Tribune d'Information sur le Rwanda

Posts from — mai 2010

Tapis Rouge pour Paul Kagame en France? Quelle Honte!

DECLARATION CONTRE LA VENUE DE PAUL KAGAME EN FRANCE A L�OCCASION DU SOMMET FRANCE-AFRIQUE DE NICE

Nicolas Sarkozy encadré par Kagame et ses Officiers, tous recherchés par la Justice Française  pour crimes contre l'humanité (fév. 2010)

Nicolas Sarkozy encadr� par Kagame et ses Officiers, tous recherch�s par la Justice Fran�aise pour crimes contre l'humanit� (f�v. 2010)

Il y a seize ans, un soir du 06 avril 1994, Paul KAGAME, alors Chef de l�Arm�e patriotique rwandaise, une milice rebelle domin�e par les r�fugi�s tutsi d�Ouganda, abattait l�avion pr�sidentiel rwandais, tuant du coup le Pr�sident du Rwanda, celui du Burundi, leur entourage ainsi que son �quipage fran�ais.

Par cet attentat terroriste, il d�clencha le crime des crimes, le g�nocide de 1994, replongea le Rwanda dans la guerre, pr�cipita le Burundi voisin dans la crise en voulant mettre un terme au partage du pouvoir et � la transition politique organis�e par l�Accord de paix d�Arusha, qui devait se terminer par des �lections d�mocratiques, dont il �tait convaincu que son mouvement sortirait perdant. Le bilan de cette strat�gie militariste : un million de morts, un demi million de d�plac�s internes et deux millions et demi de r�fugi�s.

Pr�textant user du droit de poursuite, il envahit la RDC en 1996 o�, de son propre aveu, il extermina 300.000 r�fugi�s, contraignant le reste � un retour forc�. Apr�s avoir tent� sans succ�s d�imposer un pouvoir � sa solde � Kinshasa, o� son ministre actuel de la d�fense et ancien aide de camp, le G�n�ral James Kabarebe, occupa les fonctions de Chef d�Etat-major des Forces arm�es congolaises, � partir du 02 ao�t 1998, il recourut tour � tour � un coup d�Etat foireux, � une guerre-�clair � partir d�une op�ration a�roport�e �galement foireuse, � une invasion militaire coupl�e � la cr�ation de suppl�tifs arm�s dirig�s par des Tutsis congolais, RCD-Goma d�Azarias Ruberwa puis le CNDP du G�n�ral Laurent Nkundabatware. Le bilan de cette seconde strat�gie militariste : six millions de morts en RDC.

Contraint de mettre un terme � sa longue transition politique, neuf ans au lieu des vingt-deux mois pr�vus par l�Accord de paix d�Arusha, Paul Kagame organisa une �puration de la magistrature, du gouvernement et du parlement de transition de tout �l�ment contestataire � commencer par son Premier ministre Faustin Twagiramungu limog� en 1995, le Pr�sident du FPR, Alexis Kanyarengwe limog� en 1998, le Pr�sident du parlement de transition, Joseph Sebarenzi et le Chef de l�Etat Pasteur Bizimungu, tous deux limog�s en 2000.

Il se fit proclamer Chef de l�Etat, fit arr�ter et jeter son pr�d�cesseur en prison et le fit condamner � quinze ann�es de prison, pour avoir tent� de cr�er un parti politique, le PDR-Ubuyanja, soup�onn� de vouloir le d�fier lors des �lections g�n�rales projet�es en 2003. Il r�cup�ra la direction du PSD, apr�s avoir jet� en prison et condamn� � douze ans fermes son Pr�sident Charles Ntakirutinka. Il orchestra la dissolution du MDR, principal parti d�opposition sous l�ancien r�gime, dont une aile avait vaille que vaille particip� aux institutions de transition, refusa d�agr�er l�ADEP-Amizero, le parti que ses dirigeants tent�rent de faire enregistrer afin de participer aux �lections et jeta en prison le Dr Th�oneste Niyitegeka, ex-candidat aux �lections pr�sidentielles de 2003.

Sept ann�es apr�s, Paul Kagame a remis le couvert. Il a organis� l�enl�vement de l�opposant et rescap� D�o Mushayidi au Burundi et l�a jet� en prison. Il refuse l�existence de tout parti politique d�opposition et ne tol�re que des satellites de son mouvement, le FPR-Inkotanyi. Il a orchestr� un putsch contre le seul parti ind�pendant agr��, le Parti Social-Imberakuri et demand� des poursuites judiciaires contre son Pr�sident Bernard Ntaganda. Il a refus� � huit reprises la tenue du Congr�s constitutif du Parti D�mocratique des Verts du Rwanda et a tent� sans succ�s de renverser son Pr�sident Int�rimaire, Frank Habineza. Il a refus� � cinq reprises la tenue du congr�s constitutif du principal parti d�opposition, les FDU-Inkingi et engag� des poursuites judiciaires contre leur Pr�sidente Victoire Ingabire Umuhoza et son avocat Peter Erlinder.

