Tribune d'Information sur le Rwanda

Posts from — mai 2010

Rwanda: Bernard Ntaganda est-il encore un l�gitime repr�sentant du Parti Social Imberakuri?


Bernard Ntaganda - Leader of PS-ImberakuriBernard Ntaganda – Repr�sentant L�gal du PS-Imberakuri

Cadre juridique et politique de la l�gitimit� de Ma�tre Bernard NTAGANDA comme repr�sentant L�gal du Parti Social P.S.IMBERAKURI

Introduction:

Depuis sa cr�ation, le Parti Social IMBERAKURI vit le calvaire et le r�gime de Kigali; FPR int�rpos� est resolu � jamais � d�truire ce Parti qui est pourtant le seul Parti d�opposition agr�� au Rwanda.

Contexte:

En Juillet 2009, apr�s un travail titanesque et sous la pr�ssion de l�opinion publique tant nationale qu�internationale, le r�gime de Kigali, FPR int�rpos� a fini contre son gr� par agr�er le Parti Social IMBERAKURI.

Les repr�sentants du Parti Social Imberakuri ont accueilli cette nouvelle d�agr�ment avec soulagement. Mais h�las, ce soulagement fut de courte dur�e car d�s son agr�ement les repr�sentants et les membres du P.S.IMBERAKURI sont chass�s comme des renards. Ils font l�objet de traitements inhumains de tout bord: intimidation, menace, incarc�ration, disparition et certains sont renvoy�s de leurs services.

Cette situation alarmante fut denonc�e par les diff�rents organismes internationaux dont Human Rights Watch et Amnistie Internationale mais h�las, le Gouvernement de Kigali ne d�sarme pas au contraire il insiste, p�rsiste et signe pour d�truire le Parti P.S.IMBERAKURI et l�opposition toute enti�re.

En date du 17 Mars 2010, le FPR INKOTANYI; le Parti au pouvoir a pass� � l�action pour consommer son plan pr�par� de longue date. Ce jour l�, il a organis� un Congr�s avec une poign�e de certains membres du Parti Social IMBERAKURI d�j� chass�s et c��tait au cours de ce pseudo Congr�s qu�on a fait une d�claration absurde comme quoi, le Pr�sident Fondateur du P.S.IMBERAKURI, Ma�tre Bernard NTAGANDA est remplac� par un comit� provisoire qui doit diriger le Parti.

Ce Congr�s qui est qualifi� de coup d�Etat contre les autorit�s l�gales et l�gitimes du P.S.IMBERAKURI montre bel et bien que le FPR est aux abois! C�est un acte l�che et irr�sponsable qui n�est pas fond� tant en fait qu�en droit.

Quant au fait:

Comme beacoup d�obs�rvateurs : les journalistes, les organismes de droit de l�homme et les membres du Parti Social IMBERAKURI ont essay� de le d�montrer, les participants � ce pseudo Congr�s �taient les membres du Parti FPR et les intore (membres du FPR entrain�s pour les missions sp�ciales). Pour preuve, les participants n�avaient pas de cartes de membre du Parti Social IMBERAKURI. A fortiori, ce Congr�s a �t� organis� par les autorit�s locales du Secteur de Kimisagara dont le Secr�taire Ex�cutif MASENGESHO qui a fait tout pour contraindre cetains commer�ants de Nyabugogo � y participer et ils ont �t� oblig�s de fermer leurs boutiques.

Les participants � ce pseudo Congr�s �taient des personnes ramass�es dans la rue de Nyabugogo dont la plupart �tait des marchands ambulants. Certains ont eu le courage de le d�clarer aux journalistes et ils ont pr�cis� qu�ils avaient r��u de l�argent pour y participer. En pleine r�union, certains esquivaient le regard du camera et tout le monde l�a constat� au cours du journal t�l�vis� de la T�l�vision Rwandaise.

Apr�s cet �chec cuisant – car les membres du Parti Social IMBERAKURI ont refus� de participer � ce soit disant Congr�s – le FPR INKOTANYI et ces traitres anciens membres du P.S.IMBERAKURI dont No�l HAKIZIMFURA, Christine MUKABUNANI et Augustin NIYITEGEKA ont parcouru tous les Districts pour implorer les membres afin de signer sur la liste de pr�sence � ce pseudo Congr�s. Tous les membres ont refus� et ces tra�tres ont d�cid� de signer � leur place.

Pour m�moire, il faut pr�ciser qu�en dates du 13,14 et le 16 Mars 2010, il y a eu des r�unions dirig�es par les cadres du FPR dont Fred; le Directeur au Minist�re de l�Administration Locale en charge des Partis Politiques. Au cours de ces r�unions, ces cadres du FPR INKOTANYI ont menac� de mort les repr�sentants du Parti pour les contraindre � se d�solidariser avec le Pr�sident Fondateur du Parti Social IMBERAKURI ; Me Bernard NTAGANDA. Il y a lieu de pr�ciser que la derni�re r�union du 16 Mars 2010 � la veille de ce pseudo Congr�s a eu lieu au si�ge du Parti FPR INKOTANYI et c�est au cours de cette r�union que l�ex-Vice Pr�sidente du Parti Social IMBERAKURI a c�d� � la pression et a accept� de diriger ce Congr�s.

Quant au droit

A la lumi�re de la l�gislation rwandaise en ce qui concerne les dispositions r�gissant les partis politiques et les politiciens et sans oublier les Statuts et le R�gl�ment d�Ordre Int�rieur du Parti Social IMBERAKURI, il est clair comme l�eau de r�che que ce pseudo Congr�s est juridiquement quasi in�xistent et partant ses d�cisions sont nulles et non avenues.

Ainsi, la Constitution Rwandaise du 4 Juin 2003 telle que modifi�e jusqu�� ce jour pr�cise en son article 56 point 5 que le FORUM des Partis Politiques peut jouer le r�le de m�diateur en cas de conflit au sein d�une formation politique mais � la demande du Parti politique concern�. Cette disposition est claire, le FORUM n�a aucun droit de se saisir de l�affaire qui int�resse le P.S.IMBERAKURI d�autant plus que ce dernier n�a pas demand� sa m�diation. A fortiori, son r�le est un r�le de m�diateur et non pas un r�le de juger comme le FORUM veut le faire croire � l�opinion publique surtout l�opinion internationale dont les Ambassades accr�dit�es � Kigali.

La loi no 16/2003 du 27 Juin 2003 r�gissant les Formations Politiques et les Politiciens telle que modifi�e jusqu�� ce jour, pr�cise en son article 49 que le membre d�une formation politique qui se sent les� par une d�cision prise par les organes ou les repr�sentants d�une formation politique a droit � faire un recours devant une juridiction comp�tente.

