces autres sc�narios.
Apr�s 1994, tout �tait prioritaire et notre peuple �tait compl�tement sinistr�.
Nous avons cependant fait trois choix fondamentaux qui nous guident encore � ce jour.
En premier, nous avons choisi de rester ensemble.
?
Lorsque les r�fugi�s ?sont rentr�s, nous avions choisi d��tre ensemble.
Lorsque nous avons lib�r� les pr�venus pour g�nocide en attendant de les faire compara�tre devant les juridictions �Gacaca�, nous choisissions de rester ensemble.
Lorsque nous avons adopt� une nouvelle Constitution inclusive qui puisse transcender les politiques bas�es sur la division et renforc� les droits des femmes en tant que partenaires � part enti�re de la reconstruction nationale pour la premi�re fois, ?nous choisissions de rester ensemble.
Lorsque nous avons �tendu � tous nos concitoyens l�ensemble des nouveaux avantages en mati�re de sant� et d��ducation, nous choisissions de rester ensemble.
En second lieu, nous avons choisi de rendre compte envers nous-m�mes.
Lorsque nous d�centralisons la responsabilit� du pouvoir et la prise de d�cision vers les villes et les collines � travers l�ensemble du pays, nous rendons compte.
Lorsque nous travaillons avec des partenaires de d�veloppement pour nous assurer que leurs prestations b�n�ficieront � tous nos concitoyens, nous rendons compte.
Lorsque nous allouons des bourses d��tude et nommons des fonctionnaires sur base de leur m�rite et sans discrimination, nous rendons compte.
Lorsque nous sanctionnons un fonctionnaire qui abuse de son pouvoir ou se compromet dans la corruption, quel que soit l�importance de son rang, nous rendons compte.
Il en r�sulte que notre peuple attend plus du gouvernement et il le m�rite.
En troisi�me lieu, nous avons choisi de voir grand.
Lorsque les Rwandais ont lib�r� eux-m�mes leur pays, nous avions pens� grand.
Lorsque nous avons con�u �Vision 2020? pour le Rwanda et que nous nous sommes astreints � atteindre nos objectifs de d�veloppement, nous avons pens� grand.
Lorsque nous avons d�cid� de faire du Rwanda un pays attrayant pour les entreprises, nous avons pens� grand.
Lorsque nous avons investi dans un r�seau internet � haut d�bit capable d�atteindre tous les 30 districts de notre pays, nous avons pens� grand.
Lorsque nous sommes devenus un pays qui participe r�guli�rement � diverses missions de maintien de la paix des Nations Unies et de l�Unions Africaine, nous avons pens� grand.
Nous pouvons faire des erreurs comme n�importe quel autre pays. Quand �a nous arrive, nous en prenons note, nous apprenons et nous allons de l�avant.
Il y a beaucoup plus � faire devant nous que derri�re. Les Rwandais sont pr�ts.
A l�occasion d�une autre comm�moration du g�nocide il y a quelques ann�es, j�avais rencontr� un jeune homme qui avait surv�cu avec douze autres dans une fosse commune contenant pr�s de 3000 d�o� ils furent retir�s du c�t� de Murambi.
Il vivait encore tout pr�s de l�, compl�tement esseul�. Quand il rep�ra des tueurs qu�il connaissait parmi ceux qui sortaient de prison � l��poque, il fut �videmment outr�.
Quand je lui ai demand� comment il prenait tout �a, il m�a dit: � je n�aurais pas pu le supporter � moins d��tre convaincu que ces choix impossibles allaient nous conduire � quelque chose de mieux�.
Il y a vingt ans, le Rwanda n�avait plus qu�un pass� et pas d�avenir.
Et pourtant, comme Fidel vient de nous le dire � l�instant, nous avons aujourd�hui quelques raisons de c�l�brer la vie de mani�re normale, alors que pour les autres, tout cela semble chose acquise depuis toujours.
Si le g�nocide t�moigne de la stup�fiante capacit� de l��tre humain � soumettre ses semblables � la cruaut�, les choix du Rwanda montrent ses capacit�s de renouveau.
A ce jour, la moiti� de la population rwandaise est ag�e de 20 ans ou moins. Pr�s des trois-quarts ont moins de 30 ans. Ils sont le Rwanda nouveau. De voir ces jeunes gens portant la Flamme du Souvenir dans tous les coins du pays au cours des trois derniers mois est un signe porteur d�un �norme espoir.
Si nous sommes tous rassembl�s ici, c�est pour nous rappeler de ce qui s�est pass� tout en nous r�confortant mutuellement.
Ce faisant, il nous faut garder en m�moire l�avenir prometteur auquel nous nous sommes r�solus de parvenir.
Je vous remercie.

