De l’anglais au Gabon : Ali Bongo coupe court � la pol�mique

Le pr�sident gabonais Ali Bongo et son �pouse Sylvia (� gauche) ont �t� re�us par le couple pr�sidentiel rwandais, Paul et Jeanette Kagame, le 5 octobre, � Kigali.

Concluant une visite de deux jours au Rwanda lors d’une conf�rence de presse avec son homologue Paul Kagame, le pr�sident gabonais Ali Bongo est revenu sur la pol�mique autour de sa volont� de faire de l�anglais une des langues officielles de son pays. Pol�mique ��ridicule��, selon le pr�sident gabonais.
De nombreuses interrogations avaient �merg� lorsque, � une dizaine de jours du sommet de la Francophonie, la pr�sidence gabonaise avait annonc� qu’Ali Bongo allait se rendre � Kigali ce week-end notamment pour voir s’il y avait mati�re � s’inspirer du Rwanda dans le domaine du bilinguisme. Pour rappel, Kigali, qui accuse la France d�avoir soutenu le r�gime g�nocidaire de 1994, a fait de l�anglais sa troisi�me langue officielle avant de devenir membre du Commonwealth en 2009.

Couper court � la pol�mique. C�est donc en substance ce qu�a souhait� faire le pr�sident gabonais samedi. Interrog� sur l��moi provoqu� dans la francophonie par sa visite au Rwanda, Ali Bongo n�a pas m�ch� ses mots�: ��Tout ceci est ridicule, je dis bien ridicule. Il y a des probl�mes beaucoup plus graves aujourd�hui auxquels nous avons � faire face que de perdre notre temps � pol�miquer sur une question comme celle-l�, qui est tout simplement ridicule. En fin de compte, je qualifierais tout ceci de temp�te dans un verre d�eau.��

Un avis partag� par le pr�sident Kagame�: ��Nous ne nous serions pas rencontr�s pour discuter de ces petites choses. Le pr�sident n�aurait pas abandonn� toutes les choses qu�il �tait en train de faire et venir ici pour simplement parler de langues. Je suis s�r que le pr�sident n�y pensait m�me pas. Je peux vous assurer que c��tait quelque chose que nous n�avions pas dans notre agenda et dont nous n�avons m�me pas parl�.��

En effet, pendant ces 48 heures, les deux chefs d�Etat ont souhait� mettre en avant leur volont� affich�e de coop�ration, notamment �conomique, sans cependant faire d�annonce pr�cise.

Source: RFI.