N�anmoins, avant de saisir le tribunal, il doit faire un recours pr�alable devant les organes comp�tents de son parti. Aux termes de cette disposition, les membres du Parti Social IMBERAKURI qui ont �t� chass�s du Parti doivent saisir le tribunal s�ils se sentent les�s au lieu de faire une r�bellion ou recourir aux actes de vandalisme comme ils l�ont fait en date du 21 F�vrier 2010, en attaquant le si�ge du Parti et en date du 17 Mars 2010, le jour o� ils ont organis� ce pseudo Congr�s. Ils perdent leur �nergie en saisissant le FORUM, le Parlement et le Minist�re de l�Administration Locale. Tout ce qu�ils font en d�hors de la loi, c�est une peine perdue quand bien m�me il y a l�assistance sans faille du FPR qui continue � les soutenir au vu et au su de tout le monde.

Enfin, les Statuts du Parti Social IMBERAKURI d�terminent d�une fa�on claire tous les aspects concernant la convocation, la tenue des r�unions � l��chelle nationanale et la r�vocation du Pr�sident Fondateur. En ce qui concerne la convocation des r�unions � l��chelle nationale dont le Congr�s et le Conseil national, cette pr�rogative revient d�une fa�on exclusive au Pr�sident Fondateur et en cas de son absence, il doit d�l�guer par �crit ce pouvoir � son Vice Pr�sident (articles 13,44 Statuts). Ainsi, le pseudo Congr�s a �t� convoqu� par l�ex-Secr�taire G�n�ral; No�l HAKIZIMFURA chass� par le Congr�s du 21 F�vrier 2010 qui a �t� financ� par le FORUM et au cours duquel participait Madame Christine MUKABUNANI. C�est le m�me individu qui a sign� sur les invitations de ceux qui ont particip� � ce pseudo Congr�s.

Ce n�est m�me pas la Vice Pr�sidente qui a convoqu� ce pseudo Congr�s. Pour la r�vocation du Pr�sident Fondateur, aux termes de l�article 13 des Statuts, celle-ci n�a lieu qu�� la demande �crite des � des membres du Congr�s adress�e au Pr�sident Fondateur. En cas d�esp�ce, aucune requ�te n�a �t� address�e au Pr�sident Fondateur du Parti pour convoquer ce Congr�s extraordinaire. En plus, ceux qui ont �t� convoqu�s par les putchistes, ce sont les membres fondateurs du Parti alors qu�aux yeux de la loi ceux-ci sont diff�rents des Congressistes. Or suivant le m�me article, il appartient au Congr�s de statuer sur la r�vocation du Pr�sident Fondateur.

Suivant les m�mes Statuts du Parti Social IMBERAKURI, aux termes de l�article 10, tout membre du Parti doit avoir une carte de membre lui conf�rant certains droits dont entre autres celui de participer aux r�unions du Parti. Dans ce pseudo Congr�s, six personnes seulement s��taient munis des cartes des membres alors que selon les organisateurs et la presse pro FPR, les participants �taient autour de 300 personnes. A fortiori, le Notaire Public n��tait pas l� pour instrumenter l��v�nement.

Conclusion:

Tout compte fait, il est clair que la l�gitimit� de Ma�tre Bernard NTAGANDA ne peut point �tre mise en cause par les d�cisions de ce pseudo Congr�s qui �tait tenu en d�hors de la loi.
En cons�quence, il n�y a aucun flou institutionnel au sein du Parti Social IMBERAKURI comme le r�gime de Kigali, FPR int�rpos�, veut le faire croire � certaines personnes non avis�es.
Dans cette optique, le Parti Social IMBERAKURI int�rpelle la communaut� int�rnationale pour condamner le r�gime de Kigali, FPR int�rpos� qui continue de cr�er la sizanie au sein du P.S.IMBERAKURI afin de rester seul ma�tre de la situation politique au Rwanda et de disqualifier Me Bernard NTAGANDA comme candidat aux prochaines �lections pr�sidentielles.

Cette strat�gie de FPR n�est qu�un secret de Polichinelle. Mais malheureusement, certaines Ambassades croient � tort � cette mise en sc�ne du FPR en se fondant surtout sur les propagandes vehicul�es par les m�dias pro – FPR qui ont fait tout pour mettre en cause la l�gitimit� de Ma�tre Bernard NTAGANDA.

Ce n�est plus un secret. A la veille des �lections, le FPR fait toujours tout pour an�antir ses opposants potentiels. Il l�a fait en 2002 pour emp�cher le Parti MDR de se pr�senter aux �l�ctions pr�sidentielles de 2003. Aujourd�ui, il tend son �p�e de Damocles pour faire peur et emp�cher le Candidat d�clar� du Parti Social IMBERAKURI, Ma�tre Bernard NTAGANDA de se pr�senter aux �l�ctions pr�sidentielles de 2010. Pour preuve, en plus de ce coup d�Etat, Ma�tre Bernard NTAGANDA est mis en cause par le Senat qui est sous contr�le total du FPR qui l�accuse d�id�ologie du g�nocide et du divisionisme et son dossier sera bient�t transmis au Parquet.

Le FPR a tout mis en oeuvre pour truquer les �lections comme � l’accoutum�e. Pour preuve, la Commission El�ctorale reste la chasse gard�e du FPR et l�opposition n�a aucun repr�sentant au sein de cette Commission. Les Candidats potentiels dont Madame Victoire INGABIRE UMUHOZA des FDU-INKINGI et Ma�tre Bernard NTAGANDA du Parti Social IMBERAKURI seront bient�t traduits en justice pour fausses accusations.

Comble de malheur, la Communaut� Internationale assiste impuissamment et l�opposition reste � la merci du FPR qui est pr�t � tout faire pour l�an�antir. Pourtant, il ya des signes pr�curseurs qui d�crivent une situation comparable � celle d�avant le G�nocide.

Ces signes constituent des actes pr�paratoires et non �quivoques qui peuvent plonger de nouveau le Rwanda dans une trag�die humaine si rien n�est fait!

La Communaut� Internationale ne doit pas continuer � cultiver cette attitude de se racheter aupr�s du r�gime de Kigali pour son inaction lors du G�nocide qui a endeuill� le Rwanda car cette attitude est trait�e comme une solidarit� n�gative. Ainsi, elle risque de tomber dans un �tat de r�cidiviste car tout montre bel et bien que le Rwanda fait face � une trag�die humaine.

La pr�sente note rev�t un caract�re d�urgence. Il est � pr�sent temps pour que la Communaut� Internationale se mobilise avant que l�irr�parable ne soit pas commis.

Fait � Kigali, le 10 Mai 2010

Pour le Parti Social IMBERAKURI

Maitre Bernard NTAGANDA

Pr�sident Fondateur du Parti Social IMBERAKURI et
Candidat d�clar� aux El�ctions Pr�sidentielles.

