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TPIR/RUDASINGWA – RUDASINGWA PRET A REVELER � TOUS LES DETAILS SUR L’ATTENTAT DU 6 AVRIL�

Washington, 4 novembre 2011 (FH) – Th�og�ne Rudasingwa, directeur de cabinet de Paul Kagam� avant d’entrer en dissidence en 2004, � exige � d’�tre entendu par le Tribunal p�nal international pour le Rwanda (TPIR) ou toute autre juridiction ind�pendante pour � divulguer tous les d�tails � sur l’attentat du 6 avril 1994, dont il impute la responsabilit� � l’actuel chef de l’Etat rwandais. � Je ne le demande pas, je l’exige �, a-t-il d�clar� vendredi � l’Agence Hirondelle.

Secr�taire g�n�ral du FPR en 1994, puis ambassadeur du Rwanda aux Etats-Unis (1996-1999) et, enfin, l’homme dans l’antichambre du pouvoir de Paul Kagam� (2000-2004), Th�og�ne Rudasingwa vit en exil aux Etats-Unis depuis 2005. Le 1er octobre 2011, il a rendu public sur sa page Facebook une confession en anglais, dans laquelle il accuse Paul Kagam� d’�tre � personnellement responsable de l’attentat � contre l’avion du pr�sident Habyarimana.

� Je confirme que Kagam� m’a dit en juillet 1994 qu’il �tait responsable de l’attentat. Je divulguerai tous les d�tails devant le TPIR, devant un juge fran�ais, ou devant toute autre juridiction internationale. D’autres preuves confortant mon t�moignage seront �galement produites dans ce cadre par d’autres t�moins de l’�poque �, a affirm� Rudasingwa � l’Agence Hirondelle.

Il a ajout� qu’il souhaitait � compara�tre aussi t�t que possible �, pr�cisant : � Je l’exige en tant que t�moin de l’un des �v�nements cruciaux du XXe si�cle, dont les cons�quences tragiques perdurent pr�s de 20 ans plus tard �.

En France, une enqu�te a �t� ouverte en 1998 suite aux plaintes des familles des membres d’�quipages fran�ais d�c�d�s dans l’attentat. D’abord men�e par le juge Brugui�re, qui avait conclu en 2006 � la responsabilit� du FPR, l’instruction est d�sormais entre les mains de deux juges anti-terroristes, Nathalie Poux et Marc Tr�vidic.

Les r�sultats d’une expertise balistique effectu�e � leur demande in situ, � Kigali, en septembre 2010, sont toujours attendus.

Le Bureau du Procureur aupr�s du TPIR s’est toujours refus� � enqu�ter sur l’attentat du 6 avril 1994, bien que la mort violente du pr�sident rwandais soit consid�r�e comme l’�v�nement d�clencheur du g�nocide de 1994.

[Agence Hirondelle]