Arr�t�e le 21 avril 2010 puis remise en libert� provisoire le lendemain, la Pr�sidente des FDU-Inkingi ne peut pas quitter le Rwanda, ni la capitale, Kigali. Le pouvoir va jusqu�� lui interdire de parler � la presse ou de s�exprimer de quelque mani�re que ce soit.
Dans une interview au journal ougandais � The Monitor �, Paul Kagame vient de r�v�ler � l�opinion qu�il a eu les �l�ments de son dossier judiciaire et a annonc� ce que sa justice aux ordres compte faire : la jeter en prison � pour un moment �.
Son procureur g�n�ral Martin Ngoga avait pr�c�demment �galement annonc� au journal progouvernemental � The New Times � l�intention du pouvoir de bannir les FDU-Inkingi. Quant � son avocat Peter Erlinder, il a �t� arr�t� ce vendredi 28 mai 2010 pour � n�gation du g�nocide �.

Proc�dant � une accusation en miroir, au lieu de s�expliquer devant la justice internationale pour son implication dans l�attentat qui a emport� la vie de citoyens fran�ais et d�clench� le g�nocide et au lieu de faciliter la comparution devant la justice fran�aise ou la justice espagnole de ses collaborateurs mis en cause dans l�attentat et dans les crimes contre l�humanit� commis en RDC, Paul Kagame a pr�f�r� rompre les relations diplomatiques avec la France en 2006 et commander des rapports l�absolvant de toute responsabilit� � une commission � charg�e de r�unir les preuves de l�implication de la France dans le g�nocide � et � un � Comit� d�Experts Ind�pendants � pour enqu�ter sur l�attentat du 6 avril 1994 dont tous les membres ont �t� nomm�s par son gouvernement.

Jouant au jeu pu�ril du chantage pour punir la France de son soutien � l�ancien r�gime, Paul Kagame tourna le dos � l�Organisation de la Francophonie, d�cr�ta l�anglais, jusque-l� parl� uniquement par l�infime minorit� d�anciens r�fugi�s d�Afrique de l�Est qui domine le pays, langue unique d�enseignement dans un pays dont l��lite utilise le fran�ais depuis pr�s d�un si�cle, courtisa et finit par mettre le Rwanda dans le lit du � Commonwealth � en 2009.

Paul Kagame vient � Paris, alors m�me que son arm�e, jadis tant vant�e par ses mentors pour sa pr�tendue unit� et sa discipline, est fractur�e et secou�e par des tensions qui ont men� la quasi-totalit� de ses commandants historiques, soit au cimeti�re, soit en exil, soit en prison, soit � la retraite forc�e pour les plus chanceux.

Tel est l�homme pour qui la R�publique fran�aise s�appr�te � d�rouler le tapis rouge, � d�ployer la garde r�publicaine et � pr�senter les honneurs dus � un Chef d�Etat.

La manifestation organis�e � Paris en ce jour a pour but de d�noncer cette mauvaise farce. La place de Paul Kagame n�est pas � la tribune du Sommet des Chefs d�Etats d�Afrique et de France, sommet auquel il vient participer � Nice. Sa place est dans un tribunal international puisque les juridictions nationales, ne peuvent le poursuivre pour ses crimes tant qu�il est Chef d�Etat en exercice.

Nous demandons au Peuple fran�ais et � la R�publique fran�aise de soutenir

  • la lib�ration de tous les prisonniers politiques rwandais et de l�avocat Peter Erlinder,
  • le report des �lections pr�sidentielles pr�vues le 9 ao�t 2010,
  • l�autorisation de la tenue des congr�s constitutifs du Parti d�mocratique des Verts et des Forces d�mocratiques unifi�es,
  • la fin de l�ing�rence dans la gestion du Parti social,
  • la fin du harc�lement des opposants et de la presse ind�pendante,
  • la fin de l�instrumentalisation des m�dias d�Etat
  • et la mise en place d�une commission �lectorale ind�pendante.

Fait � Paris, le 29 mai 2010.

Pour le Comit� de Soutien aux FDU-Inkingi
Eug�ne NDAHAYO.
Pr�sident.

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mai 31, 2010   1 Comment

D�claration du Rwanda � propos de l’arrestation de l’avocat am�ricain Peter Erlinder


Correction!
Le Professor Peter Erlinder est entr� au Rwanda le Dimanche 23 Mai 2010 et non le 27 Mai comme indiqu� dans cette d�claration!

