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Paul Kagame asubije inyeshyamba za M23 muri Congo

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Comments

  1. Afande Mugabo Damien from Kampala, Kampala, Uganda says:

    Rwanda: Crimes du FPR en RDC, un ex-soldat exil� t�moigne
    � Je vais vous livrer mon t�moignage sur ce qui s�est pass� au Congo, o� j��tais soldat de l�APR (devenu RDF Rwandese Defense Force) avant d��tre affect� � la DMI (Directorate of Military Intelligence). On nous a envoy�s � Kisangani tuer les r�fugi�s sur le commandement du capitaine Shema de la DMI et le sous-lieutenant Franck Bashimake. Jusqu�� Kisangani les r�fugi�s dans leur fuite marchaient sur les routes, arriv�s � Kigangani, ils ont �t� bloqu�s par le fleuve, c�est l� qu�ils ont p�ris. C�est ce qui s�y est pass� que je vais vous raconter amis Rwandais �. D�clare l�ex-DMI qui se reconnait lui-m�me �tre un ex tueur du FPR, aujourd�hui r�fugi� en Europe, et qui n�a pas voulu d�voiler son nom ni son adresse pour sa s�curit� et celle de sa famille. Il a livr� son r�cit en Kinyarwanda � la radio Itahuka le samedi 09 f�vrier. Radio Itahuka est une webradio fond�e par la plateforme du � RNC �, une plateforme initi�e et dirig�e par d�anciennes personnalit�s du FPR, autrefois proches de Paul Kagame.
    Un r�fugi� transform� en tueur
    N� � Rutshuru � l�Est du Congo, cet ex-DMI est un descendant des anciens r�fugi�s tutsis chass�s du Rwanda en 1959. Il a int�gr� la r�bellion du FPR en 1993, un an avant la victoire de ce mouvement sur le r�gime de Habyarimana. Peu apr�s, il a �t� affect� � la fameuse DMI (Directorate of Military Intelligence), le service de renseignement militaire rwandais mis en cause pour son r�le dans l�ex�cution de plusieurs milliers de Rwandais et �trangers.
    � Je veux donner globalement mon t�moignage sur les dirigeants rwandais et ce qu�ils ont fait depuis que le FPR a d�clench� la guerre de lib�ration ; je vais vous le dire parce que �a me fait tr�s mal au c�ur et c�est cela qui m�a pouss� � s�exiler encore � d�clare-t-il.
    Un objectif : liquider tout Hutu sur le sol congolais

    (Sur l’image: ce sont des r�fugi�s hutus rwandais au Congo achemin�s par le train sur l’ordre de l’APR vers lents endroits cach�s o� ils ont �t� tous tu�s).

    �On attaquait les Rwandais et les massacrait sauvagement et de fa�on inimaginable, celui qui nous commandait et qui �tait � son tour sous les ordres des g�n�raux Paul Kagame et Jacques Nziza, nous demandait � ce que tout r�fugi� hutu sur le sol congolais soit assassin�, et ils ont annonc� que celui qui refusera de le faire sera ex�cut� sur le champ. (�) parmi mes coll�gues il y en a qui furent ex�cut�s par ce qu�ils refusaient d�ob�ir aux ordres � ; � On embarquait les r�fugi�s qui s�enfuyaient de Tingi-Tingi (camp de r�fugi�s NDRL) dans les camions et les acheminait dans plusieurs endroits : il y en a qu�on a conduit sur l�autre c�t� du fleuve, un endroit qu�on appelait � rive gauche �.

    C�est des milliers et des milliers qu�on y a massacr�s. Un autre lieu c�est Devansende � 59 kilom�tres de la ville de Kisangani : � ce lieu on y a massacr� plusieurs milliers de personnes. On avait creus� des trous o� on jetait des corps, on ne faisait pas distinction : enfants, femmes et personnes �ges, tout le monde y passait parce que les ordres �taient de tuer tout ce qui est Hutu sur le sol congolais. On employait tous les moyens � notre disposition : balles, agafuni (petite houe), sac plastique sur la t�te, attacher les mains par derri�re, etc.� �, Continue-t-il. � On a tu� jusqu�� s��puiser. Certains r�fugi�s mourant m�me de faim. Le capitaine Shema nous disait que nous nous fatiguons en se donnant pour notre pays. � Ils sont nombreux si on ne les �radique pas ils vont revenir nous chasser dans le pays � aimait-il r�p�ter (42 :05).

