HOME-ACCUEIL - ENGLISH - FRANCAIS - KINYARWANDA

Arusha – Joseph Nzirorera, 59 ans, ancien Secr�taire G�n�ral du Mouvement R�publicain National pour la D�mocratie et le D�veloppement (MRND), en proc�s pour g�nocide devant le Tribunal P�nal International pour le Rwanda (TPIR), est d�c�d� le 1er juillet � Arusha.

Selon un communiqu� de presse publi� par le TPIR, “il est d�c�d� des suites de la soudaine complication d’une longue maladie”.

Joseph Nzirorera �tait jug� conjointement avec deux autres anciens dirigeants du MRND, Mathieu Ngirumpatse et Edouard Karemera. Inculp�s de crimes de g�nocide et de crimes contre l’humanit�, les trois hommes r�pondent essentiellement d’exactions perp�tr�es en 1994 par des membres du parti, en particulier les jeunes.

Le proc�s avait d�j� �t� longuement paralys� par le pass� par le mauvais �tat de sant� de Mathieu Ngirumpatse, ancien pr�sident du MRND.

Suite � un malaise de Joseph Nzirorera, les auditions avaient cette fois �t� suspendues en plein milieu de la d�position, jeudi matin, du plus c�l�bre des d�tenus du TPIR, l’ex-directeur de cabinet au minist�re de la D�fense, le colonel Th�oneste Bagosora, condamn� � la prison � vie en premi�re instance.

Le TPIR a annonc� le d�c�s de Joseph Nzirorera quelques heures plus tard.

[ARI-RNA]

L’Afrique du Sud semble avoir de nouveaux �l�ments sur la tentative d’assassinat contre l’ancien chef d’�tat-major rwandais, Faustin Kayumba Nyamwasa. Le g�n�ral avait �t� bless� par balles � l’estomac, le 19 juin 2010, devant son domicile � Johannesburg, o� il est r�fugi� depuis le mois de mars.
Click to learn more…

Le minist�re sud-africain des Affaires �trang�res accuse � un pays �tranger � d’�tre derri�re cette attaque. Un pays avec lequel l’Afrique du Sud � a de bonnes et solides relations diplomatiques �, a laiss� entendre le directeur g�n�ral du minist�re, sans nommer le pays en question.

Pretoria ne nomme pas explicitement le Rwanda mais les d�clarations du directeur g�n�ral du minist�re des Affaires �trang�res avaient tout d’une mise en garde ce jeudi matin 1er juillet. Ayanda Ntsaluba a pr�venu : � si l’attaque sur le sol sud-africain contre le lieutenant g�n�ral est un acte politique nous le consid�rons avec une grande gravit� et nous le traiterons comme tel �.

Pretoria accepte dans la pratique que des missions �trang�res d�p�chent des agents de renseignement d�clar�s mais � si leur activit� est clandestine c’est toute autre chose �, a insist� Ayanda Ntsaluba.

Kigali soup�onne le g�n�ral Faustin Kayumba, pr�sent� comme un rival du pr�sident Paul Kagame, d’avoir particip� aux trois attaques � la grenade qui ont fait un mort et une trentaine de bless�s dans la capitale rwandaise le 19 f�vrier 2010 , mais Kigali d�ment toute implication dans la tentative d’assassinat visant le lieutenant g�n�ral rwandais.

Radio France Internationale (Paris).
[All Africa]

http://fr.allafrica.com/stories/201007020122.html

Lobservateur

Robert Menard pr�siderait-il toujours aux destin�s de l’association Reporters Sans Fronti�res qu’au Rwanda qu’il aurait eu une proie facile pour assouvir son app�tit, gargantuesque, de d�fenseur des droits humains. Car, en effet, au pays des mille collines, de tels pr�dateurs sont loin d’�tre d’une esp�ce rare.

A commencer par le pr�sident Kagame, le tombeur de Juvenal Habyarimana, qui ne tarde pas � entrer en transe chaque fois que l’on ose d�busquer son image derri�re le missile qui a abattu l’avion pr�sidentiel rwandais le 6 avril 94, ouvrant la voie au g�nocide qui fera date dans les livres d’histoire. Et l�, personne ne r�siste � son courroux, � commencer par la France, laquelle dut se prosterner � ses pieds pour reconqu�rir ses amiti�s, � l’instar des autres grandes puissances qui savent se taire sur les abus des rois n�gres pour pr�server leurs int�r�ts.

Comprenez donc que Kagame 1er, apr�s avoir dompt� l’ex-colonisateur, se rue aujourd’hui sur ses opposants et les journalistes dont la plume ne crache pas que du miel. A l’approche donc de la pr�sidentielle du 09 ao�t, l’ire de l’homme mince de Kigali vient d’atteindre son paroxysme, d’o� cette chasse � l’homme qui a contraint bien de g�n�raux, jadis fid�les d’entre les fid�les, � l’exil, alors que les leaders de l’opposition, tels Bernard Ntaganda, candidat du Parti Social Imberakuri, et Victoire Ingabire des Forces d�mocratiques unifi�es, sont embastill�s et interdits d’existence politique.

H�las, � son triste tableau de chasse, Kagam�, dont les mains ont toujours baign� dans le sang, pourrait ajouter le journaliste Jean L�onard Rugambage (du journal Umuvugizi, interdit de publication), abattu le jeudi 24 juin 2010 au coeur m�me de la capitale rwandaise, alors qu’il enqu�tait sur la tentative de meurtre du g�n�ral Faustin Kayumba Nyamwasa, r�fugi� en Afrique du Sud.

Evidemment, le nouveau dictateur, qui r�ve de r�gner sur les Grands-Lacs, apr�s les mille collines, a beau multiplier les d�mentis sur son implication dans cette affaire, difficile sera pour lui de prouver son innocence, vu que cet �ni�me meurtre ne profite qu’� son palais. A deux mois de la pr�sidentielle qu’il affrontera sans doute en solitaire, � quelle sauce les opposants rwandais seront-ils mang�s pour la p�rennit� de son tr�ne ?

[All Africa]

http://fr.allafrica.com/stories/201006280248.html