Kigali – Un avocat am�ricain, C. Peter Erlinder, affirmant participer � la d�fense de Victoire Ingabire, est entr� au Rwanda le 27 mai 2010, et le jour suivant, le 28 mai, a �t� arr�t� par les autorit�s en application des lois du pays sur l’id�ologie g�nocidaire.
Mme Ingabire est accus�e d’avoir des liens avec le FDLR, groupe plac� par les Nations Unies sur la liste officielle des groupes terroristes et qui milite pour le recommencement du g�nocide rwandais auquel il a �t� mis un terme en 1994.

Selon Martin Ngoga, le procureur g�n�ral du Rwanda : � La violation impudente de ces lois s’impose comme une �vidence.
Il s’est continuellement engag� dans des th�ories du complot et dans la n�gation de la r�alit� entourant les circonstances du g�nocide.
Il r�pand depuis de nombreuses ann�es cette fiction dangereuse et fauss�e.
Le fait d’entrer au Rwanda a �t� un acte ehont� de provocation, �tant donn� que M. Erlinder doit clairement comprendre qu’il se trouve en violation des lois de notre pays.
�

� M. Erlinder et Mme Ingabire affirment que leur intention est de soutenir la candidature d’opposition de cette derni�re aux �lections pr�sidentielles �, a d�clar� Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires �trang�res et porte-parole du gouvernement.
� Toutefois, la candidature de Mme Ingabire n’est pas enregistr�e. Qui plus est, les actions et d�clarations provocatrices venant de sa personne et de celle de M. Erlinder ressemblent davantage � un stratag�me de relations publiques au grand jour qu’� un s�rieux effort de s’engager dans une �lection ou dans un d�bat sur la d�mocratie.
En soi, cette action serait d�j� affligeante, mais elle est particuli�rement perturbante parce qu’elle est susceptible de mettre en cause la l�gitimit� du processus �lectoral du Rwanda. �

Le Rwanda a v�cu un g�nocide sanguinaire dans les ann�es 1990.
Le redressement du pays, qui a �t� une r�ussite �norme, s’est en partie fond� sur l’assurance que les types de propagande et de sous-entendus inconscients qui ont contribu� � provoquer le g�nocide ne pourront jamais �tre r�p�t�s.
� l’instar de ses homologues europ�ens, qui ont adopt� des principes juridiques visant � s’assurer qu’il n’y aura jamais de r�p�tition de l’holocauste, le Rwanda a adopt� des lois similaires.

� Malheureusement, ceux qui recherchent la publicit� de fa�on intempestive, ainsi que les n�gationnistes du g�nocide, sont en train d’utiliser le processus �lectoral prochain pour avancer leurs objectifs, en faisant peu de cas du mal �norme qu’ils peuvent causer �, a poursuivi Mme Mushikiwabo.

� Notre but n’est pas d’�touffer les points de vue oppos�s et la libert� de parole. Il est de prot�ger la s�curit�, la s�ret� et l’int�grit� du processus �lectoral d�mocratique du Rwanda.
Ceux qui sont � la recherche de publicit� et les n�gationnistes du g�nocide qui se livrent � des op�rations publicitaires ne font rien pour promouvoir la stabilit� du Rwanda.
Au lieu de cela, ils d�stabilisent le pays pour leur profit personnel.
Nous sommes convaincus que les actions de M. Erlinder pourraient avoir pr�cis�ment cet effet.
Plut�t que de laisser les gens t�moigner des progr�s r�alis�s au Rwanda, on leur pr�sente au lieu de cela un �cran de fum�e qui n’est en rien ancr� dans la r�alit� du Rwanda et de la vie quotidienne de ses citoyens. �

� Les affirmations de M. Erlinder selon lesquelles il est ici pour participer � la d�fense de Victoire Ingabire ne r�sistent pas � un examen minutieux �, a d�clar� Mme Mushikiwabo.
� Il n’est pas inscrit pour exercer la profession d’avocat au Rwanda, et il n’a fait aucune d�marche en ce sens.
Il est clair pour tout observateur qu’il n’est pas du tout ici pour exercer sa profession d’avocat, mais pour faire sa propre promotion et celle de ses causes dangereuses.
Nous sommes d’avis que M. Erlinder est un th�oricien du complot qui cherche sciemment � promouvoir ses vues extr�mistes sur le sol rwandais — et nous ne le permettrons pas.
Nous comprenons que les activistes des droits de l’homme form�s � l’�cole de la D�claration des droits des �tats-Unis puissent trouver ceci contestable. Cependant, pour les Rwandais — form�s � l’�cole de la trag�die du g�nocide de 1994 et qui aspirent tr�s fortement � la paix, l’arrestation de M. Erlinder est un acte de justice. �

Contact:
R�publique du Rwanda
Louise Mushikiwabo, +250 78830 5218
Bureau de la porte-parole du gouvernement
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www.minaffet.gov.rw

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mai 31, 2010   1 Comment

Rwanda: arrestation du Professeur Peter Erlinder, avocat am�ricain de l’opposante Victoire Ingabire


Peter ErlinderPeter Erlinder: �How I am treated will tell us a lot about the nature of the Rwandan government��

Kigali � La police rwandaise a annonc� vendredi avoir arr�t� l’un des d�fenseurs de l’opposante Victoire Ingabire, l’avocat et professeur de droit am�ricain Peter Erlinder, accus� de nier la r�alit� du g�nocide des Tutsi de 1994.

