Tribune d'Information sur le Rwanda

Posts from — octobre 2010

L’ambassade du Rwanda � Bruxelles refuse de recevoir une d�l�gation de femmes intervenant en faveur de Victoire Ingabire


Ce matin du lundi 18 octobre 2010, une d�l�gation de femmes Belgo-rwandaises s�est rendue � l�ambassade de leur pays natal afin de demander des nouvelles de l�ic�ne de la lutte pour la d�mocratie au Rwanda, Mme Ingabire Victoire, emprisonn�e le jeudi 14 octobre 2010, au Rwanda.

La d�l�gation s�est pr�sent�e tr�s t�t, aux alentours de 7h et a attendu l�ouverture de l�ambassade � 9h. L�ambassade a d�abord fait recours � la police, � qui la d�l�gation a expliqu� qu�elle ne cherchait qu�� rencontrer l�ambassadeur de leur pays.

D�s lors la police a port� le message � l�ambassade qui a accept� de recevoir la d�l�gation avant de se raviser et de refuser l�entr�e � ces femmes.

La d�l�gation est rest�e devant l�ambassade pendant que les services de l�ambassade faisaient entrer les autres visiteurs par le garage.

Mme Ingabire est rentr�e au Rwanda en Janvier dernier afin de lutter pour la d�mocratie dans son pays.

Depuis lors elle a subi toutes sortes d�intimidations y compris une tentative d�agression physique.

Le gouvernement du FPR lui a refus� l�inscription de son parti aux �lections qui se sont d�roul�es en ao�t dernier.

Un rapport de l�ONU sur les atrocit�s commises au Congo accuse l�APR, ancien bras arm� du FPR, d�atrocit�s pouvant �tre qualifi�es de g�nocide contre le groupe ethnique Hutu. Ce rapport coupl� � des d�fections rendent nerveux le r�gime rwandais qui multiplie des actes d�intimidations et de menaces tant � l��gard de ses opposants qu�� l��gard de l�ONU et d�autres organismes de d�fense de droits de l�Homme.

[Jambonews.net]

octobre 18, 2010   1 Comment

Human Rights Watch demande au gouvernement rwandais de prot�ger les droits des dirigeants de l�opposition et d’assurer leur s�curit�

Victoire Ingabire a �t� � nouveau arr�t�e, Bernard Ntaganda se trouve dans un �tat grave

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Victoire Ingabire.
� Getty Images

(New York, le 15 octobre 2010) – Le gouvernement rwandais devrait respecter pleinement les droits des membres des partis d’opposition et les autoriser � exercer leurs activit�s l�gitimes sans avoir � craindre pour leur s�curit�, a d�clar� Human Rights Watch aujourd’hui.

Human Rights Watch a fait cette d�claration en r�action � deux �v�nements survenus le 14 octobre 2010�: la r�-arrestation de Victoire Ingabire, pr�sidente du parti d’opposition FDU-Inkingi, et le transfert depuis la prison vers un h�pital de Bernard Ntaganda, pr�sident d’un autre parti d’opposition, le PS-Imberakuri. Ces deux partis ont �t� critiques envers le gouvernement rwandais et ont �t� emp�ch�s de participer aux �lections pr�sidentielles en ao�t.

Ntaganda a �t� arr�t� le 24 juin, et mis en d�tention dans l’attente de son proc�s. Avant son hospitalisation, il avait entam� une gr�ve de la faim pour protester contre la fa�on dont il �tait trait� en prison. Le 14 octobre, il a �t� emmen� d’urgence de la prison centrale de Kigali au Centre hospitalier de Kigali (CHK), principal h�pital de Kigali. Ses parents et ses amis ont indiqu� qu’il se trouvait en soins intensifs, mais n’ont pas re�u d’informations pr�cises sur son �tat. Certains d’entre eux ont pu le voir bri�vement � l’h�pital et ont indiqu� qu’il �tait tr�s faible. Le soir m�me, il a �t� transf�r� � l’h�pital Roi Fay�al (�galement � Kigali).

� La police devrait autoriser Victoire Ingabire � recevoir des visiteurs et devrait respecter ses droits � un proc�s �quitable. Si elle doit �tre inculp�e, ce devrait �tre sur la base de preuves solides, et non comme une punition pour ses critiques envers le gouvernement. �

Rona Peligal, directrice de la division Afrique de Human Rights Watch.

��Nous sommes inquiets � propos de l’�tat de sant� de Bernard Ntaganda �, a d�clar� Rona Peligal, directrice de la division Afrique de Human Rights Watch. ��Les autorit�s rwandaises devraient veiller � ce qu’il ait acc�s sans d�lai � un traitement m�dical appropri� et � ce que sa famille et ses amis soient autoris�s � lui rendre visite. Les autorit�s devraient �galement s’assurer de l’ouverture imm�diate d’une enqu�te s’il y a lieu de penser qu’il a �t� victime d’abus, par exemple qu’il a �t� maltrait� ou qu’il y a eu des tentatives pour le nourrir de force ou exercer des repr�sailles contre lui en raison de sa gr�ve de la faim.��

Dans les jours qui ont pr�c�d� le transfert de Ntaganda � l’h�pital, des amis s’�taient vu refuser la permission de lui rendre visite en prison. Lors de leur tentative la plus r�cente pour le voir le 13 octobre, les autorit�s de la prison leur auraient dit qu’ils pourraient le voir le 15 octobre; or � cette date il avait d�j� �t� transf�r� � l’h�pital.

