Tribune d'Information sur le Rwanda

Posts from — septembre 2011

Rwanda: G�rald Gahima au sujet des g�nocides commis contre les Hutus et contre les Tutsis

G�rald Gahima, ancien proche de Paul Kagame et ancien procureur g�n�ral du Rwanda actuellement en exil aux Etats-Unis d’Am�rique, r�pond aux questions de Marianne2.fr pos�es par R�gis Soubrouillard.

Question:

Vous avez �t� procureur de la R�publique de Kigali. Que saviez-vous des crimes commis en 1994 au Rwanda�?

Gerald Gahima, Procureur du Rwanda sous le r�gime FPR

Gerald Gahima:

Nous ne nions pas les atrocit�s commises par le FPR contre les Hutus. Nous ne nions pas non plus l�existence d�un g�nocide. Nous demandons la reconnaissance des violations des droits humains, crimes de guerre, crimes contre l�humanit�, l�assassinat de dizaines de milliers de personnes innocentes hutus. Le gouvernement nie ces atrocit�s. Elles ne figurent pas dans l�histoire politique officielle du pays. Tant que ces crimes ne seront pas reconnus, justice n�aura pas �t� rendue, les survivants de ces crimes ne seront pas autoris�s � s�en souvenir et ceux qui ont p�ri seront oubli�s. L�exclusion du pouvoir et la non-reconnaissance de ces atrocit�s restent les principales sources de tensions entre hutus et tutsis. Les plaies sont toujours � vif et une reconstruction pacifique ne saurait avoir lieu tant qu�elles n�auront pas �t� referm�es.

Aux environs du 15 mars 1994, j��tais membre du FPR,�deux semaines avant le g�nocide, j�ai t�moign� aux Nations Unies et � Washington que la situation �tait explosive. Dans mes fonctions de procureur, j�estime qu�il y a eu des crimes de guerre et crimes contre l�humanit�. Je ne peux pas confirmer l�existence d�un g�nocide. Mais le Haut Commissariat des Nations unies fait �tat�d�un ��g�nocide�� commis sur les r�fugi�s hutus au Congo. Notre organisation reconna�t ces crimes et le rapport des Nations Unies, et nous sommes pour que la v�rit� soit connue. Toutes les investigations et enqu�tes sur les attaques contre les Hutus et les r�fugi�s doivent �tre men�es. Mais en tant que membre du FPR et Tutsi, cela ne fait pas de moi un responsable du g�nocide.

Un g�nocide a �galement �t� planifi� � l�encontre des Tutsi en 1994. Je ne crois pas que le pr�sident�Habyarimana soit � l�origine de ce g�nocide comme le gouvernement du Rwanda le pr�tend. En tant que procureur de Kigali, je n�ai aucune preuve de son implication dans le g�nocide. Mon point de vue est que les personnes qui ont planifi� ce g�nocide l�ont fait apr�s sa mort. Ce qui ne signifie pas que certains membres de ce groupe n�ont pas planifi� le recours � des violences avant la mort d�Habyarimana. Je pense qu�il y a un lien entre l�assassinat du pr�sident Habyarimana et le g�nocide, mais cet assassinat ne justifie en rien le g�nocide. Cela a eu un impact, a peut-�tre �t� utilis� comme un pr�texte, mais rien ne justifie de tels massacres.

 

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septembre 28, 2011   No Comments

Gerald Gahima au sujet de l�assassinat de l�ancien Pr�sident Rwandais Habyarimana

R�gis Soubrouillard de Marianne2.fr a voulu savoir ce que l’ancien Procureur G�n�ral du Rwanda dans le gouvernement du FPR, G�rald Gahima, pense de l’assassinat du Pr�sident Habyarimana en 1994:

Question:

Que savez-vous sur l�assassinat de l�ancien pr�sident Habyarimana ? Certains vous reprochent de vous montrer tr�s vague sur cette question�?

Gerald Gahima, Procureur du Rwanda sous le r�gime FPR

R�ponse de G�rald Gahima:

L�attaque contre le Pr�sident �tait un crime. Ceux qui en sont responsables doivent �tre traduits en justice. Je n��tais pas un soldat, je ne suis en rien m�l� � la planification ni � l�ex�cution de l�assassinat de l�ancien pr�sident. Contrairement � Kagame, je soutiens les investigations de la justice fran�aise, je ne dis pas que les all�gations port�es individuellement contre des personnes sont correctes. Quels que soient ceux qui sont mis en cause par les investigations en cours, ils doivent rendre des comptes et s�expliquer devant la justice.