“Il a �t� arr�t� ce (vendredi) matin. Il se trouve actuellement entre les mains du d�partement de la police charg�e des investigations criminelles”, a indiqu� � l’AFP le porte-parole de la police, Eric Kayiranga.

“Il sera pr�sent� devant un juge dans les d�lais pr�vus par la loi (72 heures)”, a-t-il poursuivi, soulignant que le juriste am�ricain est accus� de “nier le g�nocide” des Tutsi.

C’est quelqu’un qui nie le g�nocide, dans ses �crits et ses discours. Pire que �a, il est devenu un organisateur de n�gationnistes“, a pour sa part accus� le procureur g�n�ral du Rwanda Martin Ngoga.

“Si le n�gationnisme (du g�nocide des Tutsi) n’est pas puni dans son pays, il l’est chez nous au Rwanda. Et en venant ici, il le savait bien”, a-t-il ajout�, interrog� au t�l�phone par l’AFP.

Pr�sident de l’Association des avocats de la d�fense aupr�s du Tribunal p�nal international pour le Rwanda (TPIR), l’avocat am�ricain �tait arriv� au Rwanda dimanche pour participer � la d�fense de Mme Ingabire, accus�e elle-m�me de nier le g�nocide.

Arr�t�e et remise en libert� conditionnelle courant avril, Mme Ingabire, candidate d�clar�e � la pr�sidentielle d’ao�t, est pr�sidente des Forces D�mocratiques Unifi�es (FDU), un parti non encore reconnu par Kigali.

Elle est �galement accus�e de collaboration avec une organisation terroriste, d’id�ologie g�nocidaire et de propos “divisionnistes”.

Le gouvernement am�ricain a reproch� jeudi aux autorit�s rwandaises de “prendre des actions inqui�tantes” et de restreindre les libert�s � l’approche de l’�lection pr�sidentielle du 9 ao�t � laquelle se repr�sentera le chef de l’Etat sortant Paul Kagame.

“L’environnement politique � l’approche de l’�lection a �t� entach� d’une s�rie d’actions inqui�tantes prises par le gouvernement du Rwanda, qui constituent des tentatives de restreindre la libert� d’expression”, a affirm� le secr�taire d’�tat adjoint aux Affaires africaines, Johnnie Carson, sur le site internet du d�partement d’Etat.

“En quelques mois, le gouvernement a suspendu deux journaux, annul� le permis de travail et refus� le visa � une chercheuse de Human Rights Watch, et arr�t� (puis lib�r� conditionnellement) la dirigeante de l’opposition Victoire Ingabire”, selon les propos du diplomate tenus mardi devant une commission parlementaire � Washington et reproduits par le site internet.

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mai 28, 2010   No Comments

Rwanda: Dr Eug�ne Rwamucyo arr�t� en France pour g�nocide


Dr Eugène Rwamucyo

Dr Eug�ne Rwamucyo

Dr Eug�ne Rwamucyo, ancien m�decin de Maubeuge, suspect� d�avoir particip� au g�nocide rwandais en 1994, a �t� arr�t� ce mercredi � Sannois, dans le Val d�Oise.

Il doit �tre pr�sent� jeudi au parquet g�n�ral de Versailles, qui d�cidera de son placement �ventuel sous �crou dans l’attente de sa comparution devant la chambre de l’instruction. Cette derni�re devra �mettre un avis sur la demande d’extradition de Kigali.

Ancien m�decin Rwandais travaillant � l�h�pital de Maubeuge, Eug�ne Rwamucyo pourrait �tre impliqu� dans le g�nocide Rwandais en 1994. Il est notamment accus� par Kigali d’avoir particip� � des r�unions � Butare, en 1994, dont l’une sous l’�gide du Premier Ministre de l’�poque, Jean Kambanda, condamn� � la r�clusion criminelle � perp�tuit� par le Tribunal P�nal International pour le Rwanda (TPIR).

En plus du mandat d�arr�t international �mis par Kigali, Eug�ne Rwamucyo est vis� par une information judiciaire ouverte � Paris le 5 f�vrier 2008 pour g�nocide, crimes contre l’humanit� et complicit�s apr�s une plainte du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR).

Eug�ne Rwamucyo a toujours ni� avoir particip� � l’organisation de ces massacres.