Les autorit�s devraient veiller � ce que des informations m�dicales correctes sur son �tat de sant� et sur le traitement qu’il re�oit soient disponibles pour sa famille, a insist� Human Rights Watch.

L’arrestation de Victoire Ingabire s’est produite apr�s que la police a encercl� sa maison pendant plusieurs jours. Ensuite, le 14 octobre, les policiers sont venus chez elle et l’ont emmen�e au service des enqu�tes criminelles de la police (Criminal Investigations Department, CID), o� elle a �t� interrog�e en pr�sence de son avocat. Elle a ensuite �t� transf�r�e au poste de police de Kicukiro, o� elle se trouve encore. Des coll�gues qui lui ont apport� de la nourriture et de l’eau au matin du 15 octobre n’ont pas �t� autoris�s � la voir.

Selon les d�clarations de la police, l’interrogatoire de Victoire Ingabire est li� au t�moignage d’un ancien commandant des Forces d�mocratiques pour la lib�ration du Rwanda (FDLR). Les FDLR sont un groupe arm� actif en R�publique d�mocratique du Congo, dont certains membres ont pris part au g�nocide de 1994 au Rwanda. Le commandant, qui a �t� arr�t� le 13 octobre, aurait impliqu� Victoire Ingabire dans des activit�s visant � former un nouveau groupe arm�.

��La police devrait autoriser Victoire Ingabire � recevoir des visiteurs, et devrait respecter ses droits conform�ment � la loi �, a conclu Rona Peligal. ��Si elle doit �tre inculp�e, ce devrait �tre sur la base de preuves solides, et non comme une punition pour ses critiques envers le gouvernement.��

Contexte

Des membres du PS-Imberakuri et des FDU-Inkingi ont fait l’objet d’actes r�guliers�de harc�lement et d’intimidation au cours de la p�riode pr�c�dant les �lections pr�sidentielles au mois d’ao�t. Aucun de ces deux partis n’a eu la possibilit� de pr�senter de candidats aux �lections, que le pr�sident en exercice, Paul Kagame, a remport�es avec 93 pour cent des votes.

Le 24 juin, la police a arr�t� Ntaganda, envahi sa maison ainsi que le bureau du parti et emport� des documents et autres biens. Ntaganda a �t� accus� de plusieurs d�lits, entre autres d’avoir troubl� la s�curit� nationale et d’avoir incit� aux divisions ethniques (en relation avec ses d�clarations publiques critiquant les politiques gouvernementales) et d’avoir organis� des manifestations sans autorisation officielle.

Victoire Ingabire a �t� convoqu�e � maintes reprises et interrog�e par la police au cours du premier semestre de cette ann�e. En mars, elle a �t� bloqu�e par la police � l’a�roport de Kigali et s’est vu emp�ch�e de quitter le pays.�En avril, elle a �t� arr�t�e et traduite devant un tribunal pour r�pondre des accusations ��d’id�ologie g�nocidaire��, de ��divisionnisme�� et de collaboration avec les FDLR. Elle a �t� lib�r�e sous caution, les accusations port�es contre elles en instance, et elle n’est pas autoris�e � quitter la capitale.

Plusieurs autres membres du PS-Imberakuri et des FDU-Inkingi ont �t� arr�t�s en juin et juillet, certains alors qu’ils tentaient de manifester le 24 juin.� Certains ont �t� lib�r�s ; d’autres restent en d�tention. Plusieurs d’entre eux ont �t� pass�s � tabac par la police. Ils ont �t� frapp�s y compris � coups de pieds, et ont �t� menott�s � d’autres prisonniers, m�me pendant qu’ils mangeaient ou allaient aux toilettes.

Des membres d’un troisi�me parti d’opposition, le Parti d�mocrate vert du Rwanda, ont �galement re�u des menaces dans la p�riode pr�-�lectorale. Le vice-pr�sident du parti, Andr� Kagwa Rwisereka, a �t� brutalement assassin� en juillet ; son corps mutil� a �t� retrouv� � la p�riph�rie de Butare. Les circonstances de sa mort demeurent obscures. La police a arr�t� un suspect mais l’a rel�ch� quelques jours plus tard. Aucune autre action judiciaire n’a �t� engag�e.


octobre 16, 2010   No Comments

Fran�ois Xavier Byuma

Activiste des� Droits de l�Homme au Rwanda

Membre fondateur d�une association de D�fense des droits de l�Enfant (Turengere Abana) en 1989, dont Mathieu Ngirumpatse (ancien Pr�sident du MRND, accus� en cette qualit� devant le TPIR) �tait Pr�sident.

Rest� au Rwanda en juillet 1994� � apr�s s��tre r�fugi� dans la zone Turquoise � il reprend l�ensemble de ses activit�s professionnelles d�s juillet 1994.