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mai 17, 2010   No Comments

Le FPR Inkotanyi confirme par acclamation Paul Kagame candidat aux prochaines �lections pr�sidentielles

Paul KagamePaul Kagame, confirm� candidat du FPR Inkotanyi aux pr�sidentielles 2010.

Kigali – Le neuvi�me congr�s sp�cial du FPR-Inkotanyi, parti au pouvoir depuis 1994, vient officiellement de confirmer son candidat pr�sident Kagame pour les scrutins du 9 ao�t prochain.
Plus de vingt mille d�l�gu�s rassembl�s au stade Amahoro ont acclam� le Pr�sident Kagame, apr�s �tre inform�s par le secr�taire g�n�ral du parti, Fran�ois Ngarambe, que les autres candidats ont retir� leurs candidatures, la veille des �lections. C�est par ce signe fort d�enchantement que Kagame a encore �t� d�sign� comme porte-flambeau du FPR pour le second mandat de sept ans.
Saluant cette confiance des membres du FPR envers sa personne, Kagame a affirm� que cet acte est pour lui une continuit�. � Jamais il ne m�arriverait de vous d�cevoir �, a-t-il martel�.
Il a pourtant d�plor� les gens qui ne veulent pas suivre les objectifs de son parti et du peuple rwandais dont la s�curit�, le bien �tre et le d�veloppement de tous les Rwandais. � L�on peut avoir des id�es, des programmes oppos�s l�un ou l�autre. Mais cela ne veut pas dire trahir nos objectifs, nos valeurs �, dit-il.
Kagame, confiant de sa r��lection, croit aussi fort � l�invincibilit� du FPR. � M�me s�il vient qu�il tr�buche, le FPR ne devrait jamais chavirer. Il doit se relever vite et prosp�rer �, insiste-t-il.
A part le Pr�sident du parti Paul Kagame, les autres candidats d�sign�s par les membres dans les districts et les provinces �taient : le Dr. Charles Muligande, l�actuel ministre de l��ducation, d�sign� comme deuxi�me candidat dans les provinces du Sud et de l�Ouest et messieurs Justus Kangwage et Jos�e Kagabo, respectivement d�sign�s par la province du Nord et la Mairie de la Ville de Kigali.
Nous avons not� la pr�sence, dans cette c�r�monie, de plusieurs personnalit�s ainsi que des representants Jean Jacques Nyirimigabo du parti CNDD-FDD au pouvoir au Burundi et Patrick Herman du parti ANC au pouvoir en Afrique du Sud .
Parmi d�autres partis agr��s au Rwanda, seuls le Parti Social D�mocrate (PSD) et Parti Lib�ral (PL) ont d�clar� pr�senter leurs candidats. Entretemps, Mr Jean Nepomuscene Nayinzira a r�cemment annonc� sa candidature, pr�tendument sur instructions de la Sainte Vierge Marie. Aussi, depuis l�ann�e derni�re, Madame Victoire Ingabire, pr�sidente de FDU-Inkingi, s�est d�clar�e candidate aux pr�sidentielles d�ao�t prochain mais son parti n�a jusqu�� pr�sent pas pu �tre enregistr�. A moins de trois mois du scrutin, l�on se demande s�il y aura un autre candidat de taille qui va tenir t�te au Pr�sident Kagame.

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mai 16, 2010   1 Comment

Rwanda: Le tribunal de Gasabo maintient la d�tention de l’ex-officier FDLR, Capitaine Karuta


Kigali – Le Tribunal de Grande Instance de Gasabo a pr�sent� ce lundi son verdict sur la demande de mise en libert� provisoire pr�sent�e par le Capitaine Jean Marie Vianney Karuta, un des trois anciens officiers des Forces D�mocratiques de Lib�ration du Rwanda (FDLR) pr�sent�s par les autorit�s judiciaires rwandaises comme devant �tre des t�moins � charge dans le futur proc�s contre l’opposante politique Madame Victoire Ingabire.

Les deux autres ex-officiers des FDLR en d�tention pour les m�mes motifs sont le Lt. Col. Tharcisse Nditurende et le Lt. Col Noel Habiyaremye.

Le Capitaine Jean Marie Vianney Karuta avait comparu devant le tribunal de Gasabo le 6 mai et avait reconnu qu�il a particip� dans des activit�s de formation d’un groupe terroriste dans le but de perturber la s�curit� du Rwanda.

Le Capitaine Karuta a �galement admis avoir �t� envoy� � Kinshasa par les FDLR pour rencontrer des responsables du parti FDU-Inkingi, nomm�ment sa pr�sidente Mme Victoire Ingabire et Jean Baptiste Mberabahizi, en vue de planifier la cr�ation d’un nouveau groupe arm� nomm� “CDF”.

L’avocat de la d�fense Joseph Ngabonziza avait alors demand� la mise en libert� provisoire et avait �voqu� � cet effet le fait que son client �tait rentr� au Rwanda de son propre gr� avec toute sa famille, qu’il avait suivi toute la proc�dure officielle de r�int�gration des combattants et qu’il n’avait aucune intention de retourner dans le maquis.

Le Procureur Richard Muhumuza s’�tait oppos� � la lib�ration provisoire, �voquant la gravit� des charges et arguant que l’enqu�te devait encore suivre son cours et qu’il y avait risque que le Capitaine Karuta pourrait s’enfuir et retourner au Congo.

Le Tribunal de Grande Instance de Gasabo a soulign� dans son verdict qu�il n��tait pas satisfait par les arguments de la d�fense et a par cons�quent d�cid� de maintenir le Capitaine Karuta en d�tention.

- Rwanda: Ex-FDLR officer admits terrorism charges and claims complicity with Victoire Ingabire�s FDU-Inkingi

- Kapiteni Karuta wahoze mu ngabo za FDLR yemeye ibyaha, akazakoreshwa mu gushinja Victoire Ingabire

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mai 11, 2010   No Comments

L’Union Europ�enne accorde une aide de 73,8 millions d’euros au Rwanda


Des relations fortes : Le Président Kagame et le chef de la Commission européenne José Manuel Durão Barroso

Des relations fortes : Le Pr�sident Kagame et le chef de la Commission europ�enne Jos� Manuel Dur�o Barroso

Kigali : L’Union europ�enne a accord� lundi une aide de 73,8 millions d’euros au Rwanda pour contribuer au d�veloppement rural, � l’am�lioration du r�seau routier et des institutions.

“Ce sont des secteurs cl�s du d�veloppement, de la lutte contre la pauvret� et de la consolidation de la d�mocratie”, souligne Michel Arrion, ambassadeur de l’UE � Kigali, dans un communiqu�.

Sur les 73,8 millions d’euros, 32 seront consacr�s � l’am�lioration de la route qui m�ne en Ouganda et 12 millions iront au budget de la justice, du maintien de l’ordre et du programme de r�conciliation.