    Ce t�moin revient �galement sur les massacres perp�tr�s � Mbandaka, dans la r�gion d��quateur : � Sur la rive gauche de Mbandaka, on y a massacr� �galement beaucoup de gens, car les r�fugi�s y �taient coinc�s, ils ne pouvaient plus avancer, les religieux qui ont tent� de s�interposer ont subi � leur tour le m�me sort. Apr�s leur mort on a pill� leurs v�hicules qu�on a utilis� par apr�s pour transporter et br�ler les corps �.

    � Les gens qu�on massacrait �taient tous des civils, par exemple � Rafasenti, on a fait croire aux r�fugi�s qu�on allait les ramener au Rwanda, on les a fait monter dans plusieurs camions, on a charg� surtout les hommes, plus de 4000 en tout. Ils ont �t� tous tu�s le m�me jour � � Ceux qui ont �chapp� � la mort, c�est ceux que le HCR ramassait un peu partout dans les for�ts, ce sont les seuls qui ont pu nous �chapper. (�) Nos activit�s criminelles se sont d�roul�es de 1997 jusqu�� 1998 quand Laurent Kabila nous a pri� de partir � pr�cise l�ex- agent de la DMI.

    Ne pas laisser de traces

    D�apr�s le t�moin, tout �tait fait pour ne pas laisser des traces de ces massacres, car d�j� la communaut� internationale suivait de pr�s la situation de ces r�fugi�s. � On avait creus� les fosses dans les alentours de la ville de Kisangani ; tout �tait bien planifi� et pilot� de haut par le G�n�ral Paul Kagame. On empilait les corps dans ces fosses comme les st�res de bois de chauffage. En haut, on couvrait avec des b�ches, cela nous permettait d�ouvrir facilement et mettre d�autres corps puis bruler une fois les trous remplis. Chaque nuit on utilisait un bateau de moteur pour transporter les cendres et les jeter dans le fleuve za�re. Dans tout ce qu�on faisait, on nous ordonnait de ne pas nous reposer, on �tait oblig� d�ex�cuter les ordres pour ne pas � notre tour y laisser nos vies. On �tait des petits soldats aux ordres du G�n�ral Paul Kagame, du G�n�ral Nziza, et du G�n�ral Kabarebe qui �tait notre chef direct sur le terrain, le capitaine Shema commandait quant � lui notre section � rapporte le t�moin.

    Les tueurs �taient minutieusement choisis

    D�apr�s le t�moin, les tueurs �taient minutieusement choisis, ils �taient s�lectionn�s parmi les Tutsi venus du Congo, car selon lui, le commandement de l�APR ne fait pas confiance aux Tutsi venus d�Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie pour ex�cuter cette mission, qui se devait �tre rapide, bien faite et surtout discr�te. Le choix se portait en grande partie sur les Tutsi originaires du Congo. Le t�moin affirme m�me que les gardes rapproch�s de Paul Kagame, ceux qui veillent � sa s�curit� et ses biens, sont ceux qui viennent du Congo, car l�homme fort du Rwanda ne ferait pas confiance � ses compatriotes venus d�Ouganda, de Tanzanie et du Burundi.

    � Avant les massacres, une r�union s�est tenue un soir dans la ville de Kisangani, dirig�e par le capitaine Shema aujourd�hui Major, et son adjoint le lieutenant Bashimake qui est aujourd�hui capitaine et chef de la brigade 408 de police � Ruhengeri. Au cours de cette r�union, une question nous a �t� pos�e : � selon vous pourquoi ici vous n��tes que d�une seule ethnie ? � nous avons r�pondu, � nous n�en savons rien �. C�est ainsi qu�ils nous ont expliqu� que si nous ne sommes que des Tutsi, c�est que nous avons un travail � faire sans pr�ciser de quoi il s�agissait � .

    � On se connaissait pas car on venait de bataillons diff�rents, (�). Capitaine Shema nous expliquait que c��tait l��tat major qui nous avait choisi pour ce travail ; c�est pourquoi il ne fallait pas dire � je refuse de le faire ou je suis malade �. A Kigali pour nous s�lectionner, on regardait o� l�on est n�, la famille et notre pays d�origine � affirme le t�moin.