De 1994 � mai 2007, il est responsable actif de diff�rentes organisations de d�fense des drooits le d�Homme� (CLADHO, LIPRODHOR, ADL) et devient pr�sident de Turengere Abana

Il n�est l�objet d�aucune suspicion� d�aucun acte r�pr�hensible qu�il ait pu commettre ni en 1994, ni apr�s, en d�pit de la fr�quence avec laquelle il assiste aux r�unions des juridictions Gacaca.

Il en suit en effet de tr�s pr�s les activit�s, et en d�nonce progressivement les dysfonctionnements,� s�attirant des menaces de la part de ceux qui y prof�rent des accusations infond�es et qui y t�moignent � charge de fa�on permanente et quasi professionnelle.

Approch� en avril 2007 par l��quipe de d�fense de M Ngirumpatse pour un �ventuel t�moignage de moralit� en faveur de ce dernier, il la rencontre � l�h�tel des Mille Collines � Kigali le 4 mai 2007, rendez-vous �tant pris pour un autre entretien le 8.

A la m�me �poque, l�association Turengere Abana avait �tabli un rapport mettant en cause le Pr�sident de la Juridiction Gacaca de Biryogo dans un viol commis sur une mineure.

Le 4 mai 2007,� il re�oit convocation dat�e du 3 mai devant cette m�me Gacaca pour une audience du 6 mai.

Il r�cuse la juridiction, � raison du conflit d�int�r�t l�opposant � son Pr�sident, et r�cuse le t�moin � charge qui lui est oppos� � raison d�une collusion manifeste avec le Pr�sident, et de la notori�t� de ce qu�il est un ��t�moin professionnel�� , connu et d�nonc� pour porter des accusations mensong�res devant toutes les juridictions du Rwanda, et qui se flatte d��tre un t�moin ��international�� pour t�moigner � charge devant le TPIR .

Il est pass� outre, et il sera condamn� � 19 ans d�emprisonnement par un jugement instruit et rendu en trois semaines (jugement du 27 mai 2007), confirm� en appel en ao�t 2007 � dans les m�mes conditions de mascarade juridique � la peine �tant r�duite � 17 ans au terme d�une proc�dure de r�vision aussi caricaturalement irr�guli�re

Les conditions de son arrestation et de son jugement sont unanimement d�nonc�es � travers le monde, et jusque devant l�AG des Nations Unies

Les t�moins qui lui sont oppos�s sont d�nonc�s comme des menteurs professionnels jusque dans la revue du Secr�tariat G�n�ral des Juridictions Gacaca

Il est universellement admis que son arrestation et son jugement sont� li�s � ses activit�s au service des droits de l�Homme, et � sa d�nonciation des dysfonctionnements des juridictions Gacaca.

Il est moins connu qu�elle est intervenue� au moment pr�cis o� il �tait pressenti pour t�moigner de la moralit� d�un accus� devant le TPIR.

Son t�moignage devant le TPIR a �t� �difiant, sur la concertation et la fabrication de t�moignages concert�s et mensongers en prison[1].

Les questions que lui a pos�es le Procureur au cours de son contre-interrogatoire, pour tenter de faire admettre qu�en d�finitive respect devrait �tre d� au jugement de condamnation intervenu au terme de la proc�dure de r�vision, et la fa�on dont le Procureur avait conduit ses enqu�tes en pr�alable � son audition (en recueillant des renseignements �sur Fran�ois Xavier Byuma et sur les all�gations de fabrication de preuve aupr�s de ceux des d�tenus mis en cause pour �tre des fabricants de faux t�moignages) �en disent assez long sur une pr�occupation exclusive d�obtenir une d�cision de condamnation des accus�s devant le TPIR, � tout prix, plut�t que de s�interroger sur la validit� des t�moignages� utilis�s � charge.

Ces enqu�tes men�es sous cette forme ont n�anmoins pour premier r�sultat de compromettre la s�curit� de Fran�ois Xavier Byuma, en le d�signant comme un possible t�moin � d�charge, d�nonciateur de faux t�moins, aupr�s de ceux-l� m�me qui sont mis en cause par son t�moignage.

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[1] Voir transcription des d�bats du 27 et du 28 septembre 2010, et en particulier du 28 septembre .


octobre 16, 2010   3 Comments

Rwanda : nouvelle arrestation de l’opposante Victoire Ingabire, pr�sidente du parti “Forces d�mocratiques unifi�es” (FDU-Inkingi)


Victoire Ingabire, Pr�sidente du parti Forces D�mocratiques Unifi�es (FDU-Inkingi)

Victoire Ingabire, pr�sidente des Forces d�mocratiques unifi�es (FDU) a �t� arr�t�e le 14 octobre 2010, et d�tenue dans un commissariat de Kigali, au motif d’organisation d’un groupe terroriste. Selon le porte-parole de la police, cette arrestation intervient � la suite de ��r�v�lations � faites par un ancien officier des ex-Forces arm�es rwandaises (FAR) arr�t� le m�me jour � la fronti�re entre le Rwanda et la RDC.