A trois mois de la pr�sidentielle, 5,3 millions seront par ailleurs allou�s � la commission �lectorale et 4,5 des 20 millions restants permettront d’am�liorer la s�curit� alimentaire des dix millions de Rwandais ainsi que la pr�servation des sols.

[ARI-RNA]

A Lire: Au nom de la paix, cessez d�aider Paul Kagame
(‘Le chien aboie, la caravane passe’!)

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mai 10, 2010   No Comments

Un Rwandais pr�sum� g�nocidaire arr�t� � l’a�roport International de Bruxelles

Bruxelles – NKB (Nouvelles de Kigali � Bruxelles) rapporte que “d�apr�s une source digne de foi qui cite les autorit�s judiciaires belges”, M. Charles Bandora, recherch� en vertu d�un mandat d�arr�t international �mis par les autorit�s rwandaises, a �t� arr�t� � l�a�roport international de Bruxelles � Zaventem, le vendredi 7 mai.

M. Bandora, fich� sur le site d�Interpol, avait �t� arr�t� d�but cette ann�e par les autorit�s malawiennes quelques semaines apr�s la visite du Procureur G�n�ral Rwandais Martin Ngoga au Malawi puis il avait �t� lib�r�.

Il n’est pas encore clair si les autorit�s belges ont l’intention de l’extrader vers le Rwanda.


mai 9, 2010   1 Comment

Dominique Mbonyumutwa: De Byimana � Nyamabuye, on le poursuit jusque dans sa tombe!

par Pierre Bagilishya

Dominique Mbonyumutwa: Premier President de la Republique RwandaiseDominique Mbonyumutwa: Premier Pr�sident de la R�publique Rwandaise

De Byimana � Nyamabuye on� le poursuit jusque dans sa tombe: MORT POUR LA TROISIEME FOIS!
(Dominique Mbonyumutwa n’a pas fini de mourir.)

En 1959, il a �t� attaqu� � Byimana (Gitarama) apr�s la messe par des jeunes sous-chefs tutsi. Il a �t� laiss� dans la bananneraie pour mort. Il survivra et sera nomm� par la suite premier pr�sident de la jeune r�publique rwandaise en 1960.
Ce geste de la part des dignitaires tutsi est rest� � jamais grav� dans la m�moire collective de la communaut� des bahutu.
Ce f�t sans aucun doute le d�clic de la conscience collective de se lib�rer du joug f�odal tutsi.

Funérailles de Dominique Mbonyumutwa

Fun�railles de Dominique Mbonyumutwa

En 1992, il mourra cette fois-ci et sera enterr� MU CYUBAHIRO en pr�sence des hutu et des tutsi. Il a eu tous les honneurs d’un ancien Chef d’Etat rwandais. Sa tombe survivra au m�me titre que celles des anciens rois batutsi.

Il faut rappeler que de par l’histoire m�me la r�volution fran�aise ou le communisme de Russie n’ont jamais profan� les tombeaux des rois.
Il en a �t� de m�me en 1959 au Rwanda, la r�volution rwandaise n’a jamais profan� les tombeaux des rois.
M�me la reine a surv�cu jusqu’en 1994 log� et nourri par la R�publique.

En 2010, Dominique Mbonyumutwa est mort pour la troisi�me fois. Il a �t� d�terr� et enterr� de nuit par les fils de ceux qui l’on tabass� en 1959. La nuit leur a �pargn� la col�re du peuple.
Mais, sans aucun doute, le FPR dans tous ses gestes joue �tonnemment le jeu de l’autruche. Ils semblent ignorer qu’ils dorment et se reveillent avec 9 millions de hutu, c’est-�-dire 85 % de la population.

Il n’y a qu’un seul message � travers tous ces �v�nemnets: que les tutsi cessent de faire le malin. Cette �poque est r�volue.
Il reste � vivre ensemble d’�gal � �gal. Il n’y a pas d’autres solutions qui vaillent.

C’est � travers la v�rit� et toute la v�rit� que tous rwandais nous �viterons des catastrophes comme celles que nous avons connues durant ces derni�res ann�es.

Il est plus que temps qu’on parle de la VRAIE ET FRANCHE R�CONCILIATON.

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mai 6, 2010   4 Comments

De sa captivit�, Victoire Ingabire s’adresse aux Rwandais et amis du Rwanda

Victoire Ingabire, Chair of FDU-InkingiVictoire Ingabire: “le gouvernement a d�cid� de m�encha�ner mais c�est peine perdue parce que ma d�termination reste intacte.”

Rwandaises, Rwandais, Amis du Rwanda

Cela fait environ 4 mois que je suis de retour dans mon pays natal apr�s 16 ans d�exil.
A plusieurs milliers de kilom�tres, les cris de douleur et la mis�re de mon peuple m�interpellaient.
Aussit�t arriv�e au pays je suis inlassablement lynch�e et diabolis�e par une campagne de haine entretenue par le r�gime, la machine de l�Etat et une presse partisane.
Le harc�lement et l�intimidation c�dent le pas � d�interminables interrogatoires dans les locaux de la police d�Etat.
La raison principale consiste � me priver de mes droits politiques, � tisser un dossier criminel en vue de d�railler le processus d�enregistrement de mon parti politique FDU INKINGI et enfin de m�emp�cher de me pr�senter aux �lections pr�sidentielles.

1. La captivit�.

Comme vous le savez, le 21 avril 2010, les autorit�s rwandaises ont pris la d�cision injuste de m�emprisonner.
J�ai pass� la nuit en prison, en m�me temps mon domicile a �t� fouill� de fond en comble : nos 2 ordinateurs, 1 ordinateur d�un visiteur, des t�l�phones portables de toutes personnes qui �taient dans la maison, un cam�ra �lectronique, des cartes SIM, des flash disques, des logiciels, des CDs, des embl�mes et banderoles de mon parti, mes cartes de visites, des contrats de location, mon passeport, mon permit de conduire de l�UE et tout autre document �crit ont �t� emport�s par la police.
Le lendemain de mon arrestation, avec l�aide de mon avocat, bien que contestant le fond de l’affaire et les conditions de ma libert�, j�ai demand� et obtenu une libert� provisoire.

J�ai donc �t� plac�e sous contr�le judiciaire et je n�ai aucun droit de quitter le pays ou la ville de Kigali et je suis oblig�e de me pr�senter devant le Procureur deux fois par mois.

Au regard de tous les harc�lements, les pers�cutions et les limitations � ma libert� de mouvement que je subis depuis mon retour au pays, mes conditions de vie au Rwanda n’ont pas chang�; ce qui est nouveau c�est le fait que cette fois-ci, ma semi-libert� rev�t un caract�re officiel car j’ai une d�cision formelle des obstacles qui m’ont �t� impos�es depuis le d�but. Je suis en captivit�.