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mai 26, 2010   3 Comments

Rwanda: Le candidat de PSD aux pr�sidentielles d’ao�t, Ntawukuriryayo, nie �tre un candidat “comparse” de Kagame

Kigali – Le vice-pr�sident de l’Assembl�e nationale du Rwanda, Jean-Damasc�ne Ntawukuriryayo, deuxi�me candidat d�sign� par un parti agr�� � la pr�sidentielle du 9 ao�t, a rejet� mercredi les critiques de l’opposition le qualifiant de “comparse” du pr�sident sortant, Paul Kagame.

Dans une interview accord�e au Monitor, le Pr�sident Kagame a d�clar� la semaine pass�e qu’il y aura d’autres candidats pour les pr�sidentielles d’ao�t, et il a precis� qu’ils �maneront de partis alli�s:
There are people going to stand. There are other candidates [from] parties that are allied to us that have decided to front their candidates. And I respect that. It is healthy. It will make it more lively and competitive...”
Ntawukuriryayo du PSD est un de ces candidats.

Dans une d�claration commune publi�e mardi, trois partis de l’opposition, dont les Forces d�mocratiques unifi�es (FDU) non encore enregistr�es, ont qualifi� de “comparse” de M. Kagame le candidat Ntawukuriryayo du Parti Social D�mocrate (PSD).

“Je ne comprends pas de quoi ils parlent. S’ils sont des politiciens, ils devraient plut�t s’atteler � construire leur id�ologie au lieu de s’attaquer � des personnes pour la seule raison qu’elles ne sont pas sur leur ligne � eux”, a r�agi � l’AFP M. Ntawukuriryayo.

Dans leur d�claration, les trois partis affirment que le PSD est un parti “satellite” du Front patriotique rwandais (FPR) au pouvoir et que la candidature de M. Ntawukuriryayo ne vise qu’� l�gitimer le scrutin.

Lors de la derni�re pr�sidentielle en 2003, le PSD avait fait campagne pour le candidat du FPR, M. Kagame.

“Nous (PSD et FPR) avons toujours �t� de bons partenaires mais le PSD a toujours �t� ind�pendant, consistant et constructif”, a insist� le vice-pr�sident de l’Assembl�e.

Autres articles:
Rwanda: Jean Damascene Ntawukuriryayo elected as presidential candidate by PSD congress

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mai 26, 2010   1 Comment

Rwanda : l’�cole maternelle oubli�e par l’Etat

Le gouvernement rwandais pr�voit une �cole maternelle, qui pr�pare bien les enfants au primaire, dans chaque entit� administrative de base.
Mais comme il ne les finance pas, elles sont � la charge des parents. Seuls ceux qui en ont des moyens peuvent y envoyer leurs enfants.

� Sovu, dans l’est du Rwanda, les gamins de trois � six ans se bousculent chaque matin dans un vieux b�timent o� ils sont assis sur des chaises apport�es de chez eux ou sur des pierres.
Ces �l�ves dits “de gardienne” s’appliquent � reproduire des images dessin�es par leur ma�tresse sur un morceau de tableau noir. Ici, comme ailleurs dans le pays, les �l�ves des �coles maternelles ne suivent aucun programme pr�cis et les enseignants n’ont ni mat�riel didactique ni salaire.
“Pour l’�ducation maternelle, on n’a pas de programme commun au niveau national. Chacun enseigne ce qu’il veut pour occuper les enfants”, note un enseignant de Rwamagana.
Pourtant, cette formation pr�scolaire devient de plus en plus n�cessaire pour int�grer l’�cole primaire, car elle y pr�pare bien les enfants.

Parents et enseignants conviennent que ceux qui ont �t� � l��cole maternelle r�ussissent mieux au primaire.
En effet, “� la gardienne, les enfants apprennent l�hygi�ne, des r�citations, des chansons, les salutations� Ils ont d�j� des notions de langue ou de calcul, contrairement � ceux qui entrent directement en 1re ann�e primaire”, ajoute cet enseignant de Rwamagana.
C’est pourquoi, par exemple, pour envoyer, comme d’autres, leurs enfants � l’�cole maternelle, les villageois du secteur Shingiro, district de Musanze au Nord, payent 100 Frw (0,20 $) chaque mois.

“Mais bon nombre d’enfants vont � l’�cole le ventre vide sans aucune provision. Certains petits parcourent plus de 3 km pour s’y rendre.
Ils abandonnent l’�cole en masse”, t�moigne un villageois du lieu.
Dans cette r�gion, ces gamins passent la matin�e sur des amakoro, des laves dures comme des pierres, dans la poussi�re, � suivre des enseignants non motiv�s. “Puisque les enseignants n’ont pas de salaires, ils font ce qu’ils veulent”, note-t-il.

Des �coles de riches

Aujourd’hui, l’�cole maternelle d’�tat n’existe pas au Rwanda.
La politique nationale en pr�voit une tenue par des parents dans chaque cellule, entit� administrative de base. Mais l’Etat n’intervient qu’au niveau du primaire et du secondaire o� l’�ducation est gratuite jusqu’en 3e.