Il aurait d�sign� l�opposante comme soutien dans la mise en place de la branche arm�e des Forces d�mocratiques unifi�es (FDU). Il s�agit d�un ��montage des autorit�s��, d�noncent ses partisans.

L’opposante rentr�e d’exil n’en finit d�cid�ment pas avec les tracasseries polici�res. Victoire Ingabire a d�j� �t� arr�t�e une premi�re fois le 21 avril dernier. Mais elle s’en �tait sortie avec une remise en libert� sous contr�le judiciaire, avec interdiction de quitter Kigali.

Elle a ensuite tent� en vain de se pr�senter � l’�lection pr�sidentielle du 9 ao�t. Mais son parti n’a jamais �t� reconnu par les autorit�s. D�non�ant une mascarade d’�lection � laquelle le pr�sident Paul Kagam� a �t� r��lu avec 93 % des voix, elle avait alors appel� les bailleurs de fonds du Rwanda � ignorer les r�sultats.

Cette arrestation, assurent ses proches, est donc clairement destin�e � la faire taire. Joint par RFI, le porte-parole de la police affirme qu’elle a �t� arr�t�e pour � organisation d’un groupe terroriste �, � la suite de � r�v�lations � faites par un ancien officier des ex-Forces arm�es rwandaises.

Des accusations rejet�es par le FDU

Ce dernier, arr�t� � la fronti�re entre le Rwanda et la R�publique d�mocratique du Congo mercredi 14 octobre, aurait affirm� qu’il b�n�ficiait ��du concours de Victoire Ingabire dans la mise en place de la branche arm�e de son parti des FDU, les Forces D�mocratiques Unifi�es��. Ces accusations ont imm�diatement �t� rejet�es par le porte-parole de ces FDU qui, lui, d�nonce plut�t un montage des autorit�s de Kigali.

Apr�s un interrogatoire dans les locaux de la police criminelle, l�opposante et l’ancien officier, toujours selon le porte-parole de la police, sont actuellement d�tenus dans un commissariat de Kigali en attendant d’�tre remis au parquet.

[RFI]

octobre 15, 2010   No Comments

Appel urgent en faveur de Fran�ois-Xavier Byuma, activiste des droits de l�Homme en prison au Rwanda


par Droit-Solidarit�.

Madame, Monsieur,

Fran�ois-Xavier Byuma1, activiste des droits de l�Homme au Rwanda, est d�tenu depuis mai 2007 et purge une peine de 17 ans d�emprisonnement prononc�e au terme d�une proc�dure que votre organisation, dans le concert unanime de la communaut� internationale, a justement qualifi�e de caricature et de mascarade2.

Avec la m�me fid�lit� aux principes essentiels qu�il a toujours d�fendus,� qui lui fait payer de sa libert� et de sa s�curit� le prix de la v�rit�, Fran�ois Xavier Byuma a t�moign� devant le Tribunal P�nal International pour le Rwanda (TPIR) � Arusha, les 27 et 28 septembre 2010.

Quand la plupart des t�moins rwandais ne le font que sous un anonymat s�offrant � toutes les manipulations, il l�a fait sous son identit�, � visage d�couvert, en livrant une v�rit� nue qui l�expose aussi � toutes les repr�sailles, � son retour � la Prison Centrale de Kigali.

Ce refus de l�anonymat autorise la publicit� de l�int�gralit� de son t�moignage.

Il en fait aussi une imp�rieuse obligation de le communiquer in extenso � toutes les organisations qui se sont �mues de sa condamnation, pour qu�elles ne l�oublient pas, et redoublent d�efforts non seulement pour assurer sa protection et celle de sa famille � son retour en prison, mais aussi pour� �uvrer � sa lib�ration tant chaque jour qu�il passe en d�tention est un d�fi � la conscience universelle.

Ce but para�t d�autant plus accessible qu�en �cho imm�diat � son t�moignage sur les dysfonctionnements des juridictions Gacaca, la Secr�taire ex�cutive du Service National des Juridictions Gacaca vient d�annoncer3 le report sine die de la cl�ture de ces juridictions, pour permettre de ��rendre justice�� dans des situations o� ��il serait pr�tentieux d�affirmer que la perfection a �t� atteinte dans les jugements rendus��.

A ce stade, et parce que sa situation est reconnue comme exemplaire de cette injustice, il para�t urgent d�en appeler � Madame Domitille Mukantaganzwa, � l�Ombudsman, � la Commission Nationale des Droits de l�Homme du Rwanda, au Pr�sident de la R�publique Rwandaise, pour qu�ils s�emploient � r�parer, d�urgence, l�injustice faite � Fran�ois-Xavier Byuma.