[Marianne2.fr]

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septembre 27, 2011   1 Comment

Juge Alice Rulisa montre ses couleurs dans le proc�s de Victoire Ingabire

Aujourd’hui le 26 Septembre 2011 dans le proc�s de Mme Ingabire Victoire la pr�sidente des juges Mme Alice Rulisa a montr� sa couleur et perdu ses p�dales. Elle est m�me all�e jusqu�� insulter l��quipe de d�fense de Mme Ingabire en disant que cette �quipe est compos�e de � barbares � .

Victoire Ingabire en menottes, exhortant au courage

Victoire Ingabire en menottes, exhortant au courage

L��quipe de d�fense venait d�expliquer que le dossier de Mme Ingabire comprendrait beaucoup d’�l�ments qui violent la loi rwandaise. A titre d�exemple ils disaient que c�est ill�gal de poursuivre quelqu�un de l�id�ologie du g�nocide en se basant sur des �vidences, preuves ou indices datant de 2000 alors que la loi r�gissant ce crime a �t� promulgu�e en 2008.

En plus, la loi r�gissant le terrorisme est en vigueur depuis 2009 et le minist�re public se sert des preuves d�avant cette date et m�me de 2000 pour accuser Madame Ingabire de terrorisme. Selon cette �quipe de d�fense la loi n�est pas r�troactive.

Cette �quipe aussi a soulev� le tribunal ne peut accepter des accusations sur lesquelles l’inculp� n�a jamais �t� interrog� au cours de l’instruction ni par la police judiciaire ni par le bureau du procureur.

Par ailleurs selon l��quipe de d�fense a soulev� le probl�me d’extraterritorialit� de certains crimes en relevant le fait que le minist�re public rwandais se sert des actes et discours que Mme Ingabire aurait faits ou prononc�s en dehors du territoire rwandais.

Cette �quipe de d�fense demandait aux juges de prendre une d�cision d�enlever dans le dossier des preuves du minist�re public qui datent d�avant la promulgation des lois.

Apr�s cet expos�, la pr�sidente des Juges Alice Rulisa s�est montr�e tr�s surprise et est devenue furieuse contre l’�quipe de d�fense. Sur demande du Minist�re public qui avoua sa surprise et demanda du temps pour faire des recherches sur les all�gations de l’�quipe de d�fense, la cour a d�cid� d’ajourner les s�ances jusqu’� Mardi 5 Octobre.

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septembre 26, 2011   No Comments

G�rald Gahima nie vouloir remplacer une � �lite � tutsi par une autre � �lite � tutsi au Rwanda

G�rald Gahima, d’ethnie tutsi, est un ancien proche de Paul Kagame, un ancien procureur g�n�ral du Rwanda sous le regime du FPR et un des fondateurs du Congr�s National du Rwanda. Il vit en exil aux Etats-Unis d’Am�rique.
R�gis Soubrouillard de Marianne2.fr lui a pos� la question suivante:

Question:

Certains observateurs rappellent votre ascension politique rapide au sein du FPR et estiment que votre organisation n�est int�ress�e que par la chute de Kagame. Ils s�interrogent sur la pertinence politique qu�il y aurait � remplacer une ���lite�� tutsi par une autre ���lite�� tutsi. Que r�pondez-vous � cela ?

Gerald Gahima, Procureur du Rwanda sous le r�gime FPR

R�ponse de G�rald Gahima:

Je r�p�te que je n�ai personnellement aucune ambition politique. Quant au RNC, ce n�est pas un groupe tutsi. La majorit� de nos membres sont des Hutus et notre organisation n�a cess� de cro�tre depuis dix mois. Notre strat�gie est de pr�senter une opposition unie. Mais nous sommes une organisation en exil. Nous cherchons � nous ouvrir et � d�battre, � travailler avec d�autres groupes d�opposition. Mais dans le m�me temps, Kagame d�pense beaucoup d�argent pour sa propre propagande dans la diaspora. Il organise des r�unions, encore � Paris cette semaine, pour expliquer que ce que nous disons est faux. S�il fait cela, c�est que nous avons quand m�me un impact. Le changement ne viendra que du compromis, pas des Hutus, des Tutsis ou de la diaspora. C�est pour cela que nous sommes favorables � l�ouverture de n�gociations sur une transition d�mocratique qui inclurait toutes les tendances politiques, ethniques, etc.
Aucun groupe ethnique ne doit dominer un autre groupe, cela vaudrait �galement si les Hutus acc�daient au pouvoir durablement, sans le partager. C�est ce que font les Tutsis aujourd�hui, mais malheureusement dire �a aujourd�hui est impossible, sinon � passer vingt ans en prison.