Source:http://www.kwibuka.rw/discours

April 8, 2014   No Comments

RDC-Rwanda-RDC : Goma en �bullition suite aux rumeurs de la mort de Paul Kagame

Voici une video montrant comment la population congolaise a accueilli la nouvelle de la mort du pr�sident rwandais Paul Kagame.

January 10, 2014   No Comments

Rwanda : La pr�sidence rwandaise d�ment des rumeurs sur la mort du pr�sident Kagame

Paul Kagame

Paul Kagame

KIGALI � La pr�sidence du Rwanda a d�menti vendredi des rumeurs sur la mort du chef de l�Etat Paul Kagame, qui ont provoqu� des sc�nes de liesse dans la ville frontali�re de Goma, en R�publique d�mocratique du Congo (RDC).
Le Rwanda est intervenu militairement � plusieurs reprises en territoire congolais, notamment en soutenant des r�bellions contre le pouvoir central de Kinshasa, lors des guerres r�gionales de 1996-1997 et 1998-2003 dans l�ex-Za�re.
On ignorait comment les rumeurs qui ont provoqu� vendredi matin les sc�nes de liesse dans l�est de la RDC se sont propag�es, mais un responsable de la pr�sidence rwandaise a d�clar� � l�AFP qu�elles �taient totalement fausses.
Le pr�sident rencontre actuellement des �tudiants am�ricains dans le cadre d�audiences de routine. Vous �tes libres de venir assister � l�audience et de le rencontrer, a-t-il ajout�.
Paul Kagame, 56 ans, est � la t�te du Rwanda depuis 1994, date � laquelle les rebelles du Front patriotique du Rwanda ont vaincu les forces rwandaises � l�origine du g�nocide qui a fait quelque 800.000 morts, principalement dans la minorit� tutsi.
Ses admirateurs le d�crivent comme un visionnaire en �conomie mais ses d�tracteurs l�accusent de se comporter en despote qui r�prime toute opposition. Il est aussi critiqu� pour le soutien qu�il apporte, selon l�ONU, � des groupes arm�s op�rant dans l�est de la RDC, ce que d�ment Kigali.
La rumeur de sa mort semble avoir �t� v�hicul�e par les r�seaux sociaux. A Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu, frontali�re du Rwanda et saign�e par les conflits depuis une vingtaine d�ann�es, quatre � cinq cents personnes se sont rassembl�es sur l�une des avenues principales de la ville pour manifester leur joie, selon un journaliste de l�AFP.
En t�te du cort�ge marchaient des hommes portant un cercueil et des croix, qui scandaient Kagame, tu nous a fait souffrir. Suivaient des pi�tons et des taxis-motos, phares allum�s, dans un concert de klaxons. Certains disaient leur joie que Kagame soit mort. En marge de la marche, on f�tait la bonne nouvelle � la bi�re. La manifestation qui s��tait form�e apr�s 08H00 (06H00 GMT) s�est dispers�e aux alentours de 11H00 (09H00 GMT).
Des manifestations ont �t� signal�es �galement par des t�moins � Butembo et Beni, dans le nord de la province.
La rumeur a rapidement gagn� Kinshasa, la capitale, � environ 1.500 km � l�ouest, et Lubumbashi (sud-est), la deuxi�me ville du pays.
Dans le centre de Lubumbashi, plusieurs concerts de klaxons ont �t� entendus entre 09H00 et 10H00 (07H00 et 08H00 GMT). Par endroits, des gens manifestaient leur joie en portant des toasts dans des bars: Vive la paix!, ou encore Comme Kagame est mort, il y aura la paix dans la r�gion des Grands Lacs.
(�AFP / 10 janvier 2014)

January 10, 2014   No Comments