Nous restons � votre disposition pour toutes informations compl�mentaires.
DROIT-SOLIDARITE
(Association adh�rente � l�Association Internationale des Juristes D�mocrates)
12 rue Pernelle 75004 PARIS
[email protected]
_____________________________________________________

1. Vice-Pr�sident de la LIPRODHOR, pr�sident de Turengerabana, etc�

2. Il n�est pas possible d��tre exhaustif dans l��num�ration des protestations qui se sont �lev�es partout dans le monde, rassemblant dans un concert unanime HRW, Amnesty International, la F�d�ration Internationale des Droits de l�Homme, l�Observatoire mondial contre la Torture (voir par exemple le Rapport 2007 � l�Obstination du T�moignage � de l�Observatoire pour la protection des d�fenseurs des droits de l�Homme, page 79) le Comit� des droits de l�Homme des Nations Unies (rapport pour la 70�me session de l�AG des Nations-Unies �..), la Commission Africaine des Droits de l�Homme et des peuples de l�OUA (rapport d�intersession novembre 2007-avril 2008, le Centre pour les Droits Civiles et politiques, la Ligue des Droits de la Personne dans la R�gion des Grands Lacs, l�EURAC, et au Rwanda m�me la Liprodhor, l�ADL, le CLADHO et jusqu�� la Secr�taire Nationale des juridictions Gacaca

3. Communiqu� de presse de la Fondation Hirondelle � Kigali le 29 septembre 2010

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ANNEXES: t�l�chargez le dossier Byuma qui comprend les documents suivants:

1 � Communiqu� LDGL 19 mai 2007� – arrestation de FX Byuma: Byuma Fran�ois Xavier, plac� en d�tention par une juridiction Gacaca de secteur

2 � Communiqu� LIPRODHOR 13 ao�t 2007

3 � Communiqu� LGDL 27 Ao�t 2007: Fran�ois Xavier BYUMA, d�fenseur des droits de l�homme rwandais victime d�un proc�s in�quitable devant la juridiction Gacaca.

4 � Communiqu� OMCT 6 f�vrier 2009

5 � Communiqu� Amnesty International

6 – Communiqu� Amnesty � UK

7 � Communiqu� LIPRODHOR 16 mars 2009

8� � Communiqu� commun LGDL � CCPR 23 mars 2009

9 � Communiqu� HRW ao�t 2007

10 – Bulletin EURAC Grands Lacs n�53 avril 2009

11 � N� 76 du journal du Secr�tariat National des Juridictions Gacaca et

11A – sa traduction en fran�ais

11B � sa traduction en anglais

12 – Rapport annuel 2007 ��l�obstination du t�moignage��� OMCT � FIDH, pages 1, 2, 79, 80

13 � Commission Africaine des Droits de l�Homme � Union Africaine rapport d�intersession novembre 2007 – avril 2008, pages 1, 10, 11

14 � Rapport � l�Assembl�e G�n�rale des Nations-Unies du Repr�sentant Sp�cial du Secr�taire G�n�ral – Human Rights Council – du 3 mars 2008, page titre, 4, 340, 341, 342

15 – Communiqu� Hirondelle du 29 septembre 2010

16- Transcription du t�moignage de Fran�ois Xavier Byuma devant le TPIR les 27 et 28 septembre 2010 (16A pour le fran�ais et 16B pour l�anglais)

octobre 15, 2010   No Comments

SOS pour Fran�ois BYUMA, militant des Droits de l’Homme emprisonn� au Rwanda


APPEL EXTREMEMENT URGENT

Un militant des Droits de l’Homme emprisonn� au Rwanda en p�ril imminent.

Fran�ois Xavier BYUMA est internationalement connu comme ayant anim� dans le pass� la d�fense des Droits de l’Homme au Rwanda dans un esprit rigoureux de non-discrimination, qui lui a valu d’avoir �t� condamn� � une lourde peine de prison qui a motiv� une protestation internationale unanime et qu’il purge encore aujourd’hui.

Sa probit� vient de le conduire � t�moigner devant le TPIR en faveur d’un accus� et son courage de refuser de b�n�ficier de la couverture de l’anonymat.

Lire plus � son sujet dans le dossier Francois Byuma.

Mais on apprend que de retour en prison � Kigali, il est l’objet de repr�sailles et de menaces qui mettent sa vie en danger. Il est urgent que toutes les personnalit�s, autorit�s et organisations en mesure de le faire interviennent aupr�s des autorit�s rwandaises.

Veuillez svp intervenir en faveur en contactant entre autres:

? Pr�sident Paul Kagame, Pr�sidence de la R�publique, BP 15, Kigali, Rwanda.
Central bureau : 250-58 29 61, Bureau du Pr�sident : 250-68 6275, Pr�sident : 250-58 62 00, 250-51 65 00

? Secr�taire ex�cutive du service national des juridictions gacaca, BP 1874 Kigali, Rwanda.
T�l : +250 58 66 48, Fax : +250 58 66 47, Email : [email protected]

? M. Tharcisse Karugarama, Ministre de la Justice, Minist�re de la Justice, BP 160, Kigali Rwanda.
T�l : +250 58 70 51, 250-58 63 98, Fax : +250 586 509

? Procureur g�n�ral de Kigali, Parquet G�n�ral de la R�publique du Rwanda, BP 1328 Kigali, Rwanda.
Fax : +250 589 501

? Ministre de l’Int�rieur, Musa Sheikh Harerimana, Minist�re de l’Int�rieur, BP 446, Kigali, Rwanda.
T�l/Fax : +250 58 78 81, +250-58 53 07, +250-58 20 71