[Marianne2.fr]

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septembre 26, 2011   No Comments

Paradoxe: “Je n’ai pas d’ambitions politiques”, d�clare le fondateur du Congr�s National du Rwanda G�rald Gahima

Gerald Gahima, Procureur du Rwanda sous le r�gime FPR

Ancien procureur g�n�ral du Rwanda, autrefois proche de Paul Kagame, G�rald Gahima a fond� le Congr�s national du Rwanda, une plate-forme politique qui se veut une alternative au FPR. Il a eu un entretien avec R�gis Soubrouillard de Marianne2.fr:

Question de Marianne2.fr:

Vous �tes actuellement en exil aux Etats-Unis. Pourquoi avoir choisi l�exil�?

R�ponse de G�rald Gahima:

Ce n��tait pas une obligation mais aujourd�hui le Rwanda est un pays � la fois myst�rieux et dangereux qui pr�sente une fa�ade d�mocratique, contr�l� par un seul homme qui a la main sur toutes les institutions : l�ex�cutif, la justice, le parlement, le parti au pouvoir et la soci�t� civile. Donc toute personne ou organisation qui n�est pas en phase avec la politique du pr�sident Kagame est potentiellement en danger. C�est un pays tr�s �troitement contr�l�. Aujourd�hui, si j��tais au Rwanda, je risquerais la prison ou ma vie. C�est ce qu�ont subi la plupart des opposants � Paul Kagame. Certains de mes coll�gues ont �t� condamn�s � vingt ans de prison.

C�est pour ma s�curit� personnelle que j�ai choisi l�exil. A l�heure actuelle, de nombreuses personnes quittent ou souhaiteraient quitter le pays car elles ne supportent plus la dictature et l�oppression, mais elles ne peuvent pas sortir du pays.

J�esp�re pouvoir revenir au Rwanda un jour. Personnellement, je n�ai pas d�ambitions politiques, je n�ai pas de d�sir de faire partie d�un gouvernement rwandais. Ma seule ambition est de travailler � des changements politiques, notamment persuader la communaut� internationale de nous aider � convaincre Kagame qu�il doit ouvrir l�espace et le d�bat politique � une opposition sans violence, sans oppression. Quand ce jour arrivera, je reviendrai au Rwanda.

[Marianne2.fr]

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septembre 25, 2011   No Comments

“Le Rwanda est un volcan pr�t � exploser”, Gahima.

Parlant de la position du Congr�s National du Rwanda et des tensions ethniques existantes au Rwanda, R�gis Soubrouillard de Marianne2.fr a pos� � G�rald Gahima la question suivante:

Ne craignez-vous pas d�ouvrir la bo�te de Pandore et de raviver les tensions entre les communaut�s�?

R�ponse de G�rald Gahima:

Nous ne craignons pas d�ouvrir la boite de Pandore car nous croyons que le Rwanda est une bombe � retardement. Les ressentiments sont forts dans les deux communaut�s. Il n�est plus possible de mettre la poussi�re sous le tapis. En Bosnie, quand les Serbes ont tu� des musulmans, les Serbes ne voyaient dans les musulmans qu�une variante des Ottomans honnis qui avaient conquis la Serbie six cents ans plus t�t. Les comptes de ce conflit n�avaient jamais �t� sold�s. C�est en ce sens que le Rwanda est aussi un volcan pr�t � exploser.
Aujourd�hui, la politique d�exclusion du pr�sident Kagame ne fait qu�exacerber les tensions et accentue chaque jour le risque de nouvelles violences.
Sans changements pacifiques, je crains des soul�vements violents. La dictature ne pourra pas durer et sera renvers�e dans la violence. Mais je ne souhaite pas que le pays en arrive � de telles extr�mit�s compte tenu des terribles pr�c�dents qu�a connus le pays. Le changement n�est pas seulement n�cessaire. Il est urgent.

[Marianne2.fr]

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septembre 23, 2011   1 Comment

Rwanda: Assassinat du Journaliste Rugambage: Didace Nduguyangu condamn� � dix ans de prison, un autre suspect relax�

La cour supr�me du Rwanda a rendu son verdict, le 15 septembre 2011, dans le proc�s des deux meurtriers pr�sum�s du journaliste Jean-L�onard Rugambage, r�dacteur en chef adjoint du bimensuel Umuvugizi, abattu de quatre balles � bout portant devant son domicile de Kigali, le 24 juin 2010. Didace Nduguyangu a �t� condamn� � dix ans de prison tandis qu�Antoine Karemera, officier de police, a �t� innocent�. A ce jour, les interrogations sur la culpabilit� de ces individus et sur la capacit� de la justice � d�lib�rer de mani�re ind�pendante restent enti�res.