    Tenir �loigner les t�moins g�nants

    Le t�moin livre �galement son r�cit sur tout ce que son escadron faisait pour tenir loin les t�moins, surtout les ONG qui �taient nombreuses � entreprendre les d�marches afin de connaitre le sol des r�fugi�s. � On nous ordonnait de retenir les humanitaires dans la ville de Kisangani, si n�cessaire de leur tirer dessus pour les faire croire que certains endroits �taient dangereux. Je vous donne l�exemple de la Croix rouge, on a tu� certains de ses membres. Parce qu�ils �taient obstin�s � connaitre la v�rit� � dit-il.

    D�apr�s lui les humanitaires ont �t� emp�ch�s de se rendre sur les lieux de massacres, avant que les bourreaux n�aient fini leur travail. � On a contenu les humanitaires � Kisangani jusqu�� ce qu�on transf�re les corps � 150km � l�int�rieur de la for�t pour ne pas laisser de preuves aux enqu�teurs. (�) Capitaine Shema et Lieutenant Frank Bashimake nous ordonnaient de travailler 24 heures sur 24 sans se reposer �. affirme-il avant d�ajouter qu�ils ont m�me tir� avec des armes lourdes sur les avions des Nations Unies qui survolaient la zone des tueries pour tenter de comprendre ce qui se passait. � Quand on tirait sur un avion, il ne repassait plus au-dessus de la m�me zone � dit-il.

    � Quand les Nations Unies ont commenc� � soulever des soup�ons sur nos atrocit�s � Kisangani, la presse interrogeait Paul Kagame sur les massacres qui se commettaient sur le terrain. Ce dernier ne faisait que nier, Kabarebe qui dirigeait les soldats rwandais au Congo r�pondait la m�me chose, Kabila (p�re NDRL) niait aussi les faits. Ces derniers disaient tous qu�aucun r�fugi� hutu n�est tu� sur le sol congolais. Nous qui �tions sur place, on �tait �tonn� d�entendre cela, on suivait tout le temps la BBC �.

    L�ancien soldat donne m�me les exemples de certains officiels qui ont �t� �limin�s, car ayant supervis� les massacres, � le r�gime voulait s�assurer de leur silence �ternel �. C�est le cas de major Ruzindana et Birasa, qui ont �t� �limin�s par la DMI. Bagire qui est mort empoissonn�. � Ce dont je suis certain est que toute personne utilis�e dans les massacres soit, il part en exil soit il est tu�. Moi aussi quand j�ai quitt� le pays en mars 2006, on voulait m�assassiner. � Major Birasa, adjudant chef Abbas qui supervisait les massacres dans le camp Kami, lieutenant Rushoke qui �tait connu comme le plus cruel de tous, ils sont tous �t� assassin�s dans le camp Kami et puis transport�s vers Nyungwe – � affirme le t�moin.

    Les massacres au Rwanda

    Le t�moin a livr� �galement � la radio Itahuka certains cas de massacres au Rwanda auxquels il a assist� directement ou indirectement. Il revient sur les massacres qui se commettaient au stade r�gional de Ruhengeri (dans le Nord du Rwanda) en 1998, sur les ordres de Gasheja qui dirigeait le bataillon 408 Ruhengeri, et Gasana qui dirigeait la brigade 408 de Ruhengeri. D�apr�s lui, ces officiers ramassaient les gens � Nyakinama, Kinigi, Nyamutera et Giciye, et les rassemblaient dans le stade de Ruhengeri. Les personnes arrivaient au stade ligot�es dans les camions � conteneur, puis elles �taient peu � peu conduites vers le camp Mukamira pour y �tre achev�es. Selon le t�moin, les corps �taient transport�s dans les m�mes camions vers la for�t de Nyungwe dans un lieu qu�ils appelaient � Icyokezo �, pour y �tre brul�s.

    L�ancien DMI affirme que la for�t de Nyungwe a servi, en 1997 et 1998, de lieu o� l�on br�lait les corps des personnes tu�es un peu partout au Rwanda. Selon lui, Kugiti Kinyoni (tout pr�s de Kigali) il y avait des barri�res redout�es, les gens venant de Ruhengeri, Kibuye, Gitarama et Butare y �taient arr�t�s, on regardait l�origine de la personne et son faci�s. � On choisissait surtout les personnes qui ont encore la force de se battre, on appelait cela � d�courager les Hutu � ( guca imbaraga abahutu ).