Je sais que beaucoup d�entre vous attendent avec impatience d�entendre de vive voix notre message pour la libert�.
Vous savez sans doute que dans le but de bloquer nos activit�s politiques et d�annihiler toutes vell�it�s d�mocratiques, le gouvernement a d�cid� de m�encha�ner mais c�est peine perdue parce que ma d�termination reste intacte.

M�me si dans toute dictature, toute personne qui milite pacifiquement pour la d�mocratie est toujours pr�te � �tre emprisonn�e, c�est toujours tragique d��tre priv� de sa libert�.

Je profite de cette occasion pour remercier toutes les personnes qui se sont mobilis�es pour obtenir ma lib�ration, f�t-elle conditionnelle, au premier rang desquels mes camarades des FDU-Inkingi qui m�ont trouv� les moyens et soutiens pour ma d�fense lors du proc�s, lequel a abouti � ma lib�ration provisoire.

Mes remerciements vont aussi � la population rwandaise qui est venue nombreuse assister au proc�s et me t�moigner ainsi de son soutien dans le combat pour la d�mocratie.

A tous, je vous adresse ce message pour vous renouveler toute ma gratitude pour votre soutient et vos pri�res, pour vous donner des nouvelles de ma captivit� et de mon proc�s et enfin pour vous encourager dans la recherche d�une solution d�mocratique.

2. Mon proc�s est un proc�s �minemment politique

Rwandaises, Rwandais, Amis du Rwanda,

Ce proc�s qu�on veut m�intenter est un pr�texte, un faux proc�s car, m�me mes accusateurs savent pertinemment que le dossier est vide et que je suis innocente.

Puisque je suis leur adversaire politique, ils ont recouru � une presse partisane qu�ils contr�lent et aux autorit�s administratives acquises � leur cause pour me tra�ner dans la boue.

Ils en sont arriv�s � m�attaquer physiquement dans les locaux de l�Administration du secteur de Kinyinya.

Constatant que toutes ces menaces n�atteignaient pas mon moral et que je continuais de m�approcher de la population pour �couter ses r�els probl�mes, ils ont cette fois-ci eu l�id�e lumineuse de recourir � leur � forteresse de lois �, �tablie et interpr�t�e � leur guise.

Ils ont alors commenc� � me convoquer chaque semaine, si bien que tout mon emploi du temps s��tait r�duit aux allers-retours entre mon domicile et les bureaux de la police criminelle (C.I.D.), ce, depuis le mois de f�vrier jusqu�au jour de mon emprisonnement le 21avril 2010.

C�est ironiquement criminel de s�opposer politiquement � ce r�gime.

En r�alit�, pourquoi me pers�cutent-ils? De quoi m�accusent-ils?

Les chefs d�accusation en mon encontre sont les suivants:

o le divisionnisme
o la propagation de l�id�ologie du g�nocide
o la collaboration avec les rebelles des FDLR

2. 1. Divisionnisme

2.1.1. Nous sommes un parti d’opposition

Comme vous le savez je dirige une formation d�opposition.
Sur la plupart des probl�mes qui concernent le peuple rwandais, nous avons une perception diff�rente des probl�mes, leur analyse, leur solution.

Nous n�accepterons jamais de nous ranger derri�re le parti-�tat FPR.

Nous savons que pour le r�gime le fait de ne pas avoir la m�me vision que le FPR est assimil� au divisionnisme.

La Constitution de notre pays, que le r�gime du FPR a mis en place lui-m�me, reconnait le pluralisme politique. Cela veut dire qu�elle reconnait le droit aux citoyens et aux autres formations d�avoir des id�es politiques diff�rentes de celles du parti au pouvoir.

Nous n�avons pas peur de dire au monde entier que les Rwandais sont sous le joug de la peur et de l�obscurantisme, que la famine est criante dans les campagnes rwandaises et que les chiques, signe attestant de la grande mis�re dans notre pays, qui avaient disparu dans beaucoup de r�gions du pays, ont r�aparu.

Nous sommes contre les d�cisions qui obligent les paysans � d�truire leurs bananeraies de mani�re totalitaire alors que c�est leur source principale de revenus, en tous cas pour la plupart d’entre eux.

Nous d�non�ons publiquement la gestion du syst�me de sant�, car, il y a un manque criant de m�dicaments dans le monde rural. Les rares m�dicaments disponibles co�tent trop cher et les malades doivent les acheter de leur propre poche, sans remboursement, alors que tout Rwandais adh�re obligatoirement � une mutuelle.

La r�forme scolaire et l�anglicisation se heurtent au manque d�infrastructures de base, � l�inad�quation de la formation des enseignants et � l�absence de mat�riel scolaire en Anglais.
Comment un enseignant peut-il dispenser des cours dans une langue qu�il ne parle pas et sans mat�riel p�dagogique ?
C�est vraiment triste pour la qualit� de l�enseignement au Rwanda.

Dans les �coles les professeurs d�histoires sont totalement confus : les versions contradictoires de l�histoire nationale impos�es par le r�gime sont en contradiction avec les faits historiques.

Nous sommes contre le fait que les Tribunaux Gacaca, qui dans la tradition rwandaise, �taient charg�s de trancher des contentieux interindividuels et sociaux, jugent des affaires qui demandent des connaissances en mati�re p�nale que les juges de ces tribunaux ne poss�dent pas.
Cela s’av�re d’autant plus grave qu�il s�agit des crimes aussi graves que le g�nocide.
Nous sommes aussi oppos�s au fait que les accus�s de ces tribunaux ne disposent d�aucun droit � �tre assist�s par un avocat.

Un �minent chercheur, expert pr�s le Tribunal P�nal International pour le Rwanda, sis � Arusha, le Pr. Andr� Guichaoua, qui vient de sortir un opus intitul� ��Rwanda, de la guerre au g�nocide��, a analys� les proc�s jug�s par les Tribunaux Gacaca; il est arriv� � la conclusion que toute personne ag�e d�au moins 14 ans et qui vivait au Rwanda en 1994, a comparu comme accus� devant lesdits tribunaux populaires.

Nous ne sommes pas non plus d�accord avec le r�gime sur le sort r�serv� � nos fr�res du Congo, tu�s depuis 1996 et dont le nombre de morts d�passe 5 millions si l’on en croit les rapports d’experts onusiens et ind�pendants.

Ce sont entre autres tous ces d�sacords avec le r�gime en place qui nous valent les accusations de divisionnisme.

2.1.2. Certaines d�clarations du Pr�sident Kagame montrent un manque de r�serve de la part d�un chef d�Etat

Le pouvoir suspend des journaux ind�pendants, cr�e des divisions dans les partis politiques qui ne lui sont pas inf�od�s, emp�che les autres de tenir leurs assembl�es constituantes, emprisonne des opposants politiques comme D�o Mushayidi et des officiers sup�rieurs. Et l’on voudrait que l’on se taise pour �viter d’etre tax� de divisionniste.