“La d�cision de la justice rwandaise nous laisse tr�s sceptiques. Elle pose davantage de questions qu�elle n�apporte de r�ponses. Pourquoi l�un des suspects est-il condamn� et l�autre relax�? Pourquoi les avoir maintenu tous les deux en d�tention alors que seul le premier avait reconnu sa culpabilit�? Est-il vraiment coupable et �cope-t-il d�une sanction ad�quate�?”, s�interroge Reporters sans fronti�res.

“Apr�s l�assassinat du journaliste, nous avions demand� � la France, qui r�tablissait ses relations diplomatiques avec le Rwanda, et � la d�l�gation de l�Union europ�enne � Kigali de veiller � la mise en place d�une enqu�te ind�pendante sur cet homicide. Cette requ�te est rest�e sans suite. La seule piste de la vengeance personnelle a �t� �tudi�e, pas celle de l�implication possible des autorit�s rwandaises”, a ajout� l�organisation.

Juste avant sa mort, Jean-L�onard Rugambage avait publi� un article accusant les autorit�s d��tre responsables de la tentative d�assassinat perp�tr�e, le 19 juin 2010, � Johannesburg, contre le g�n�ral en exil Kayumba Nyamwasa. Le r�dacteur en chef d�Umuvugizi, Jean-Bosco Gasasira, avait � l��poque accus� le gouvernement d�avoir commandit� l�assassinat de son employ�, des all�gations jug�es “sans fondements” et rejet�es par la ministre des Affaires �trang�res, Louise Mushikiwabo.

Le 28 juin 2010, la police avait proc�d� � l�arrestation de deux suspects. Selon les autorit�s, l�un d�entre eux, Didace Nduguyangu, �tait pass� aux aveux et avait expliqu� � la police qu�il avait “commis cet acte pour se venger de ce journaliste qui a massacr� son fr�re pendant le g�nocide commis contre les Tutsis en 1994.”

Accus� de “meurtre” pendant la p�riode g�nocidaire, puis condamn� � un an d�emprisonnement pour “outrage � la cour”, Jean-L�onard Rugambage avait �t� d�tenu pendant onze mois, entre 2005 et 2006, avant d��tre finalement acquitt�.

Les 12 et 13 septembre derniers, Reporters sans fronti�res a soulev� la question du manque de libert� de la presse au Rwanda � l�occasion de la venue en France du pr�sident Paul Kagame. L�organisation a d�abord interpell� le chef de l�Etat rwandais lors d�une conf�rence tenue � l�IFRI avant de manifester devant l�h�tel Ritz, � Paris, o� il recevait une d�l�gation du patronat fran�ais.
[Reporters Sans Frontieres]

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septembre 22, 2011   No Comments

Rwanda: “La position de la communaut� internationale vis-�-vis de Kagame est tr�s d�cevante”, Gahima.

Extrait de l’entretien entre l’ancien procureur g�n�ral du Rwanda G�rald Gahima et R�gis Soubrouillard de Marianne2.fr:

Marianne2.fr:

Comment qualifieriez-vous la position de la communaut� internationale vis-�-vis de Paul Kagame ?

G�rald Gahima:

La position de la communaut� internationale est tr�s d�cevante. Le pr�sident Kagame a exploit� et continue d�exploiter le g�nocide. En 1994, la communaut� internationale et notamment les m�dias ont laiss� le g�nocide se d�rouler en silence, sans intervenir.

Compte tenu des craintes que suscite le spectre du g�nocide, Kagame fait du chantage aux puissances occidentales. La communaut� internationale et les m�dias n��voquent jamais la question des droits de l�homme, de la d�mocratie, les agressions contre les pays voisins.

Le message de Kagame est simple�: ��Vous n�avez pas �t� capables de pr�venir un g�nocide, qui �tes-vous pour m�interroger sur la question des droits de l�homme, ma conception de la d�mocratie ? �. Les d�mocraties internationales ont fait preuve de l�chet�, elles en payent le prix.

[Marianne2.fr]

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septembre 22, 2011   1 Comment

Rwanda: �La r�ception de Kagame par le pr�sident Sarkozy est choquante�, Gahima.

�Kagame a tu� plus de gens que Kadhafi!� s’indigne Gahima.

Ancien procureur g�n�ral du Rwanda, autrefois proche de Paul Kagame, G�rald Gahima a fond� le Congr�s National du Rwanda, une plate-forme politique qui se veut une alternative au FPR. A l�heure o� le pr�sident Nicolas Sarkozy recevait Paul Kagame, il d�nonce dans Marianne2 l’immense danger que repr�sente celui qu’il appelle le dictateur minoritaire.