? Mission permanente de la R�publique du Rwanda aupr�s de l’office des Nations Unies � Gen�ve, rue de la Servette 93, 1202 Gen�ve.
T�l : +41 22 919 10 00, Fax : +41 22 919 10 01, Email : [email protected]

? Ambassade du Rwanda � Bruxelles, 1 avenue des Fleurs, 1150 Woluwe-Saint-Pierre, Belgique.
T�l : +32 2 763 07 21, Fax : +32 2 763 07 53.

octobre 14, 2010   No Comments

SOS pour Bernard Ntaganda, Pr�sident du parti rwandais d’opposition PS Imberakuri

by Theobald MUTARAMBIRWA,
Secr�taire G�n�ral du Parti PS IMBERAKURI

COMMUNIQUE DE PRESSE No 017/P.S. IMB/010

Suite aux actes de tortures qui continuent d��tre inflig�s au Pr�sident du parti PS IMBERAKURI, Me Bernard NTAGANDA, dont notamment la d�tention en isolation totale dans un trou-cachot sans lumi�re et l�interdiction de recevoir sa ratio alimentaire de la part de sa famille et amis. Il est maintenu apparu au grand jour que le gouvernement de Kigali n�a d�autres vis�es que de le tuer par la faim, la torture physique et le d�sespoir.

Le parti PS IMBERAKURI porte � la connaissance du peuple rwandais en g�n�ral, aux pays amis du Rwanda, aux diplomates accr�dit�s � Kigali et aux Imberakuri en particulier, ce qui suit�:

1.- Depuis le 4 Octobre 2010, Me Bernard NTAGANDA fait une gr�ve de la faim comme moyen de d�noncer des traitements de tortures inhumains et d�gradants dont il fait l�objet, notamment les d�tentions r�p�t�es en isolement total dans un cachot sans lumi�re, les cruelles bastonnades au quotidien, la contrainte de dormir dans un lieu non conforme � son �tat de sant� fragile, les simulations de noyade ainsi que l�interdiction de recevoir sa ratio alimentaire de la part de sa famille et amis.

2.- Depuis le 9 Juillet 2010, premier jour de sa d�tention dans la prison centrale de Kigali (1930), Me Bernard NTAGANDA n�a pas cess� d��tre soumis � un traitement inhumain et d�gradant y compris des actes de tortures physiques. On peut citer l�interdiction de recevoir sa ratio alimentaire de la part de sa famille ou des adh�rents de son parti mais plut�t contraint de s�alimenter dans un restaurant � l�int�rieur de la prison dit �� Nyirangarama, l�obligation de dormir dans un trou non a�r�, avec chaleur excessive et sans lumi�re, les enfermements r�p�t�s en isolement total dans les cachots de la prison, ou encore les s�ances r�p�t�es de supplices corporelles comme celles du 1er� Octobre 2010 au cours de laquelle il a �t� rou� de coups puis plac� dans une cuve d�eau, ce qui a caus� la paralysie de ses membres inf�rieurs

3.- Tous ces actes de tortures sont bien connus des autorit�s p�nitentielles de la prison centrale de Kigali, de la Commissaire G�n�ral des prisons ainsi que du Ministre de la S�curit�, mais personne n�a manifest� la volont� d�y mettre fin.

4.- Le Parti PS IMBERAKURI est profond�ment attrist� par le fait que tous ces traitements inhumains visent particuli�rement Me. Bernard NTAGANDA dans un plan machiav�lique des autorit�s de l�assassiner et de bl�mer par la suite sa mort � de potentielles causes naturelles.

5.- Le parti PS IMBERAKURI lance un cri d�alarme en faveur de Me Bernard NTAGANDA qui vient de passer plusieurs jours sans manger et ne survit que gr�ce � une quantit� tr�s limit�e d�eau. Un appel est lanc� aux organisations des droits de l�homme, aux diplomates accr�dit�s � Kigali pour qu�ils viennent en aide � Me Bernard NTAGANDA dont la vie est en danger imminent, sans quoi ils seront accus�s de complicit� avec le gouvernement de Kigali dans son assassinat.

Le parti PS IMBERAKURI continue de lancer un cri d�alarme en faveur d�autres d�tenus membres du parti ou pas, politiciens et autres prisonniers qui sont tortur�s quotidiennement dans leurs cellules. Il est opportun de rappeler qu�un grand nombre de d�tenus continuent d��tre maltrait�s et beaucoup meurent suite � ces actes inhumains dont notamment la consommation de la bouillie a base de farine augment�e de sable et autres objets tranchants qui endommagent irr�versiblement le syst�me digestif. M�me ceux qui arrivent � terminer leurs peines meurent aussit�t apr�s leur lib�ration.