Lorsque nous revendiquons le droit d’expression, la libert� tout court, le Pr�sident r�pond qu�il s�en fout, que ses opposants n�ont aucune valeur, que ce sont des hooligans et des criminels.

Il a aussi vent� les m�rites patriotiques de tirer sur des gens au Congo.

M�me si le Pr�sident de la R�publique se plait � m�insulter sur la voie publique, moi je le respecte comme chef de l�Etat.
Je suis une m�re et je ne peux r�pliquer � ce genre d�attaques mais entendre ces mots de la bouche du chef de l�Etat m�a trop pein�e.

J�ai �t� accabl�e d�entendre un tel discours prononc� dans la p�riode de comm�moration du g�nocide des Tutsis et, aussi, devant les deux Chambres du Parlement r�unies. Par respect pour tous les rescap�s du g�nocide, je n�ai pas voulu r�agir.

Devrions-nous encore �tre accus�s de divisionnisme puisque nous d�non�ons un tel langage de la part du chef de l�Etat ou de son gouvernement? Non.

2.1.3. La question ethnique ne devrait pas rester tabou

Le probl�me ethnique est devenu tabou, personne n�ose en parler ouvertement.

Dire que le peuple rwandais est compos� de trois ethnies n�est pas un d�lit et ne constitue pas de probl�me en soi.

Le probl�me est d��tre discrimin� � cause de son appartenance ethnique tutsi, hutu ou twa. Comment oser affirmer qu�il n�existe pas d�ethnies au Rwanda quand il est de notori�t� publique que le g�nocide et les massacres qui se sont d�roul�s au Rwanda, l�ont �t� sur base ethnique?

Nous affirmons bel et bien qu�un g�nocide a vis� les Tutsi, ils ont �t� pouchass�s et tu�s parcequ�ils �taient Tutsi.

Nous voulons mettre en place une vraie politique visant � examiner sans complaisance ce probl�me afin de pr�venir qu�un tel drame ne se reproduise dans l�avenir et que nul ne soit discrimin� du fait de son origine ethnique.

La vie de tout un chacun est sacr�e, elle doit �tre pr�serv�e et proteg�e par la loi et par les institutions.

Nous affirmons cela et l’on nous accuse, ma formation politique et moi, de divisionnisme.

2.2. Propagation de l�id�ologie g�nocidaire.

2.2.1. Nous reconnaissons le g�nocide

Ma formation politique, FDU-Inkingi, fond�e en 2006 et moi-m�me, reconnaissons qu�en 1994 il y a eu au Rwanda un g�nocide contre les Tutsi.

Nous reconnaissons aussi qu�avant, pendant et apr�s 1994, il y a eu au Rwanda des crimes contre l�humanit� ayant vis� les autres composantes de la population rwandaise.

Ce sont des faits �tablis auxquels certains d’entre nous ont assist� et qui ont �t� reconnus par l�Organisation des Nations Unies dans sa R�solution 955/1994.

Nous affirmons aussi sans ambages que toute personne ayant une responsabilit� dans ces crimes doit r�pondre de ses actes devant la justice.

Pour le r�gime actuel, ce langage constitue une n�gation et une id�ologie du g�nocide.

2.2.2. Notre vision de la r�conciliation

Nous voulons la r�conciliation du peuple rwandais, et nous savons qu�aucune r�conciliation ne sera possible aussi longtemps que la souffrance de toutes les victimes ne sera pas reconnue.
Nous encourageons les Rwandais � discuter sans tabou de la trag�die. Ils devront s�asseoir ensemble pour jeter une base solide pour une solution durable.
La justice doit �tre �quitable et non s�lective.

2.2.3. Destruction du symbole de la d�mocratie

Dans la nuit du premier mai 2010, le r�gime a ordonn� la profanation du symbole de la d�mocratie et l�exhumation des restes de M. Dominique Mbonyumutwa, le premier pr�sident de la R�publique Rwandaise.

C�est un signal fort contre les libert�s et valeurs d�mocratiques au Rwanda.

Ces manipulations de l�histoire nationale pour des int�r�ts du r�gime constituent une rupture entre l�Etat et la soci�t�.

2.3. Collaboration avec les FDLR

Souvenez-vous de mon discours du 16 janvier 2010 � l�a�roport de Kanombe, � mon arriv�e sur le sol rwandais apr�s 16 ans d�exil.

Je vous ai dit ceci: � Je suis une fille, une m�re qui rentre dans mon pays, je rentre pour mener un combat pacifique, je rentre pour qu�ensemble nous nous lib�rions du joug de la peur, de la pauvret�. Dans nos diff�rences de points de vue, de projets et de convictions, je viens construire avec vous notre pays. Je ne suis pas accompagn�e par une arm�e, car, je viens aupr�s de vous, mes parents, mes fr�res, mes petites et grandes soeurs. Personne ne peut barrer la route � un enfant qui rentre chez lui. (�) Nous n�avons pas besoin d�une autre guerre. Beaucoup de sang a �t� vers�. Trop c�est trop��

Que devrais-je avoir ajout� � ce discours pour convaincre les autorit�s rwandaises de ma bonne foi ?
Les rebelles, je n�en ai pas besoin. Pendant 16 ans, les FDLR et le r�gime se sont c�toy�s.
Ceci doit s�arr�ter.
Nous voulons la paix.
Nous condamnons avec la derni�re �nergie cette politique qui a d�cim� environ 5 millions de congolais depuis 1996.

Finir d�finitivement la question des FDLR c�est aussi en partie, rechercher une solution dans l�est de la RDC.

Les gens qui ont guerroy� n�ont pas gagn� la paix. Pourquoi devrions-nous nous inspirer d�un �chec?

Ils vont faire d�filer des dizaines et des centaines d�ex FDLR pour m�accuser de collaboration ou d�autres choses qu�ils d�cideront.
Notre r�ponse va rester la m�me. La guerre n�est pas une solution.
A quoi peut-on arriver avec des soi-disant colonels pareils ? Pourquoi les ont-ils enferm�s dans des �tablissements militaires sans proc�s depuis 2009, quelques mois avant mon retour au pays, pour les utiliser aujourd�hui contre moi ?

La d�cision de venir faire la politique au Rwanda de mani�re pacifique contre un r�gime dictatorial a �t� prise apr�s m�res r�flexions.
Nous avons longuement examin� tous les scenarii pour r�soudre les probl�mes politiques du Rwanda, en avons aussi mesur� les cons�quences de chaque approche.
Nous avons choisi la voie pacifique afin d��viter une nouvelle effusion de sang et pour pr�server la recomposition encore possible du tissu social rwandais.

Les FDLR sont des Rwandais. Ils ont besoin de garanties pour rentrer sans armes dans leur pays. Ceux qui sont impliqu�s dans les crimes de g�nocide et autres crimes contre l�humanit� vont s�expliquer devant une justice �quitable. Les autres m�ritent une r�insertion socioprofessionnelle. Mais si vous emprisonnez une personne soup�onn�e de parler aux membres de la r�bellion comment allez-vous les convaincre de rentrer dans la paix, et de ne pas moisir en prison ?