M�me si ces “�coles de gardienne” sont de plus en plus nombreuses, elles restent donc � la charge du secteur priv�.
Les parents doivent se d�brouiller pour les faire vivre.
Leurs contributions servent � financer l’entretien des salles et � payer les ma�tres qui s�occupent des petits au quotidien, mais tout le monde ne peut pas payer.
Et ces �coles sont souvent r�serv�es � des privil�gi�s qui en ont les moyens.
Pour mettre son enfant � la “gardienne” dans de bonnes conditions, il faut d�bourser de 5 000 � 45 000 Frw (10 � 90 $) par trimestre, un montant inaccessible � la grande majorit� des familles.

La sonnette d’alarme a �t� tir�e par les parents surtout ceux des zones rurales tr�s pauvres.
Une ONG internationale, Action-Aid Rwanda, vient � son tour de lancer une campagne pour une forte mobilisation du budget en faveur de l’�ducation maternelle.
Pour Joel Nsengiyumva, responsable du programme d’�ducation de cette organisation, “elle ne doit par rester � la charge des parents seulement, alors que dans les villages la pauvret� fait rage”.
Pour lui, “il faut investir dans la formation des enseignants aux m�thodes sp�cifiques de l��cole maternelle, dans la construction d’infrastructures appropri�es, le d�veloppement du mat�riel didactique, etc.
C’est cela qui contribuera � atteindre des objectifs de d�veloppement du mill�naire en 2015″.

Source: Syfia Grands Lacs.

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mai 22, 2010   No Comments

Enseignants du Rwanda: Vie minable due aux salaires de mis�re

La situation des enseignants au Rwanda est tr�s pr�caire. en ces termes. Dans son �ditorial “Ayez les deux pieds sur terre”, l’Agence Rwandaise d’Information sonne encore l’alarme en ces termes:

Des promesses ont �t� donn�es. Des solutions propos�es. Pour que les choses changent. Pourtant, le minimum vital pour l�enseignant en milieu rural reste encore � d�sirer. Selon une enqu�te men�e sur un �chantillon de 191 enseignants dans les districts de Nyarugenge, Ruhango et Bugesera, le salaire d�un enseignant reste trop minime. Juste la valeur de quoi se nourrir pour une semaine. Sans logis. Ni assurance maladie. Avec un horaire surcharg� : Soixante douxe heures de travail par semaine.

Comme rem�de aux multiples probl�mes que rencontrent les enseignants, le gouvernement avait cr�� et soutenu, en 2008, la coop�rative � Umwalimu Sacco �, � l�instar du � Zigama Credit and Saving Society (ZCSS) � pour les militaires, l�autre composante des agents de l�Etat qui �tait mal r�mun�r�e. Bien que le ZCCS a �t� une innovation b�n�fique et effective, cela n�ait pas emp�ch� que les instances habilit�es revoient � la hausse la solde des militaires.

L�autre approche pour r�soudre le probl�me du bien �tre de l�enseignant est celle entreprise par les districts qui essayent de recruter les enseignants qui sont mieux pay�s que leurs coll�gues auparavant embauch�s par le minist�re de l��ducation.

Ces deux tentatives n�ont cependant pas apport� grand-chose. Les enseignants r�clament toujours la majoration de leur maigre salaire. L�enseignant n��tant plus le mod�le pour l��l�ve, sa vie minable a d�importantes r�percussions sur la qualit� de l�enseignement

Qui d�autre que nos parlementaires, pourrait �tre la voix de ces enseignants ? Mais h�las ! Ces honorables d�put�s, les mieux pay�s des salari�s de l�Etat, l�ann�e derni�re, se sont donn�s le luxe d�utiliser l�argent des contribuables pour s�acheter des �quipements complets de sport. Et cela � un prix unitaire exorbitant de pr�s de deux cents mille francs rwandais. Ne s�agit l� de la malversation ? Au d�triment de l�enseignant. Quelle honte !

Soyons r�alistes. Parmi les hautes autorit�s du pays dont ces membres du parlement, il y en a qui ont miraculeusement quitt� le m�tier d�enseignant. Qu�ils respirent un peu profond�ment. Expirent. Et cherchent sans aucun pr�texte, les voies et moyens de revoir � la hausse le salaire de l�enseignant. C�est la seule solution plausible.

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mai 21, 2010   No Comments

Entretien Rwando-N�erlandais en juin sur les dossiers de g�nocide


Le Rwanda et les Pays-Bas auront le mois prochain � Kigali des entretiens concernant les poursuites judiciaires contre les pr�sum�s g�nocidaires r�sidant sur le territoire n�erlandais, a annonc� lundi la partie rwandaise.

� Le ministre n�erlandais de la Justice effectuera au Rwanda, du 19 au 21 juin, une visite au cours de laquelle seront �voqu�es les poursuites contre les g�nocidaires vivant aux Pays-Bas �, indique un communiqu� du gouvernement rwandais.