AINSI VOUS SEREZ DE VERITABLES IMBERAKURI

Fait � Kigali le 10 Octobre 2010

Secr�taire G�n�ral du Parti PS IMBERAKURI
Theobald MUTARAMBIRWA (S�)
PARTI SOCIAL �IMBERAKURI
NYAMIRAMBO � NYARUGENGE
KIGALI- RWANDA
Tel�:+250-722-435-264


octobre 13, 2010   No Comments

Le Rwanda f�licite de l’arrestation � Paris du leader des rebelles FDLR Callixte Mbarushimana

Kigali – Le procureur g�n�ral du Rwanda Martin Ngoga a qualifi� mardi de “bienvenue” l’arrestation lundi en France de Callixte Mbarushimana, l’un des principaux leaders des rebelles hutus rwandais, en application d’un mandat d’arr�t de la Cour p�nale internationale (CPI).

M. Mbarushimana, secr�taire ex�cutif des Forces d�mocratiques de lib�ration du Rwanda (FDLR) bas�es dans l’est de la R�publique d�mocratique du Congo (RDC), faisait l’objet d’un mandat d’arr�t confidentiel d�livr� le 28 septembre par la CPI bas�e � La Haye.

Il est soup�onn� de cinq chefs de crimes contre l’humanit� et de six chefs de crimes de guerre, notamment de meurtres, viols, tortures, pers�cutions et destructions de biens commis en RDC en 2009.

[ARI-RNA]


octobre 12, 2010   No Comments

Kigali: La r�sidence de Victoire Ingabire encercl�e par la police


Depuis le 8 octobre 2010 la nuit, un impressionnant d�ploiement des forces de s�curit� arm�es cerne toutes les issues de a r�sidence. Au moins 3 v�hicules des services de s�curit� bloquent tous les acc�s � ma r�sidence. Le porte-parole de la police a �vasivement d�menti cette information et a pr�tendu qu’il n’y a rien d’inhabituel. Cette sorte d’intimidation d’�tat a �t� observ�e avant l’arrestation et l�incarc�ration d’autres leaders d’opposition.

Le 21 avril 2010, j’ai �t� arr�t�e, puis lib�r� sous caution le jour suivant. Depuis lors, je suis soumise aux ordres stricts et durs de rester dans les limites de la ville de KIGALI. Je me suis pr�sent�e r�guli�rement au bureau du procureur et je n�ai jamais pr�sent� de risque d��vasion, ni menace � la communaut�.

Je ne sais pas si ce si�ge est en rapport avec mon dossier judiciaire qui attend toujours d��tre jug� par la cour ou s’il est en rapport avec les derni�res menaces du G�n�ral Paul KAGAME lors de la c�r�monie de prestation de serment de son nouveau gouvernement. Il a dit que l’espace politique est enti�rement occup� et insist� que si en Europe, des politiciens sont poursuivis pour les charges li�es � leurs discours, pourquoi on devrait �tre �tonn� chaque fois qu’il r�prime un adversaire politique. The News Times, un journal inf�od� au Pr�sident Paul KAGAME, a repris le m�me jour sa croisade comparant mon cas � celui de M. Geert WILDERS, le politicien hollandais et leader du Parti de la Libert� (PVV). On ne peut pas consid�rer cela comme une simple co�ncidence.

Cependant, lors de sa derni�re interview sur la radio BBC, le procureur g�n�ral avait indiqu� que l’on ne pouvait pas juger mon cas puisque quelques informations cruciales manquaient toujours. Ma caution ayant �t� accord�e par une cour de justice, il appartient, en temps normal, � la m�me cour de r�voquer cette caution.

Mme Victoire INGABIRE UMUHOZA

Pr�sidente des FDU-INKINGI

octobre 11, 2010   No Comments

Mesures urgentes � prendre pour la renaissance et la reconstruction du Rwanda

Ambassadeur Ildephonse Munyeshyaka.

LETTRE OUVERTE ADRESSEE AU SECRETAIRE GENERAL DE L�ONU, BAN KI-MOON

Excellence Monsieur le Secr�taire G�n�ral,

- T�l�chargez le rapport FINAL de l�ONU en Fran�ais- T�l�chargez le rapport INITIAL de l�ONU en Fran�ais

- Download the FINAL UN mapping report in English- Download the DRAFT UN mapping report in English

- Download the Rwanda Government comments in English.

Bruxelles, 04 Octobre 2010. – Au lendemain de la publication officielle par l�ONU du rapport r�alis� par les experts issus du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l�Homme (HCDH), rapport qualifiant des faits manifestes de crimes contre l�humanit�, crimes de guerre voire de g�nocide perp�tr�s par le Front Patriotique Rwandais (FPR) contre les hutu r�fugi�s en RDC�; le peuple rwandais saisit cette occasion pour vous adresser sa vive et sa tr�s haute estime, insigne d�un grand homme responsable. Il s�agit d�une heureuse jurisprudence de l�ONU pour favoriser et ouvrir la voie de la future r�conciliation entre les trois composantes � savoir�: les hutu, les tutsi et les twa.

Nos remerciements profonds s�adressent aussi, de part le monde entier, aux hommes et aux femmes qui, d�s l�invasion du Rwanda par le FPR le 1er octobre 1990, ont d�nonc� haut et fort le commencement de l�h�catombe rwandais. Invinciblement, contre vents et mar�es ces hommes et ces femmes ont brillamment tenu dans leur conscience le flambeau de la v�rit� jusqu�� son �clatement au grand jour. D�ores et d�j� le peuple rwandais, dans tout son corps composite hutu-tutsi-twa, a plac� son avenir dans la suite judicieuse qui, d�urgence, va �tre r�serv�e � cette ultime reconnaissance.