Nous sommes en d�saccord total avec la politique actuelle du gouvernement de �d�baucher� quelques dirigeants des FDLR, tout en privil�giant l�usage de la force contre tous les autres.

Je prends l�engagement solennel que si le peuple pla�ait sa confiance en moi et m��lisait pour pr�sider � la destin�e de ce pays, mon gouvernement va entamer des n�gociations directes avec les FDLR. Ils ne disposent pas d�autre pays que le Rwanda sur cette plan�te.

3. La vision des FDU-Inkingi concernant le probl�me de l�arm�e nationale

�Je ne suis pas accompagn�e d�une arm�e, je viens vers vous�. Ce principe est fondamental et j�y reste attach�e.
Notre arm�e est capable. Aussi longtemps que l�arm�e ne sera pas au service d�un individu mais au service de la Nation avec comme mission constitutionnelle de sauvegarder la souverainet� de la nation, d’assurer la s�curit� de tous les Rwandais, de prot�ger et de respecter les institutions issues d�une consultation d�mocratique transparente, de promouvoir la paix au niveau r�gional.
Je reconnais cette arm�e. Il s’agit d’une v�ritable arm�e nationale.

L’arm�e veut une gestion professionnelle de la carri�re des militaires qui la compose. Elle ne voudrait pas �tre prise en otage par un individu. Je voudrais rassurer ceux qui, parmi les Forces de D�fence Rwandaises et parmi la Police Nationale, n�avaient pas encore pris connaissance de notre vision de l�arm�e nationale.

Conclusion

Rwandaises, Rwandais, Amis du Rwanda,

Je prie les repr�sentants des pays amis du Rwanda ainsi que la communaut� internationale de nous appuyer dans notre effort de construire un Etat de droit, respectueux des libert�s fondamentales de la personne humaine.

Il n’est en effet pas de d�veloppement durable sans libert� et toute vision de la stabilit� politique par la dictature est la n�gation m�me de la stabilit�.

Des signes encourageants de d�veloppement resteront fragiles si le pays est g�r� par une dictature d�un homme.
Des encenseurs du r�gime lui ont trouv� des avantages en rapport avec une croissance �conomique sans pr�c�dent et l�am�lioration des conditions de vie.
Ces affirmations ignorent la mis�re de la masse rurale. La majorit� de la population rwandaise croule dans une pauvret� totale.

Il n�y aura jamais de v�ritable solution, jamais de d�veloppement viable si celui-ci n�a pas de fondation solide qu�est la d�mocratie, l��tat de droit et une politique de r�conciliation nationale s�rieuse.
Ceux qui ont pens� que c��tait possible ont vu les limites de cette approche.

Je termine en demandant au Pr�sident de la R�publique, le G�n�ral Paul Kagame, d�accepter le recouvrement de ma libert� totale afin que je m�attele � la mission � l�origine de mon retour d�exil, � savoir, faire de la politique.

Je dois organiser le congr�s constitutif de mon parti, le faire enregistrer afin qu�il soit agr�� pour mener librement ses activit�s politiques.

Je lui demande de permettre le d�roulement d��lections transparentes afin que le peuple choisisse librement son prochain pr�sident.

Que dieu vous b�nisse tous.

Mme Victoire Ingabire Umuhoza
Pr�sidente des FDU-Inkingi
Kigali, le 03 mai 2010

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mai 6, 2010   3 Comments

La tombe de l’ancien Pr�sident Rwandais Mbonyumutwa profan�e


Dominique Mbonyumutwa: Premier President de la Republique Rwandaise

Dominique Mbonyumutwa: Premier Pr�sident de la R�publique Rwandaise

La tombe de l’ancien Pr�sident Rwandais Dominique Mbonyumutwa a �t� profan�e par les autorit�s rwandaises dans des circonstances non claires.

Selon les informations capt�es � la Radio BBC, son corps a �t� d�terr� Samedi pendant la nuit de son lieu officiel de repos, le Stade de la D�mocratie � Gitarama, et apparemment transf�r� dans un cimeti�re � Gahondo.

La d�cision de d�truire la tombe sacr�e de feu Pr�sident Mbonyumutwa a �t� prise par le gouvernement rwandais apr�s que Victoire Ingabire, ic�ne de l’opposition politique contre Kagame, s’�tait recueillie en Janvier dernier sur ce lieu symbolique historique.

Mr Mbonyumutwa fut nomm� premier Pr�sident du Rwanda le 28 Janvier 1961, jour o� les pionniers de l’�mancipation Hutu et p�res de la R�volution Rwandaise de 1959 (comprenant entre autres Gr�goire Kayibanda, Dominique Mbonyumutwa, Barthazar Bicamumpaka, Joseph Gitera, Kayuku…) ont aboli la monarchie au Rwanda et proclam� la R�publique Rwandaise.

Les Rwandais voient en cet acte de vandalisme �tatique, fait sous le couvert de la nuit, une volont� d�lib�r�e de provoquer davantage le courroux de la tranche de la population qui est continuellement opprim�e, baillonn�e et psychologiquement harcel�e par le r�gime.

L’histoire nous montrera sans doute ce qu’augurent de tels actes d’extr�misme et de provocation de l’actuel r�gime de Kagame!

Lire aussi: Rwanda state vandalism: Grave of former Rwandan President dug and moved at night

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mai 5, 2010   1 Comment

Pr�sident Rwandais Paul Kagame, pr�dateur de la libert� de la presse selon RSF

Paul Kagame: reconnu intolérant.

Paul Kagame: reconnu intol�rant.

Derri�re les violations de la libert� de la presse se cachent des responsables et des commanditaires, affirme l’organisation Reporters sans Fronti�res (RSF). Qu�ils soient pr�sident, ministre, chef d��tat-major, chef religieux ou leader d�un groupe arm�, ces pr�dateurs de la libert� de la presse ont le pouvoir de censurer, emprisonner, enlever, torturer et, dans les pires des cas, assassiner des journalistes.

A l’occasion de la Journ�e mondiale de la libert� de la presse, Reporters sans Fronti�res a publi� lundi�sa liste actualis�e des pr�dateurs de la libert� de la presse.

Cette ann�e, la liste comporte 40 noms : hommes politiques, dirigeants d�institutions d�Etat, chefs religieux, milices et organisations criminelles qui s�attaquent directement aux journalistes, qui font de la presse leur ennemi privil�gi�, leur b�te noire.

“Puissants, dangereux, violents, ils sont au-dessus des lois”, souligne l’organisation non gouvernementale de d�fense de la presse.