Les Pays-Bas sont dot�s d’une loi de “comp�tence universelle”, permettant � leurs cours et tribunaux de poursuivre des individus suspect�s de crimes de guerre commis � l’�tranger, mais � condition que les suspects r�sident sur le territoire n�erlandais.

En application de cette loi, Joseph Mpambara, 41 ans, fils d’un riche commer�ant de Mugonero, dans l’ancienne pr�fecture de Kibuye (ouest), a �t� reconnu coupable, en mars 2009, par un tribunal de La Haye, de tortures ayant entra�n� la mort de deux m�res tutsies et de leurs quatre enfants, et condamn� � 20 ans de prison.

Source: Agence Hirondelle News

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En mars dernier, une plus haute instance n�erlandaise �tait au Rwanda pour l’audition de t�moins dans le cadre de l’appel interjet� par le condamn�.

Le fr�re de Joseph Mpambara, Obed Ruzindana, a �t� condamn� en 2001 � 25 ans de prison pour crimes contre l’humanit� par le Tribunal p�nal international pour le Rwanda (TPIR) bas� � Arusha, en Tanzanie.

mai 21, 2010   No Comments

Chasse aux Rwandais � Yaound�, Cameroun


C�est pratiquement sur le qui-vive que les populations du quartier Nsam � Yaound� se r�veillent chaque matin.
Sept jours apr�s le malheureux incident qui a co�t� la vie � Daniel Brice Evina (25 ans), l�ambiance est subitement devenue d�l�t�re, notamment au voisinage du commerce baptis� � Ets G.D. Elshada� �, situ� � l�entr�e de la bretelle menant � l��cole priv�e la�que bilingue le D�clic.
Ici, personne ne souhaite �piloguer sur le sujet, encore moins avec la presse, de peur nous dit-on, d��tre tax� de � l�ami des Rwandais qui ont tu� notre fr�re � et d�attirer la foudre contre soi. Les rares courageux qui prennent le risque de d�lier leur langue ne sont malheureusement pas tr�s loquaces. � Tout ce que je peux te dire c�est que c�est chaud ici � Ahala. Les gars veulent seulement finir avec les Rwandais l�. Nous sommes de tout c�ur avec eux �, murmure un riverain qui a requis l�anonymat.

Depuis lundi 10 mai 2010, en effet, des �l�ments de la compagnie de gendarmerie de Yaound� II ont �t� d�p�ch�s sur les lieux pour assurer la s�curit� des biens et des personnes, mais surtout calmer cette atmosph�re de gu�rilla qui de l�avis des forces de l�ordre se pr�pare en tapinois dans les chaumi�res des Camerounais habitant le quartier.

En fait, dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 mai 2010, des individus dont le signalement renverrait � des Camerounais, ont pill� une bonne partie des boutiques tenues par des ressortissants rwandais et situ�es au lieu dit � Nsam apr�s escale �. Inform�s, � je me suis rendu sur les lieux avec deux de mes �l�ments. Une fois l�-bas, nous y avons trouv� trois individus dont deux gar�ons et une jeune fille entrain de vider une des boutiques. Nous les avons interpell�s et ils nous ont confi� qu�il y a d�autres complices qui les ont aid�s dans cette sale besogne. C�est ainsi que nous avons pu mettre la main sur trois autres individus qui sont actuellement en garde � vue � la brigade de gendarmerie de Mvog-Betsi o� l�enqu�te ouverte poursuit son cours�, explique le capitaine Mahop, adjoint au commandant de compagnie de la brigade de gendarmerie de Yaound� II.
Ce dernier ajoute que des r�centes nouvelles en provenance du quartier Obam-Ongala (v�ritable appellation du quartier o� a eu lieu le drame, Ndlr) font �tat de ce que des jeunes se sont concert�s pour piller toutes les autres boutiques de la lign�e qui seraient tenues par les Rwandais. C�est, leur fa�on � eux de venger leur jeune fr�re froidement assassin�, apprend�on.

Trag�die

En effet, la scabreuse histoire remonte au vendredi 7 mai 2010. Daniel Brice Evina, a perdu la vie � la suite d�une m�sentente avec Innocent Ruzigaminturo et son jeune fr�re, tenanciers du commerce � Ets G.D. Elshada� �.
L�objet du diff�rend nous dit-on, est une vulgaire dette de 50 Fcfa contract�e quelques jours plus t�t par le jeune Brice, ma�on de son �tat.
Il est environ 14h lorsque Daniel Brice se rend � la boutique muni d�une pi�ce de 100 Fcfa. Le jeune homme, raconte t-on, veut s�acquitter de sa dette de 50 Fcfa et acheter des cigarettes avec le reliquat. A la boutique, il trouve le fr�re cadet de Innocent Ruzigaminturo, � qui il remet ladite pi�ce de 100 Fcfa. Alors qu�il attend d��tre servi par le tenancier, Daniel Brice est rappel� par des connaissances avec qui il s�entretient au sujet d�un travail � effectuer dans un chantier situ� � un jet de pierre du quartier.
De retour � la boutique pour rentrer en possession de ses cigarettes, il trouve Innocent Ruzigaminturo, qui r�clame avant toute chose le paiement de la dette de 50 Fcfa. Daniel Brice explique qu�il s�est d�j� acquitt� de ladite dette aupr�s du fr�re cadet du r�fugi� rwandais. Lequel nie tout en bloc.