D�s le commencement de la guerre, Paul Kagame a, pas � pas et minutieusement, appliqu� son plan pr��tabli pour tuer le plus grand nombre de hutu possible avec l�intention extr�me d�exacerber la haine entre les hutu et les tutsi afin qu� � l�heure pr�vue d�avance, celle qui co�ncida avec l�assassinat du pr�sident Juv�nal Habyarimana, son homologue burundais Cyprien Ntaryamira et leurs accompagnateurs, les hutu outr�s par la mort ignominieuse parmi les leurs se jettent brutalement sur les tutsi pour les massacrer. Sciemment et en connaissance de cause Paul Kagame a expos� ses cong�n�res pour s�en servir ult�rieurement dans la justification d�acc�der et de se maintenir au pouvoir tyrannique au Rwanda.

L�homme, Paul Kagame, qui dirige le Rwanda avec une main de fer, voila 16 ans durant, s�est singuli�rement distingu� pour pousser le peuple rwandais dans la tourmente la plus profonde et la plus tragique possible. Le contenu du rapport r�v�le en partie ses actes horribles qu�il ne peut en aucun cas nier. Dans ses discours �pouvantables il se glorifie de les avoir soigneusement bien accomplis. L�exemple illustratif est son discours devant l�Assembl�e Nationale Rwandaise o� le pr�sident Paul Kagame a tressailli de joie d�avoir massacr� les r�fugi�s d�munis et sans d�fense. Il s�exprima en ces termes�:��Nous avons dit � ceux qui se sont r�fugi�s de l�autre c�t� de la fronti�re que nous les poursuivrons l�-bas, ceux qui parmi eux accepteront nos conditions, pourront regagner le pays, quant aux autres, nous les abattrons. C�est ce que nous avons fait��. Cette d�claration a �t� suivie d�applaudissements nourris.

Nous n�avons jamais cess� de condamner le caract�re sanguinaire du r�gime de Paul Kagame. Pour mettre fin � ce r�gime, il est urgent�:

a) Que la Communaut� Internationale, l�ONU en t�te, adopte les mesures suivantes:

1.��imposer un embargo total sur la livraison des armes au Rwanda�;

2.��geler les avoirs � l��tranger de Paul Kagame et de son entourage qui le soutient mordicus�;

3.��refuser les visas de voyage � l��tranger � Paul Kagame et � cet entourage�;

4.��suspendre toute aide de fonctionnement du gouvernement rwandais��aussi bien bilat�rale que multilat�rale�;

5.�assurer la s�curit� au Rwanda pendant la p�riode de transition�sous les termes � convenir;

7.�faciliter la tenue d�un dialogue franc et inclusif inter rwandais dans un pays neutre, pour mieux baliser le terrain d�entente entre les hutu, les tutsi et les twa, �tablir ensuite des m�canismes d�une paix durable au Rwanda et dans la r�gion des grands lacs africains.

b) Que soit tenue dans les meilleurs d�lais un dialogue franc et inclusif inter rwandais qui permettra:

1. de baliser le terrain d�entente entre les hutu, les tutsi et les twa�;

2. d��tablir des m�canismes d�une paix durable au Rwanda et dans la r�gion des grands lacs africains;

3. de mettre en place un gouvernement de transition d�une dur�e de trois ans� et sa composition comprendrait les membres de l�opposition ext�rieure et int�rieure ainsi que les d�mocrates dans les rangs du pouvoir actuel.

c) Que soit mis en place, sans tarder, un gouvernement de transition dont la mission sera�:

1.��r�former profond�ment l�arm�e et la police pour former une arm�e�nationale qui serait le contraire de l�actuelle arm�e qui n�ob�it et ne sert que Paul Kagame;

2.��tablir une Assembl�e constituante de transition pour �laborer la loi fondamentale�;

3.��permettre le fonctionnement des organes � la fois libres et responsables comme la presse libre et ind�pendante, les groupes de pression, les syndicats, la d�fense des droits de l�homme�;

4.� abolir les structures d�endoctrinement telles que l�association IBUKA, les tribunaux GACACA et les Ingando. L��ducation � la tol�rance et � l�acceptation de l�autre en servira comme instrument de base�;

5. ouvrir l�espace��politique pour permettre le fonctionnement des partis politiques�;

6.���pr�parer les �lections libres et d�mocratiques des repr�sentants du peuple��et du Pr�sident de la R�publique.

Nous appelons les instances habilit�es des Nations Unies de d�ployer ses efforts pour soutenir toutes ces initiatives visant la renaissance et la reconstruction du Rwanda.

Fait, � Bruxelles le 04/10/2010

Ambassadeur Ildephonse Munyeshyaka, pr�sident et porte parole de l�Opposition D�mocratique Rwandaise (ODR).

E-mail�: [email protected]


octobre 8, 2010   No Comments