Marianne2.fr:

Nicolas Sarkozy a re�u � Paris le pr�sident Kagame, comment percevez-vous le fait que la France lui d�roule le tapis rouge ?

G�rald Gahima:

En tant que Rwandais, je suis favorable � l��tablissement de bonnes relations entre le Rwanda et la France, mais la r�ception du pr�sident Kagame par le pr�sident Sarkozy me para�t surprenante, voire choquante. La France a montr� ces derniers mois son implication et sa volont� de faire tomber Kadhafi, pour les crimes commis contre des civils innocents. Le pr�sident Kagame a commis des atrocit�s contre le peuple rwandais et selon un rapport de l�ONU, il s�est rendu responsable de crimes particuli�rement graves contre le peuple congolais. Sa responsabilit� est engag�e.

Je m�interroge sur la pertinence de la politique �trang�re fran�aise. Cela n�a aucun sens d�engager son arm�e contre un dictateur pour d�rouler le tapis rouge � un autre tyran responsable de crimes contre l�humanit� dans le m�me temps. Pourquoi d�barque-t-on Kadhafi du pouvoir pour recevoir Kagame quelques semaines apr�s ? Est-ce que Paul Kagame a tu� des gens�? Oui�! Et bien plus que Kadhafi. Pourquoi un tel silence des puissances internationales, que Kagame ne cesse d�ailleurs d’exploiter ?

[Propos recueillis par R�gis Soubrouillard - Marianne2.fr]

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septembre 21, 2011   No Comments

Le Pr�sident Eric Nshimyumuremyi du parti d’opposition PS Imberakuri – Kicukiro, victime d’une tentative d’assassinat � Kigali

par Alexis Bakunzibake,
PS Imberakuri.

Suite � la tentative d’assassinat sur le pr�sident du parti P.S. IMBERAKURI dans le district de Kicukiro ce jeudi, 15 Septembre 2011, le parti P.S. IMBERAKURI informe le peuple Rwandais, les amis du Rwanda et IMBERAKURI en particulier de ce qui suit:

Eric Nshimyumuremyi
PS Imberakuri

Ce jeudi 15 Septembre 2011, entre 17 et 18 heures, le pr�sident du parti P.S. IMBERAKURI dans le district de Kicukiro, Mr. Eric NSHIMYUMUREMYI a �t� victime d�une tentative d�assassinat � l�arme � feu qui a eu lieu � Gikondo, dans le quartier de Sodoma, pr�s des entrep�ts de la MAGERWA. Il rentrait � la maison apr�s avoir assist� au proc�s de la pr�sidente du parti FDU-INKINGI, Mme Victoire INGABIRE UMUHOZA, comme cela est d�j� une habitude pour les membres des partis d�opposition politique au gouvernement dirig� par le FPR. Bien que nous ayons �t� inform�s qu’il a �t� transport� � l’h�pital CHUK, nous ne savons pas son �tat actuel parce que la police emp�che tout acc�s � l’h�pital. Le tireur se serait d�abord enfui, mais il semblerait qu’il a �t� arr�t� par la police.

Cet acte odieux survient apr�s qu�un officier de la police de haut rang, le Superintendant Bertin MUTEZENTARE ait d�clar� aux militants venus participer au proc�s de Mme INGABIRE que le Secr�taire g�n�ral des FDU-INKINGI ne m�ritait que d��tre fusill�. Le fait qu�un haut responsable de la police ait fait cette d�claration et que cette tentative d�assassinat survient quelques jours seulement apr�s indique clairement que le temps d’�liminer les opposants politiques au r�gime actuel du FPR est arriv�.

Le parti P.S. IMBERAKURI r�it�re son appel pressant � la population rwandaise et aux amis du Rwanda de se lever comme un seul homme afin d�alerter la communaut� internationale sur la r�pression cruelle endur�e par le peuple rwandais de la part de son gouvernement. Plus important encore, le peuple rwandais devrait se lever et se battre pour ses droits si bafou�s maintenant que des �tres humains sont d�sormais tout simplement abattus comme des animaux.

Le parti P.S. IMBERAKURI r�it�re �galement ses appels de d�tresse � la communaut� internationale � venir � la rescousse de la population rwandaise en danger, car, continuer � garder le silence devant un crime �vident est consid�r� comme une complicit�.

Alexis BAKUNZIBAKE,
Premier vice-pr�sident du parti P.S. IMBERAKURI.

[COMMUNIQU� DE PRESSE n 017/P.S. IMB/011]

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septembre 19, 2011   No Comments