Pas moins de 17 chefs d’Etat et de nombreux chefs de gouvernement figurent sur la liste, aux c�t�s de certaines forces arm�es r�guli�res, d’organisations criminelles, mafieuses ou terroristes. Pr�sidents chinois, iranien, rwandais ou tunisien disputent ces tristes honneurs aux FARC, � l’ETA ou aux Forces isra�lienne ou palestinienne.

Par continent, l’ONG stigmatise les plus f�roces adversaires de la libert� d’expression.

En Afrique, le Pr�sident du Rwanda Paul Kagame fait partie de ceux qui battent le record de l’intol�rance et prennent syst�matiquement pour cible le travail des journalistes.
Voici le portrait que Reporters Sans Fronti�res dresse au sujet du Pr�sident Rwandais Kagame.

Une silhouette tout en longueur, des petites lunettes d�intellectuel, des costumes soign�s.
Le physique lisse de Paul Kagam� �voque plus l�homme politique moderne que l�ancien chef de guerre qu�il a �t� et son r�le trouble dans l�histoire de son pays.

Pr�sident depuis 2000, le processus de r�conciliation enclench� par l�Etat suite au g�nocide de 1994 lui sert largement � asseoir son pouvoir et � neutraliser l�opposition.

Kagame ne tol�re aucune question embarrassante lors de ses conf�rences de presse, d�nigre r�guli�rement les journalistes et qualifie les m�dias critiques de “Radio Mille Collines”.

Chaque ann�e, plusieurs journalistes rwandais choisissent l�exil, jugeant le climat irrespirable dans leur pays. Le pr�sident Kagame n�en a cure : pour lui, ces journalistes sont des “mercenaires” et des “clochards”.

La BBC a �t� interdite de diffusion l�ann�e derni�re suite � une �mission revenant sur le g�nocide et s��cartant de la ligne officielle.

Les journaux Umuseso, b�te noire du r�gime, et Umuvugizi sont r�guli�rement inqui�t�s pour leur ligne �ditoriale et leurs responsables poursuivis en justice. Les deux publications ont �t� suspendues pour six mois lors de l��lection pr�sidentielle de 2010.

Diffamation, immixtion dans la vie priv�e, offense � la personne du pr�sident de la R�publique, ce genre de mobiles est utilis� � tour de bras par le minist�re de l�Information, ou le Haut Conseil des m�dias, son antenne de r�gulation fort peu ind�pendante.

Cerise sur le g�teau, le capital de d�part exorbitant d�sormais exig� pour la cr�ation d�un m�dia (41000 euros, par exemple, pour le lancement d�un journal �crit), moyen efficace de freiner la diversification du march� de la presse.

Dans son rapport, RSF rappelle que “depuis le d�but de l’ann�e, neuf journalistes ont pay� de leur vie leur libert� de ton et pr�s de 300 professionnels de la presse et citoyens du Net sont actuellement en prison”.

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mai 5, 2010   1 Comment

Le Pr�sident Rwandais Paul Kagame tra�n� devant le tribunal d’Oklahoma, USA


Paul Kagame - killed Hutu Presidents Juvenal Habyarimana and Cyprien Ntaryamira and sparked Rwandan GenocidePaul Kagame � nie avoir donn� l’ordre d’abattre l’avion transportant les Pr�sidents Juvenal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira et d’avoir d�clench� le g�nocide rwandais.

Le Pr�sident Rwandais Paul Kagame �tait ce vendredi l’invit� d’honneur d�une c�r�monie qui s’est tenue � l’Universit� Chr�tienne de l’Oklahoma (Etats-Unis d�Am�rique).

Mais sa visite � Oklahoma City cette semaine a �t� marqu�e par un �v�nement inattendu.

Les avocats des veuves Agathe Habyarimana et Sylvana Ntaryamira des deux pr�sidents Hutus du Rwanda et du Burundi dont l�assassinat avait provoqu� le g�nocide de 1994, ont d�pos� contre Kagame et 9 complices une plainte devant le Tribunal de District de Oklahoma, lui reprochant entre autres d�avoir donn� l’ordre d’abattre l�avion qui transportait les pr�sidents Juv�nal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira.

Voici le texte complet de la plainte contre Paul Kagame et complices
en anglais.

Conscient de la requ�te judiciaire qui pesait sur lui et sentant qu�on allait profiter de l�occasion pour lui remettre la plainte en personne, le Pr�sident Kagame est parti avant la fin de la manifestation et n’a fait aucun commentaire sur la plainte d�pos�e contre lui. Un porte-parole de l’universit� a d�clar� que Paul Kagam� �tait venu en l’honneur des �tudiants et qu’il n��tait pas question d��tre impliqu� dans la politique rwandaise.

Les veuves de Juv�nal Habyarimana et de Cyprien Ntaryamira ne vivent pas aux Etats-Unis mais elles ont port� plainte � Oklahoma City en raison des liens que Paul Kagame entretient avec l’universit�, selon leurs avocats.
Elles demandent 350 millions de dollars de dommages et int�r�ts.

Paul Kagame �tait � la t�te de l�arm�e rebelle Tutsi du Front Patriotique Rwandais, qui a d�clench� la guerre contre le Rwanda en Octobre 1990 et a pris le pouvoir au Rwanda en 1994 suite � l�assassinat le 6 avril 1994 de deux chefs d�Etat Hutu Juv�nal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi et au g�nocide qui s�en est suivi.

Paul Kagame nie avoir donn� l�ordre d�abattre l�avion qui transportait les deux chefs d�Etat hutus. Le FPR a toujours accus� les hutus d’avoir tir� sur l’avion pour trouver un pr�texte � leurs �plans g�nocidaires�.

Une commission d�enqu�te ad hoc mise sur pied par Paul Kagame, dite Commission Mutsinzi, a conclu que l�assassinat du Pr�sident Habyarimana �tait imputable aux militaires de sa propre arm�e gouvernementale, contredisant ainsi les conclusions auxquelles �tait arriv� le juge Fran�ais Jean-Louis Brugui�re qui rendait Paul Kagame et son entourage enti�rement responsables de l�attentat.

Tout le monde se demande pourquoi Kagame, a si peur de donner son t�moignage au tribunal s�il n�a r�ellement rien � cacher et s�il a confiance aux conclusions de sa propre commission d�enqu�te.

Tant que la v�rit� sera occult�e sur les auteurs de l�attentat contre l�avion du Pr�sident Habyarimana, le doute persistera sur la cr�dibilit� du Pr�sident Paul Kagame et sur son r�le dans la planification et le d�clenchement du g�nocide rwandais. L’�tablissement de la v�rit� sur cet attentat permettrait aussi d’enlever les nombreuses frustrations des Rwandais qui ont faim d’entamer un processus de r�conciliation bas�e sur la v�rit�, l’honn�tete et le respect mutuel.
Voici comment le Pr�sident Kagame nie son r�le dans l’assassinat des deux Pr�sidents Hutus:

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mai 3, 2010   No Comments