Le ton monte d�un cran et le Camerounais est expuls� de la boutique par ses tenanciers. A d�faut qu�on lui remette son argent afin qu�il aille se d�brouiller ailleurs, rapporte le quotidien Mutations dans sa livraison n�2653 du mardi 11 mai 2010, � Daniel Brice est assomm� avec une barre de fer derri�re le cr�ne. Sa m�choire est �galement taillad�e � l�aide d�un couteau. La rudesse du choc et l�impact des coups de boutoir sont tels que la victime titube ; mais reste consciente.
Le ma�on est secouru par un proche � qui il raconte ce qui vient de lui arriver. Ce dernier tente de lui faire entendre raison lorsque Daniel Brice manifeste l�envie de retourner prendre sa pi�ce de 50 Fcfa. Des efforts physiques de trop. La victime est prise de vertiges et vomit du sang. Elle saigne du nez, en plus du saignement abondant occasionn� par la longue entaille sur la m�choire.
Daniel Brice Evina est conduit dans un centre de sant� non loin de son domicile o� il passera la nuit de vendredi � samedi dans le coma.
Econduit tour � tour de l�h�pital de district de sant� d�Efoulan et de l�h�pital central de Yaound�, il est transport� au Centre hospitalier universitaire (CHU), o� il d�c�de samedi matin �.

Apr�s le drame apprend-t-on, Innocent Ruzigaminturo, que l�on pr�sente comme un ex-capitaine de l�arm�e rwandaise, se rend � la brigade de gendarmerie d�Efoulan o� il d�clare avoir re�u la visite d�un bandit et a ripost�.
Le Rwandais n�est point inqui�t� et ressort libre de tous ses mouvements. Ce qui met en col�re l�oncle du d�funt, M. Efouba, chef du quartier, qui s�est rendu � la brigade de gendarmerie pour s�assurer que les bourreaux de son neveu Daniel Brice Evina y �taient bien d�tenus.
C�est au sortir de la brigade, furieux, qu�il aper�oit Innocent Ruzigaminturo qui fait vite d�emprunter un taxi. Le Rwandais est pris en chasse par M. Efouba au volant de son v�hicule personnel. Gr�ce � son intervention, la gendarmerie mettra la main sur le Rwandais.
Entretemps le fr�re cadet de M. Ruzigaminturo est port� disparu.

D�chir�s par l��moi, les parents de Brice, souhaitent n�anmoins que lumi�re soit faite sur ce meurtre dont certains craignent d�j� que cela ne d�bouche sur un incident diplomatique. Affaire � suivre�

Source: Le Messager – Repr�sailles: Chasse aux Rwandais � Yaound� – 14 mai 2010.

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mai 19, 2010   5 Comments

Rwanda: Intemp�ries meurtri�res dans le nord-ouest

Intemperies dans le Nord-Ouest

Intemperies dans le Nord-Ouest

Kigali – Au moins sept personnes ont �t� tu�es par des intemp�ries qui ont provoqu� le d�placement de plusieurs milliers d’autres dans le nord-ouest du Rwanda, rapporte lundi la radio nationale, citant le ministre des R�fugi�s et de la Gestion des catastrophes naturelles, Marcel Gatsinzi.

De violents orages survenus dans la r�gion pendant le week-end ont provoqu� des inondations qui ont d�truit des centaines de maisons dans les districts de Rubavu et Nyabihu.

� Le gouvernement rwandais, en collaboration avec les organisations humanitaires, est en train de voir comment reloger les populations d�plac�es dans des r�gions non expos�es aux catastrophes naturelles �, a d�clar� M. Gatsinzi.

La r�gion nord-ouest du Rwanda, qui avoisine la for�t naturelle de Gishwati, est souvent le th��tre de catastrophes naturelles provoqu�es par des inondations.

Vers la fin de la semaine pass�e, les pluies torrentielles ont aussi caus� des d�g�ts mat�riels dans le district de Nyamagabe en province du Sud, sp�cialement dans les secteurs surplombant la Cr�te Congo-Nil. Elles ont endommag� les routes et d�truit une dizaine de maisons. Aucun mort n�a �t� rapport� dans cette r�gion du Sud-ouest du pays.

[ARI-RNA]

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mai 18, 2010   No Comments