    Il affirme que ce climat de terreur avait fini par persuader les gens de prendre des taxis car une fois mont� dedans, on n��tait pas s�r de rentrer, surtout ceux qui venant de Gisenyi et Ruhengeri ne franchissaient aucune barri�re. Ces derniers �taient arr�t�s puis conduits au camp Kami, un camp selon lui abritant en 1998, dans sa cave, une prison o� les gens �taient gard�s avant d��tre tu�s. � Tous ces massacres �taient coordonn�s et supervis�s par Jacques Nziza � dit-il. Pour transporter les corps de camp Kami vers la for�t Nyungwe, le t�moin affirme qu�ils utilisaient un camion bleu pill� au Congo de marque Benz.

    Usage massif de poison

    Le t�moin �voque aussi les cas d�assassinat par le poison. � Il y avait aussi les gens qui ont �t� assassin�s empoissonn�s, le march� de poison �tait dans les mains des Indiens, ce sont eux qui l�importaient au Rwanda pour le vendre � la DMI. Ce poison �tait inject� souvent par seringue. Le poison �tait le plus souvent utilis� pour assassiner les gens connus dont il �tait impossible d��liminer dans la masse sans attirer l�attention, c�est pourquoi ce sont les hauts grad�s comme le capitaine Mutiganda et le capitaine Burabyo qui s�occupaient personnellement d�utiliser cette m�thode.

    La personne � �liminer �tait soit invit�e � une r�union ou approch�e dans une f�te ; � on attendait qu�elle soit distraite pour mettre le poison dans son verre � affirme le t�moin qui dit que lui-m�me avoir �t� charg� un jour d�une mission d��liminer un coll�gue : � On m�a donn� un jour le poison � mettre dans le lait de Sankara qui �tait en prison � ce moment. Je ne l�ai pas fait car ce dernier �tait un homme int�gre, dans ses chansons, il d�fendait les droits des soldats. Ils n�ont pas su que je n�avais pas empoisonn� le lait de Sankara, et disaient � ce dernier, � tu as vraiment de la chance, tu ing�re le poison et tu es toujours en vie � �.

    Les massacres des r�fugi�s tutsis de Mudende

    L�ex agent de la DMI, revient �galement sur les massacres des r�fugi�s tutsis de 1959 qui sont revenus au Rwanda en 1995 apr�s 30ans d�exil au Congo. Le t�moin se dit choqu� que Paul Kagame et Nziza aient d�cid� de les �liminer pour attribuer leur mort aux rebelles hutus (abacengezi) venus du Congo, alors qu�� cette p�riode tout l�Est du Congo et la fronti�re �taient sous le contr�le du nouveau gouvernement rwandais.

    En effet, ces r�fugi�s � leur rentr�e au Rwanda, ont �t� install�s � Mudende, non loin de l�universit� qui porte le m�me nom, et � Nkamira. � Les massacres se sont d�roul�s la nuit, le matin tous les militaires qui gardaient le camp avaient �t� rappel�s �. Le g�n�ral Munyakazi qui dirigeait la brigade 211 de Gisenyi, et � qui les victimes ont fait appel durant les �v�nements, voulait se rendre sur les lieux des massacres pour intervenir mais il en a �t� emp�ch� parce que ceux qui commettaient ces assassinats �taient les hommes de Kagame venus de Kigali.

    Pourtant la garde rapproch�e de Paul Kagame est en majorit� compos�e des fils de ces personnes assassin�es. � Ces gardes ne le savent pas, c�est pourquoi je livre ce t�moignage � d�clare l�ancien agent de la DMI. � A ce moment, plusieurs militaires dont les parents des personnes assassin�es ce soir-l�, voulaient manifester, mais ils ont du se r�signer et regagner leurs camps apr�s que le g�n�ral Kagame les ait menac�s de tous les liquider �.

    Le 1er octobre 2010, les massacres des r�fugi�s hutus en R�publique d�mocratique du Congo entre 1996 et 2002 ont donn� lieu � un rapport d�enqu�te du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l�Homme connu sous le nom de Mapping Report. Selon ce rapport, ces massacres pourraient, si prouv�s devant un tribunal comp�tent, �tre qualifi�s de g�nocide.
    Jean Mitari
    Jambonews.net

  2. cyenge seminega from Kigali, Kigali, Rwanda says:

    nti tubyemera ahobariturahazi nimurwanda nibenewacu tujya nokubasura tukababona babimuyekoko babavana hafiyumupa kawakongo ariko ntibaba subije muri m23 ibyavuzwe nawo kapi sinabyemera nugushaka kunduteranya nama handa kuko bada shaka Abakongomani bavugi cyinyarwanda ariko nibashaka baba kunde kuko nabokwisangahariya sibo byaturutseho nabosibomana

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